« Ouattara a échoué parce que le système qu’il sert est mauvais »
Interview exclusive Koné Katinan Justin, Porte-parole du Président Gbagbo :
S/S Interview Kat (Soir Info 10/06/17)
• « Il y a quand-même quelque chose de paradoxal que des gens fuient un pays riche »
• « Ceux qui ont les armes de l’Etat braquent l’Etat en plein jour… »
• « Il manque de l’audace et de la cohérence à nos dirigeants »
• « Je trouve scandaleux la privatisation de la Bni »
• « La dette est une bombe que nous laissons aux générations futures »
• « Il n’y a aucune satisfaction à tirer d’une politique d’endettement surdimensionnée »
• « Le système qui a placé Ouattara à la tête de l’Etat est sans pitié pour les pauvres »
• « Les mutins ont été nourris de la propagande, ignorant tout »
• « Des promesses ont été faites aux mutins sur la base de la propagande »
• « Ceux qui sont heureux d’avoir perçu indument 12 millions de F Cfa n’ont eu qu’une gloire éphémère… »
Il n’a pas trahi sa réputation d’homme politique particulièrement critique. Le Vice-président du Front populaire ivoirien (Fpi-camp Sangaré) et Porte-parole de Laurent Gbagbo, Koné Katinan Justin, assène, depuis son exil, dans la première partie de cette interview réalisée via internet, ses vérités…
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Soir Info : Le gouvernement ivoirien vient de réduire son budget et s’apprête à solliciter le marché financier européen pour un emprunt de 1000 milliards de F Cfa. Quels commentaires cela vous inspire ?
KONE Katinan : – Mon premier commentaire est que la Côte d’Ivoire a besoin d’une véritable politique de gouvernement et non de la magie ou d’une quelconque approche messianique. Depuis 1990, l’on nous a fait croire qu’il fallait un messie pour sauver notre pays. Ce messie nous a d’abord été recommandé, ensuite vivement recommandé avant de nous être imposé pour, disait-on, sauver notre pays incapable de juguler une crise économique. Le messie est bien là, à l’œuvre depuis 2011, après avoir été à la manette en vain de 1989 à 1993. Mais les résultats sont là.
Quels sont ces résultats, selon vous ?
– Malgré la propagande, les résultats sont bien là, têtus. La crise est encore là, elle se bonifie de jour en jour. Parce qu’il s’agit d’une crise structurelle et non conjoncturelle. Elle est la résultante d’un choix ou du moins d’un système étouffant qui allie politique, media, copinage et autre délits d’initiés dans divers cercles concentriques regroupés autour de divers courants plus ou moins ésotériques, les uns plus immoraux que les autres, fonctionnant dans une logique de corruption. C’est avec ce système qu’il faut rompre. Il faut de l’audace pour le faire. Nous changerons tous les jours les hommes à la tête de nos Etats, la situation n’y changera pas. La France est à son 3ème président en 10 ans. Je ne crois pas que Sarkozy ou Hollande soient des incapables, mais c’est le système qu’ils servent qui est en panne et je ne suis pas plus optimiste pour Macron malgré son énergie juvénile. Pour tout dire, Ouattara a échoué parce que le système qu’il sert est mauvais. Il en sera ainsi aussi longtemps que nous n’aurons pas décidé d’affronter ouvertement le système. Il faut rompre avec ledit système.
Votre jugement semble sévère alors que beaucoup d’observateurs disent que Ouattara a boosté l’économie ivoirienne avec des taux de croissance forts pendant les 5 ans, qu’il a réalisé beaucoup d’infrastructures et a embellie Abidjan !
