en route vers un coup d’état (anti)constitutionnel !
Un adepte de Soro témoigne :
Par curiosité je me suis rendu au stade FHB dans le seul but de me faire ma propre opinion concernant l’ambiance autour de l’investiture du candidat du rhdp. Avant tout propos je vous informe que je suis soroiste, toutefois je m’efforcerai d’être le plus objectif possible.
Tout d’abord il faut reconnaître qu’il y avait foule. Et comme vous connaissez nos frères, il y avait assez de désordre aux abords du stade. Ce qui m’a découragé à y entrer. J’y suis entré tout de même, j’ai pu jeter un coup d’œil dans l’enceinte et je suis ressorti.
A ce moment précis une bonne partie des virages était clairsemée. Mais les gens continuaient d’entrer donc ça ne m’étonnerait pas que que le stade soit plein par la suite.
Cependant, ce qui m’a le plus choqué, déçu et gêné, c’est la « composition » de cette foule. On n’entend personne parler français (en dehors des officiels).
Rien que le dioula. On se croirait à la gare d’Abobo ou Adjame. Une foule monocolore. En tout cas moi j’étais gêné.
Ce candidat qu’on va investir est il le candidat d’une seule région ?
Est ce le candidat d’une ethnie ?
Après 10 ans de pouvoir, Ouattara n’a t’il pas réussi à adhérer les autres tribus de ce pays à son projet ?
Avec cette histoire de rhdp je m’attendais à voir une foule hétéroclite composée de dioula bien sûr, mais aussi de Baoulé, d’agni, akye…
Mais non aucun « kobala ».
Et ce qu’il m’a été donné de voir m’a fait peur pour l’avenir de ce pays…
Vous pouvez bien censurer ce post mais je vous assure que vous aurez tort de le faire. C’est juste un compte rendu que je fais.
Il est temps d’arrêter avec cette politique de l’autruche et de poser les vraies problème de ce pays. Le pays est vraiment divisé. Et le vrai chantier reste l’unité nationale. La cassure est trop visible.et les évènements actuels ne font que la confirmer
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La journée résumée par connectionivoirienne
Ouattara estime que ceux qui s’opposent à sa candidature ont « peur » de lui
Le président ivoirien Alassane Ouattara a estimé samedi à Abidjan que ceux qui s’opposent à sa candidature pour un troisième mandat « ont peur » de l’affronter dans les urnes le 31 octobre, lors de la cérémonie de son investiture.
« Ils ont peur ! Ce sont des peureux. On n’a pas besoin de couper des arbres, casser des voitures, brûler les maisons, instrumentaliser les jeunes. Allons-y aux urnes et les Ivoiriens vont nous départager », a dit M. Ouattara, ajoutant que les opposants « savent qu’ils ne peuvent pas gagner contre » lui.
Il a réaffirmé que l’opposition fait une « interprétation erronée » de la Constitution de 2016, car elle lui permet d’être candidat en dépit de ses deux mandats épuisés et « tous les observateurs de bonne foi savent bien qu’étant dans la IIIe République, il n’y a pas de rétroactivité ».
« Qu’ils arrêtent d’intoxiquer les Ivoiriens, de créer la violence. (…) Il faut que certains comprennent qu’en Côte d’Ivoire le temps des coups d’Etat est passé, le temps d’accéder au pouvoir par accident est passé », a poursuivi le candidat du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, pouvoir).
Faisant un clin d’œil à ses prédécesseurs Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié (dont le dernier cité est lui aussi officiellement candidat), Alassane Ouattara a affirmé que des personnes qui « n’ont pas travaillé depuis 10 ans » pour l’un et « 20 ans » pour l’autre, ne peuvent « rien apporter » à la Côte d’Ivoire
« Je vous donne l’assurance que la violence ne passera pas. Je suis là pour protéger les Ivoiriens (…) Ceux qui voudront s’engager dans la violence auront de nous nouvelles« , a mis en garde M. Ouattara, qui dit vouloir « la paix pour tous (ses) concitoyens, la justice dans l’union et la responsabilité ».
Depuis l’annonce, le 06 août, de la candidature du chef de l’Etat, les leaders de l’opposition ont exprimé leur vive protestation contre cette décision jugée « inconstitutionnelle » et des manifestations de contestation (parfois muées en affrontements intercommunautaires) ont éclaté dans diverses localités du pays, faisant officiellement six morts, 173 blessés, environ 1.500 déplacés internes et 69 interpellés.
Alerte info/Connectionivoirienne.net