CPI, quelques citations du Général Guai Bi Point

Guiai Bi Poin : Un jour j’ai été appelé dans le mois d’Aout au téléphone par un conseiller du ministre de La Défense qui m’a dit qu’il y a des représentants de La CPI qui souhaitaient s’entretenir avec moi. Quelque temps après il m’a mis en contact avec un certain Mr Bah qui dit appartenir à la CPI. Je ne porte aucune opposition. J’accepte donc de le rencontrer. Je le rencontre et me pose des questions sur la crise . Je lui donne des réponses. Plus tard, j’ai reçu une information de quelqu’un qui m’a dit que les autorités ivoiriennes furent saisies par la CPI et celui qui m’a interviewé selon le motifs que les réponses données lors de l’entretien ne furent pas satisfaisantes , selon le niveau de responsabilités que j’occupais.

Me Altit : Pourquoi Monsieur le témoin lorsqu’en 2012 , la défense du président Laurent Gbagbo a voulu vous rencontrer , vous n’y avez pas fait droit ?

Guiai Bi Poin : Quand j’ai reçu l’information , je me suis référé à mon avocat qui est ivoirien. Puisque je ne savais pas quoi faire car j’avais déjà commencé les interrogations avec le bureau du procureur. C’est ainsi que mon avocat m’a dit de continuer dans ce cas avec le bureau du procureur. C’est donc mon avocat qui me l’a notifié. Et moi aussi ça ne me posait pas de problèmes parce que , pour moi , témoigner à la CPI par le biais du procureur , ne veut pas dire que je suis son témoin ou que je vienne témoigner contre le président GBAGBO. Je viens témoigner pour dire ce que je sais et non accuser quelqu’un. Que je sois témoin du procureur ou de la défense , pour moi ça n’a pas d’importance. L’important pour moi c’est de dire la vérité et ce que je sais au prétoire.

Avec le témoignage du Général Guiai Bi Poin, on a finalement compris Comment Fatou Bendouda et son Bureau ont obtenu les dépositions: Menaces, intimidation, vols de documents administratifs, signatures de faux procès verbaux…En Clair c’est ce que voulait Ouattra que les enquêteurs ont fait dire aux témoins…pendant les « enquêtes »(d’ailleurs bâclées par une procédure expéditive).

Au procès qui est public et traduit en 12 langues, les plus parlées du monde, les témoins, surtout les Généraux disent ce qu’ils ont vécu en tant que acteurs majeurs des faits jugés…Par leurs témoignages ils ont cassé les derniers pans du puzzle…Et le fameux « plan commun s’est évanoui… » C’EST POURQUOI NOUS DISONS QUE C’EST UN FAUX PROCÈS.

Massacre des populations : Guiai Bi Poin parle du rôle des étrangers, de Loss et de Ouérémi.
Guiai Bi Poin: “Les dozos font partie de ceux qui nous attaquent. C’est connu de tous. C’est depuis 2002. Les combattants originaires des pays voisins, c’est depuis 2002”
Concernant les crimes des forces pro Ouattara, Guiai Bi Poin a cité le massacre de Duékoué et de Yopougon dont il a entendu parler.
Guiai Bi Poin: “Les faits qui se sont déroulés à Duékoué, toute la Côte d’Ivoire sait et la communauté internationale sait… Les forces qui nous attaquaient s’en sont pris aux populations, les populations guéré et il y a eu beaucoup de tués, des maisons incendiées. Il y a eu des femmes et des enfants tués. C’étaient des populations qui habitaient dans leurs villages qui ont été tués”.
Pour l’identité des auteurs de ces massacres, Guiai Bi Poin a cité Amadé Ouérémi et le commandant Loss.
Guiai Bi Poin: “C’est un ressortissant burkinabé, Ouéremi, et aussi un autre chef militaire de l’époque qui était en service en man, lui est ivoirien et s’appelait Loss. Ces informations sont disponibles de façon publique”.

Me Jennifer Naouri , la belle go de l’équipe de défense de Laurent GBAGBO , a montré 7 documents au témoin , en ce début d’après midi afin d’avoir confirmation ou infirmation de sa part. Ces documents traitaient :
* Le bombardement des positions des FANCI par les hélicoptères de l’armée francaise et de L’onuci
* La présence de rebelles lourdement armés à Bouaké , dont 300 burkinabè , qui commettaient des tueries et des exactions sur les populations et qui progressaient sur Abidjan.
* La présence de rebelles à Vavoua pilotés par Koné Zakaria et Wattao qui eux aussi commettaient des tueries et progressaient sur Abidjan .
* L’embuscade des rebelles et des FRCI au premièr point statique des FANCI au premier pont Sable de yopougon et dont il ya eu 7 blessés du cote des Fanci et 3 morts du côté des rebelles.