– Soit. Alors expliquez-moi pourquoi les populations crient famine ? Dites-moi pourquoi la Côte d’Ivoire est le premier point de départ des migrants qui périssent dans la méditerranée ? Pourquoi ses propres alliés se mutinent tous les jours ? Il y a quand-même quelque chose de paradoxal que des gens fuient un pays riche au point de prendre des risques mortels. La situation de la Côte d’Ivoire est l’exemple type de l’alliage politico-médiatique dont j’ai parlé ci-dessus. C’est un système qui vend des illusions. Ce sont des VI pour parler comme les Ivoiriens. Ce système priorise le beau, le sensationnel au détriment de l’efficace. Toutes les années qui succèdent à une crise politico-militaire, comme celle qu’a vécue la Côte d’Ivoire, sont toujours des années de forte croissance. L’économie ayant été comprimée pendant plusieurs années, la fin de la crise fait l’effet d’un ressort. C’est connu. Si nous imaginons une échelle de richesse qui part de moins infini a plus infini avec un point neutre comme point de repère nous comprendrons mieux ce qui nous arrive. S’il n’y avait pas eu le coup d’Etat, nous serions par exemple actuellement à + 100 sur l’échelle de richesse.
Voulez-vous dire que le coup d’Etat de 1999 a compressé la richesse de la Côte d’Ivoire ?
– Le coup d’Etat et la rébellion de 2002 à 2011 ont compressé la richesse du pays à + 50 au lieu de 100 normalement attendu. Si après la guerre, nous nous retrouvons à + 60, il y a effectivement une croissance de 10 par rapport à 2011. Mais nous sommes encore très loin des + 100 que nous aurions atteint. Parallèlement, les nombreuses crises ont accru les besoins de la population, lesquels besoins ne peuvent être satisfaits malgré la croissance relative observée. C’est très simple à comprendre. En ce qui concerne notre pays, tous les parrains ont accouru au chevet de leur cheval pour justifier a posteriori l’inadmissible. La propagande qui a entouré ses éphémères succès n’a servi que de justification de la violence qu’ils ont servie aux Ivoiriens. Mais la réalité est là.
Vous vous basez sur quoi pour le dire ?
– Les revenus des paysans ont chuté drastiquement, les étudiants se plaignent de leurs conditions de travail, les salariés crient famine, et ceux qui ont les armes de l’Etat braquent l’Etat en plein jour pour réclamer leur part d’une croissance qui n’existe en réalité pas. On ne ment pas à une population sur des questions qu’elles ne comprennent pas. Sinon le mensonge vous rattrape et c’est ce qui se passe dans le pays.
On vous qualifie de radical dans certains milieux. Est-ce votre jugement de la situation ne traduit pas ce radicalisme ?
– J’entends souvent dire ça et j’en ris. Dites-moi en quoi ce que je dis est l’expression d’un radicalisme ? Moi, je suis pour les vraies solutions aux problèmes posés. Si dire qu’il faut rompre avec le système qui nous appauvrit est faire preuve de radicalisme, je l’assume. Dans notre vie de tous les jours, plus l’on louvoie avec les problèmes, plus ils se complexifient. La situation des économies des pays de l’Afrique est scandaleuse. Ce scandale prend des proportions énormes en Afrique francophone. Tout le monde le voit, tout le monde le sens et personne ne veut en parler à forte raison en sortir.
Dites-moi, qui oblige nos pays à conserver la structure et l’infrastructure économiques héritées de la colonisation ? Il y a des questions simples que l’on doit se poser. Pourquoi, depuis plus de 50 ans, les pays producteurs de cacao dont les deux plus grands sont voisins n’ont jamais interdit l’exportation des fèves de cacao ? Pourquoi, l’Algérie est riche de son pétrole et le Gabon est pauvre du sien ? Pourquoi la Côte d’Ivoire ne peut sortir son économie de la logique cacaoyère ? Pourquoi le Ghana et la Côte d’Ivoire, deux pays historiquement, sociologiquement et géographiquement intimement liés, sont obligés de se battre pour le compte de multinationales dans l’affaire du pétrole qui les oppose au lieu de trouver une solution de sagesse qui serve les deux peuples frères ? Ce sont des questions simples qu’il faut se poser.
Quelles réponses donnez-vous à ces questions ?
