Le ministre Cissé Ibrahim Bacongo est en verve !
Le ministre Cissé Ibrahim Bacongo fait du tac au tac… Lisons !!
« Dans une déclaration, dont il est coutumier du genre, diffusée par la quasi-totalité de la presse nationale, un certain Joël N’Guessan, ci-devant Porte-Parole du RDR, a cru devoir et pouvoir répondre à plusieurs interviews accordées à différents organes de la presse nationale par CISSE Ibrahim Bacongo s’inquiétant de la situation de son parti, le RDR, dans la perspective de 2020.
Ce faisant, celui qui porte plus sa propre parole que celle du RDR, n’a pas failli à sa réputation de trapéziste de haut vol, en s’indignant d’injures faites à «ses» militants et non à ceux du RDR, après avoir failli s’étouffer de félicitations émues adressées verbalement à celui qu’il s’épuise à vouloir livrer à la vindicte populaire. Et oui, le prototype de cadres et de responsables politiques, sans engagement, ni ferveur, sans foi, ni loi, livrés à tous les vents, dont le parti souffre des comportements empruntés et des discours à mille entrées et mille sorties.
Question, au nom et pour le compte de quels cadres et militants du RDR Joël N’Guessan parle-t-il, presque le trémolo dans la voix, pour ne pas dire sous sa plume ? De quelle légitimité, historique ou autre, se prévaut-il pour répondre à CISSE Ibrahim Bacongo, en parlant du RDR, de ses combats, de ses martyrs, de sa mémoire, de ses victoires ?
Passons ! Passons également sur les rodomontades déjà entendues en d’autres temps, en d’autres lieux et dans d’autres bouches, du genre «avant et pendant le Congrès, des vérités seront dites ; il faut qu’on se dise qui a fait quoi ou non pour les militants».
Sauf à rappeler à Joël N’Guessan et ses marionnettistes qu’aucun cadre du parti ne devrait pouvoir se targuer d’avoir fait ci ou ça, à titre personnel, pour tel ou tel militant.
Pourquoi ? Simplement parce que ce sont les positions que nous occupons, grâce à notre engagement dans le parti et au service de la cause qu’il défend, qui nous permettent de faire la courte échelle à nos militants, sous la forme d’un retour sur les investissements intellectuels, matériels, moraux, politiques et psychologiques qu’ils ont consentis.
Arrêtons-nous plutôt sur les propos de CISSE Ibrahim Bacongo qui ont provoqué l’ire de Joël N’Guessan et de ses donneurs d’ordre, à savoir que les réunions du Bureau Politique accueillent «les vendeurs de cigarettes, les vendeuses d’arachides et de pois sucrés et des artistes…» CISSE Ibrahim Bacongo crie, haut et fort, dans les oreilles de Joël N’Guessan et de tous les Joël N’Guessan, en répétant que seuls les membres statutaires du Bureau Politique doivent prendre part à ses réunions, à l’exclusion tout particulièrement des vendeurs ambulants de cigarettes, d’arachides et de pois sucrés et des artistes comédiens ou musiciens, qui sont les bienvenus dans les meetings. Il s’agit, ni plus, ni moins d’appeler au respect des instances et des structures du Parti et de leurs membres.
L’appartenance à une instance du parti sanctionne un mérite. C’est pourquoi, le titre de membre d’une instance donnée dans certains partis est exhibé sur des cartes de visite. En d’autres termes, pour que le Président du Comité de Base, le Secrétaire de Section, le Commissaire Politique, le Secrétaire Départemental, etc, donnent le meilleur d’eux-mêmes, aux postes qu’ils occupent, il faut que les positions hiérarchiques supérieures immédiates représentent quelque chose à leurs yeux. Sinon, quel intérêt auraient-ils à se dépenser sur le terrain, s’ils pouvaient accéder, sans peine ni péril, à tous les postes, électifs ou nominatifs, au sein du parti.
Enfin, laissons Joël N’Guessan et consorts, l’un à sa catéchèse de nouveau converti non repenti sur la lutte des militants du RDR dont il n’a aucune mémoire, les autres, sans mémoire, qui n’ont rien appris ni rien oublié, à leurs discours politiques datés et ténébreux. Que toute la camarilla, tous les frileux et autres scénaristes de mauvais films se rassurent !
CISSE Ibrahim Bacongo n’a pas l’âme d’un traitre. Le RDR est chevillé à son âme. Il n’a pas et n’a jamais eu, depuis 1994, un autre ailleurs politique où aller. C’est donc par instinct de survie qu’il donne de la voix, pendant qu’il est encore temps. N’en déplaise aux gardiens du temple pro-domo et aux colporteurs de mauvaises nouvelles. »