Quand Justice rime avec Jupiter…
l’appel introduit par les avocats à la suite du 12 ème rejet de mise en liberté provisoire du Président Gbgabo, n’a pas été entendu. Ici le lien en anglais pour expliquer ce rejet. Decision on Mr Laurent Gbagbo’s Notice of Appeal
Pour corser encore le tout, voici les dernières pieuses paroles adressées la CPI, par notre témoin confit en sainteté. Si les serpents pouvaient parler, ils parleraient comme lui !
Ci-dessous la réaction de Mangou ce jeudi 5 octobre 2017.
» Je vous remercie de m’avoir convié ici, pour me permettre de dire ma part de vérité à l’opinion nationale et internationale et également à la CPI. Le faisant Mr le président j’ai tout simplement dit ce que j’ai fait, ce que j’ai vu, ce que j’ai entendu, ce que les uns et les autres ont fait et dit tout en m’appuyant bien sûr, sur le serment prêté ici même devant vous le 27 Septembre 2017 mais aussi, tout en m’appuyant sur une parole forte de l’évangile: « tu ne mentiras point, tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain.
Je l’ai fait Mr le Président non pas pour faire condamner qui que ce soit, non, parce que la Côte d’Ivoire a besoin de tous ses enfants, je l’ai fait pour que la vérité soit sue de tous, pour que chacun puisse tirer profit de tout ce qui a été dit ici, afin que plus jamais, plus jamais, plus jamais, notre pays ne retombe dans les abîmes de l’histoire. Je l’ai fait Mr le Président, sans contrainte, en toute liberté, et en évitant de me camoufler, parce que quelqu’un l’a souligné dans cette salle, quand on n’a rien fait on n’a pas peur de la justice », moi je dirai « quand on a la vérité à dire, on ne se cache pas ».
Je voudrais avec votre autorisation, là ce n’est pas politique, avec votre autorisation et très respectueusement en me mettant sous votre couvert Mr le Président, demander pardon, au nom de toutes les forces de défense et de sécurité, que j’ai eu ainsi l’insigne honneur de commander, et en mon nom personnel, demander pardon dis-je donc à toute la communauté Ivoirienne pour le désagrément que nous avons pu causer pendant la crise post-électorale, souhaiter nos sincères condoléances à toutes les familles qui ont perdu un être cher, et un prompt rétablissement à tous ceux qui sont blessés.
Je vais terminer là tout en demandant Mr le Président que Dieu vous bénisse, bénisse mesdames et messieurs les membres de la cour, bénisse le Président Laurent Gbagbo, et mon frère Charles Blé Goudé et demander au Seigneur, Mr le Président, de vous inspirer pour que le moment venu, il puisse vous accorder la sagesse de Salomon.
Je vous remercie. »
Général Philippe Mangou