– Mais, ce sont les réponses que je donne qui font de moi, selon leur lecture, un radical. Les réponses se résument en une seule. Il manque de l’audace et de la cohérence à nos dirigeants qui se complaisent dans un système économique étouffant pour nos pays. Le manque d’initiatives courageuses nous rend consommateurs d’idées conçues contre nos intérêts.
Soyez explicite !
– Je vous donne quelques exemples. En 1906, les colons français ont introduit un droit foncier et domanial absurde : le droit de l’immatriculation qui pose le postulat de départ totalement faux qui nie l’existence de tout droit foncier antérieur à la colonisation. Malgré la farouche résistance que lui oppose le droit traditionnel, ce droit d’immatriculation est maintenu contre vents et marées. Depuis lors, la dynamique foncière est bloquée par cette trouvaille monstrueuse que les colons britanniques ont expérimentée avec succès en Australie, après avoir exterminé les populations autochtones de cette partie de l’hémisphère sud du globe. Il est quand même difficile de comprendre qu’un pays, qui fonde toute sa politique économique sur l’agriculture, continue d’appliquer un droit foncier qui bloque la dynamique foncière. Il faut sortir du droit de l’immatriculation et laisser le droit coutumier prospérer surtout qu’il a démontré toute sa capacité de résistance. Il convient tout simplement de l’encadrer par un cadastre performant.
Que dites-vous du système bancaire et financier ?
– Avec un taux de bancarisation d’à peine 16 %, la Côte d’Ivoire, pourtant leader de la zone Uemoa en la matière, fait piètre figure devant les pays anglophones ou ceux du Maghreb. Ce taux est de plus de 35% au Ghana, de plus de 50% au Nigéria, plus de 60% en Tunisie et au Maroc. La conséquence, c’est que le taux de distribution de crédit est plus faible en Côte d’Ivoire que dans les pays ci-dessus désignés. Ce taux est mal réparti puisque les ménages s’en sortent avec la part congrue et les multinationales opérant dans le café cacao bénéficient de la part du lion.
Et, quelle en est la raison ?
– La raison est simple. Toute la politique bancaire est dirigée et contrôlée de l’extérieur. Les banques entièrement contrôlées par des capitaux étrangers se battent pour avoir une bonne place de la niche cacaoyère et le reste n’est pas leur problème. C’est pourquoi, je trouve scandaleux la privatisation de la Bni et il est tout aussi scandaleux l’absence d’une banque véritable d’investissement de l’agriculture dans un pays qui tire l’essentiel de son économie de l’agriculture. Au bilan, les paysans d’Arikokaha continuent de cultiver la terre avec les houes, outil ancestral. Le planteur de Tipa Tipa n’a que sa machette pour travailler son champ de cacao. D’où la population paysanne nombreuse qui se partage les revenus de ce secteur et qui au bout de compte s’en sort individuellement avec des miettes. Voilà l’une des explications de la pauvreté qui frappe le pays malgré les croissances folles annoncées. Pour la monnaie, n’en parlons pas. Le Cfa, c’est tout simplement nauséeux.
Qu’est ce qui fonde ce jugement, pour le moins, sévère ?
– Du point de vue de la fiscalité, nos frontières poreuses rendent nos finances vulnérables et nous obligent à recourir à la politique de l’emprunt sans limite. A ce propos, selon l’institut américain de recherche, Global Financial Integrity, dans son rapport de 2013, de 1970 à 2010, ce sont plus de 1 800 milliards de dollars américains (environ 900 000 milliards de F Cfa, Ndlr) qui ont été frauduleusement détournés de l’Afrique en utilisant les différentes failles de nos systèmes fiscaux. Le Fmi abonde dans le même sens même s’il minimise la portée de cette fraude. Il la chiffre, pour la même période, à environ 854 milliards de dollars américains (427 000 milliards de F Cfa, Ndlr). La fondation Thabo Mbeki, dans ses conclusions sur le phénomène de la fuite des capitaux africains, ne dit pas autre chose. Cette fuite de capitaux constitue une vérité désormais admise par tous. Pendant ce temps, pour la même période, le cumul de la dette extérieure de toute l’Afrique réunie se situe à environ 250 milliards de dollars (125 000 milliards de F Cfa). Donc, l’Afrique s’est laissée détroussée au bas mot 854 milliards pour emprunter 250 milliards.
