33 ème témoin : retranscription de notes prises sur les réseaux sociaux
Me ALTIT FAIT CRAQUER LE TEMOIN DES LE DEBUT DU CONTRE-INTERROGATOIRE.
Les séquences videos de ce jour 20 fevrier 2017 à la CPI
Video1 https://m.youtube.com/watch?v=7hsuFcenSvY
Video2 https://m.youtube.com/watch?v=6g5phjX9AzE
Video3 https://m.youtube.com/watch?v=4n2t2PMTCcY
Video4 https://m.youtube.com/watch?v=08atlTjEWgE
Video5 https://m.youtube.com/watch?v=93SiQrqtwT8
Video6 https://m.youtube.com/watch?v=xAEUShc7yeo
Fier Ivoirien II
C’est le début du contre interrogatoire avec Me Altit. Me altit avec toute sa maestria vient de soutirer une information capitale au témoin.
La défense: Qui vous a demandé de venir témoigner ?
Témoin: Les enquêteurs ont eu mon numéro de téléphone je ne sais pas comment ?ils m ont appelé j’en ai référer à ma hiérarchie le ministre Hamed Bakayoko , Qui m à demandé de répondre à la convocation
Bredou m’bia : << La crise de 2011 est le prolongement de l’agression de 2002. En 2002 le pays fut sauvagement agressé. C’était la rébellion. Ceux qui se sont prononcés sont Soro Guillaume , Soumaila Bakayoko , Chérif Ousmane et Wattao. Ces derniers sont aujourd’hui les maîtres de l’armée ivoirienne. Soro est le PAN , Chérif Ousmane commandant du BCP et Wattao commandant de la GR… Ceux qui ont fait la rébellion sont ceux qui sont à la tête aujourd’hui..>>
Ça va chauffer. Ça ne fait que commencer.
Léo Cote d’Ivoire II
#CPI / procesdelahonte
Maître Altit: -Est ce que vos communications était écoutées par les services secrets français?
Bredou MBIA: – à ce sujet je peux confirmer que les communications de la police étaient écoutées par les services secrets Français. Parce que un jour, un français m’avais répété exactement la phrase que j’avais dite dans une de mes communication.
Pythagore Panel
C’est aujourd’hui que tu sais
Le juge Cuno Tarfusser au procureur Mac DONALD : « Dans ce procès, rien n’est clair, il ne faut donc rien affirmer »
Memel Lafoi
BREDOU M’BIA : – Pendant la crise post électorale , il ya eu beaucoup de policiers tués, au nombre de 40. Les commissariat étaient attaqués. Je ne peux dire exactement que c’était la rébellion mais c’est après la crise qu’on a vu que les masques tombèrent. Par exemple pour abobo on a sur que les attaques étaient de IB. »
Yako IB . Tu es mort donc ils vont mettre tout sur toi.
Léo Cote d’Ivoire III
#Proces de honte. #Temoin n°33[Bredou M’BIa].
Avocat de la défense:Me Altit.
Résumé.
√ nos chars ne sont pas armés
√ le char de la police vient vide , non équipe ne contient d’armes.
√ 02 chars de la BAE sont tous en panne
√ Outre la BAE aucune unité n’a eu des chars.
√ en règle générale, les commissariat de quartier n’avait pas grenade, parce que ils sont des policiers administratives.
√ nous étions sous embargo donc pas de fusil et pas de grenade.
√ depuis 2000 après le nomination du ministre Émile Boga Doudou jusqu’à la crise pas de pistolet
√ beaucoup d’attaque dans les commissariat et aussi les
√ c’est après qu’on a sur que c’était Ib qui attaquait les policiers et les commissariats
√ beaucoup policiers tués, plus 40 policiers tués.
√ sous embargo donc pas de munition
√ 300 rebellions inséré a la police.
√ La radio de la police était sous écoute par l’armée français
√ installation de la crs4 a Divo c’est pour lutter contre l’insécurité parce que divo est une zone de café cacoa .
Serge Koffi
LE BUREAU DU PROCUREUR S’EST FOUTU DE BREDOU M’BIA
Bredou M’bia : << Une fois j’étais mon bureau et les enquêteurs de la CPI m’ont appellé , me disant qu’ils enquêtent sur l’État de cote d’Ivoire plus précisément sur la dernière crise passée. J’ai donc rendu compte à mon supérieur hiérarchique , qui est le ministre Hamed Bakayoko , lui qui m’a dit de répondre à la convocation. J’ai donc répondu a leur convocation et ce jour ils m’ont interviewé en audio. Toutes les fois furent en audio et c’est a une semaine que je devrais me rendre à la Cpi qu’ils m’ont envoyé la déposition écrite. Mais pendant ce temps , il m’avait dit de ne pas dire à quelqu’un que je témoignerai à la CPI. Ils m’avaient dit de garder le silence. Chose que j’ai faite. Ils sont venus à mon bureau , je leur ai donné tous les documents nécessaires , aujourd’hui je suis étonné de certains documents provenant d’autres collaborateurs que je n’ai même pas indiqué. Peut être qu’à eux aussi ils leur ont dit de ne pas en parler a quelqu’un . Mais ces personnes , parmi lesquels figure un photographe , leur ont remis des documents sans mon consentement. C’est ce qui m’étonne à la CPI. C’est ici je me suis rendu compte de ce sale coup…..>>
On ne tente jamais de s’amuser avec le diable…quand on le fait, on récolte L’HUMILIATION.
