Koné Katinan : les limites de l’injustice à la CPI mises à nu
Je suis dans la certitude parce que la libération du président Laurent GBAGBO et du ministre Ble Goudé relève de la nécessité absolue.
Koné Katinan dans un interview paru aujourd’hui.
KONE KATINAN
Il y a bien longtemps que moi , j’ai dépassé le niveau du simple optimiste .Je suis dans la certitude parce que la libération du président Laurent GBAGBO et du ministre Ble Goudé relève de la nécessité absolue au triple plan de la morale, du droit et de la politique.
Vu sur le plan de la morale, je me pose la question de savoir comment la procureure de la CPI arrive à supporter le poids de l’injustice d’incarcérer un homme de 72 ans , qu’elle sait pertinemment innocent. Chaque être humain à une limite. C’est notre conscience qui détermine la limite de l’immoral qui est en chacun de nous. Madame Bensouda finira par atteindre ses limites de ce qui est immoralement acceptable pour elle, surtout qu’au niveau du droit, elle a joué sans succès toutes ses cartes. En effet, en tant que juriste, j’ai eu honte de moi même ces derniers jours. La corruption du droit a atteint des limites de l’imaginable à la CPI, avec les conclusions des experts commis par le bureau du procureur pour soutenir sa thèse .
Je me demande comment après la fausse vidéo filmée au Kenya , et versée à charge par le procureur comme preuve des exécutions sommaires perpétrées par des pro GBAGBO en cote d’Ivoire, après les résultats des experts en génétique, qui relèvent toutes les incongruités et étayent la falsification des pièces justifiant les poursuites contre le président Laurent GBAGBO et le ministre Ble Goudé, la procureure peut-elle continuer ce procès sans entamer la crédibilité de la CPI? Mais rappelez vous ce que j’ai dit ci haut. C’est toute la corruptibilité du système qui est mise à nu.
Memel Lafoi