Quel commentaire cela vous inspire ?
– Quand l’on n’a aucun contrôle sur son infrastructure économique de base, on se condamne soit même à la pauvreté. C’est ce système qu’il faut remettre en cause. Moi je suis pour ceux qui militent et qui travaillent ardemment à en sortir. Dans ces conditions si le dire, c’est faire du radicalisme, alors je suis radical. Je l’accepte et je l’assume.
Le gouvernement ivoirien espère récolter 1 000 milliards de F Cfa sur le marché européen des obligations connu sous le nom d’euro bonds. N’est-ce pas là la preuve de la confiance qu’inspire la Côte d’Ivoire au marché financier international?
– Allez-y demander à la Grèce et à l’Argentine que vaut la confiance de ce milieu. Moi, ce n’est pas leur confiance qui m’intéresse, c’est celle des Ivoiriens qui m’intéresse. C’est à eux qu’il faut expliquer le danger et la perversité de l’endettement à outrance pour un pays à très faible production économique interne. Sur cette question, pour ne pas rendre les choses compliquées à comprendre, je voudrais faire deux remarques. Premièrement, il y a un ratio que très peu de personnes, de bonne ou de mauvaise foi, y font référence. C’est le ratio de la dette sur l’investissement. Ce ratio a l’avantage de préciser pour une période donnée, l’apport des emprunts dans les investissements réalisés. Il est connu des étudiants de première année de comptabilité et d’économie que les ressources à long terme doivent se contrebalancer par des emplois à long termes également.
Que faut-il comprendre par cela ?
– En d’autres termes, il est incorrect d’emprunter à long terme pour satisfaire des besoins à court terme. Celui qui emprunte à sa banque 10 millions de F Cfa pour juste acheter des sacs de riz et les consommer est un mauvais gestionnaire. Le ratio ci-dessus indiqué est un facteur très important pour connaître où va l’argent des lourdes dettes que l’on laisse à la postérité. Alors que pour un pays comme le Ghana, ce ratio, pour le cumul des années 2012 à 2015, se situe autour de 76%, en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, pour la même période, il est d’à peine 36%. Cette période correspond à la première phase triennale du programme que le gouvernement a conclu avec les bailleurs de fonds. Quand l’on sait que cette période coïncide avec le point d’achèvement du Ppte synonyme de réduction substantielle de la dette ivoirienne, il y a matière à s’interroger sur où va l’argent des dettes que nous contractons. A cela, il convient de s’interroger sur l’opportunité de l’emploi qui est fait de l’argent de la dette. Le gouvernement veut construire un métro à Abidjan.
Mais, un métro, c’est quand même important pour une métropole comme Abidjan non !
– Un métro, ça fait beau à entendre à Abidjan, mais est-il opportun de faire un métro à Abidjan ? Si le souci du gouvernement est d’étoffer le transport à Abidjan, il me semble juste, par exemple, de corriger les faiblesses des rails existants depuis Agboville jusqu’à Port-Bouet. Si l’on veut, ces rails peuvent être prolongés jusqu’à Bassam. Il y a déjà des stations de trains à Agboville, à Anyama, à Abobo, à Adjamé, au Plateau, à Treichville. Il suffit d’étoffer ces stations pour régler une bonne partie du transport des populations de la Côte d’Ivoire et de ses environs. Mais le métro fait plus émergent qu’un train, mais moins efficace.
Quelle est votre deuxième remarque ?
– La seconde observation a trait au danger que représente le nouveau système d’endettement. Dans le système précédent, une bonne partie des dettes était des dettes bilatérales entre Etats ou des fonds appartenant à des Etats. Ces prêts avaient des périodes de maturité très longue assorties d’intérêts très faibles. Le marché financier actuel n’est pas dans cette logique. Les délais sont courts et les taux d’intérêts sont plus élevés. La conséquence est que les emprunts sont plus chers et les délais de remboursement très courts. Donc quiconque emprunte pour investir dans des secteurs non productifs, s’inscrit dans la logique de « déshabiller Pierre pour habiller Paul », une sorte de serpent de mer. Plus grave, le fait que ces marchés financiers soient alimentés par des particuliers et non les Etats, il n’y a aucune chance qu’un jour l’on nous abandonne ces dettes comme l’on l’a fait dans le cadre du Ppte. Il y a donc lieu de faire plus attention.
La dette est une bombe que nous laissons aux générations futures. Il n’y a aucune satisfaction à tirer d’une politique d’endettement surdimensionnée. La priorité absolue est de corriger la structure et l’infrastructure économique interne afin d’améliorer la production à forte valeur ajoutée au lieu de rester collé à la logique d’exportation brute de matières premières. Le reste est une fuite en avant qui sera fatale à notre économie. Donc les acteurs du marché financier international et le peuple ne peuvent apprécier les choses de la même façon.
Comment réagissez-vous au bilan officiel de 5 morts et d’une vingtaine de blessés enregistrés, mardi 23 mai 2017, lors de la manifestation des ex-combattants démobilisés à Bouaké ?
– Vous avez dit 5, d’autres sources avancent des chiffres plus importants. Mais là n’est pas le problème. C’est le résultat de la propagande qui est servie aux Ivoiriens pour cacher la réalité d’un échec prévisible. Regardons les protagonistes des dernières mutineries.
Il y a d’un côté, le chef de l’Etat. Il a servi à ses militants pendant plusieurs décennies une approche messianique de sa personne. Il s’est présenté comme l’homme le plus riche, aux réseaux de bienfaisants internationaux qui n’attendent que son arrivée au pouvoir pour transformer l’enfer des Ivoiriens en jardin d’Eden perdu. Bien ! Ses amis l’ont effectivement aidé à se hisser au sommet de l’Etat. Mieux ses amis disent qu’il a réussi parce que le pays est devenu riche. Mais le système qui l’a placé à la tête de l’Etat, qu’il doit servir absolument en toute circonstance de temps et de lieux, est, comme je l’ai dit plus haut, sans pitié pour les pauvres.
Et de l’autre côté, il y a qui ?
– De l’autre côté, il y a les mutins. Ils ont été nourris de la propagande, ignorant tout ; ils ont cru en lui au point de se constituer en corps de mercenaires à son service. Des promesses leur ont été faites sur la base de la propagande. Au bout du compte, rien n’a marché. Ils se retrouvent dans une situation pire que celle qu’ils croyaient combattre. La vie est encore plus chère qu’avant, leur quotidien se dégrade. Alors ils se souviennent de ce qu’on leur avait dit et promis. Ils ont les armes, ou du moins savent les manier puisque c’est la seule chose qu’on leur a enseignée pendant une décennie. Donc, ils agissent conformément au double contrat qui a été conclu avec eux. D’abord contrat de confiance né de la propagande avant et après la prise de pouvoir et, ensuite, celui réellement passé avec eux. Or Ouattara est là pour le système qui nous exploite tous, que nous soyons du nord, du sud, de l’est, de l’ouest, du centre, musulmans, « cafris » ou « boussoumans », chrétiens ou « bossonistes », Ivoiriens ou Burkinabè. C’est ensemble qu’on doit combattre ce système et rompre avec lui. Ouattara ne pourra rien changer dans leur vie parce qu’il est du système. Ceux qui sont heureux d’avoir perçu indument 12 millions de F Cfa n’ont eu qu’une gloire éphémère en plus de faire face au regard méprisant des Ivoiriens. C’est triste, mais c’est la réalité.
Réalisée par Hervé KPODION
Source : SOIR INFO
AFRIKANEWSGROUP
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