Léo Cote d’Ivoire III
Le procès a repris avec un gros mensonge de Bredou Encore. Me altit lui demandant : << Pourquoi il y a eu des tensions au pays ces derniers temps chez les militaires? Qui étaient ils?>>
Bredou de répondre : <<Ce sont les soldats qui se sont révoltés. Ils réclamaient de l’argent.>>
Me altit : << De quel argent il s’agissait? Pourquoi les militaires réclamaient cet argent?>>
Bredou : << Je ne sais pas…>>
Même un enfant sait que c’est l’argent de la rébellion ils réclamaient.Léo Cote d’Ivoire III
Le témoin Bredou M’Bia affirme avoir refusé d’aller au Golf hôtel sur demande d’un général de l’armée française et suite à ce refus l’armée est allé le déposer dans une brousse derrière l’aéroport Félix Houphouët-Boigny.
Jean Pierre Fieglo
COMMENT BREDOU S’EST RETROUVE AU GOLF: Il explique
Bredou M’bia : << Le 31 mars 2011 j’étais au bureau et en insécurité . J’ai appelle mangou mais en vain. Je suis donc sorti de mon bureau et j’ai marché dans tout le plateau. Je voulais me rendre à mon domicile , mais là encore je serai en difficulté,. J’ai donc téléphone à un colonel de la gendarmerie française qui était le directeur de la DCI . Il a donc propose de venir au 43eme BIMA. Chose que je fis. A mon arrivé , on m’a mis dans une salle ou j’y suis resté pendant 3 jours et ou je n’avais pas le droit de sortir. Mais pendant ce temps , l’armée française bombardait les chars de l’armée ivoirienne et les rebelles au golf attaquaient les positions des policiers. J’en recevais l’écho. Le 04 mars 2011 , le général du 43 ème bima est venu me dire qu’il voulait qu’on parte au golf. J’ai refusé. Ils m’oint donc pris et m’ont déposer derrière l’aéroport. Je me suis donc réfugie. C’est ainsi que le 11 avril j’ai appelle le général Nicolas , ancien aide de camp de Bédié et directeur du CCI, et je lui ai dit que je voulais rejoindre le golf, il m’a donc envoyé un élément et une voiture . Lorsque je suis arrivé , il y avait assez de rebelles au golf….>>
Léo Cote d’Ivoire
réflexion : Et voilà ! Comme il fallait s’y attendre. C’est l’armée française qui a fait tout le travail. La police nationale n’existait plus . Les rebelles et l’armée française avaient le contrôle. Ce sont eux les pilotes du plan commun pour installer monsieur Ouattara le perdant de l’élection présidentielle de novembre 2010. Ce qui a donc causé des morts !
Gala Kolebi
Me Altit: chaque unité de police avait-elle une radio?
Non.
À l’issue de la crise, je peux confirmer que la police était écoutée.
Me Altit: vos communications étaient écoutées mais vous ne pouvez pas dire si ce sont les rebelles ou les français?
Témoin: Ce que je peux dire, c’est un français qui m’a répété ce que j’avais dit au préfet de police. Je sais pour les français
Me Altit: Qu’a fait la police après l’occupation du Nord en 2002?
Temoin: les policiers ne sont pas restés là bas
Me Altit: Qui protégeait les populations au Nord
Temoin: l’Onuci
Me Altit: Souvenez-vous de qui a été nommé premier ministre en 2007?
Temoin: il y a eu beaucoup de premiers ministres
Me Altit: Souvenez-vous que Guillaume Soro a été nommé premier ministre?
Temoin: oui
Me Altit: en quoi consistait le DDR?
Temoin: Démobiliser et réinsérer tous ceux qui ont participé au combat. Il suffit d’apporter la preuve. Apporter une arme qui est la preuve du combat.
Temoin: nous avons 300 anciens rebelles dans la police
Temoin: j’étais présent et je me souviens. Divo était une zone criminogène, zone de production de café-cacao. Il fallait une équipe aguerrie pour protéger les populations
Temoin: de mémoires, je ne peux pas dire. Mais il y a énormément d’attaques. Sans compter les policiers attaqués individuellement. Au début de la crise, moins et au fur et à mesure de la crise, énormément
Temoin : Depuis 2000, la police n’a pas d’équipement jusqu’à ce que nous arrivions à la crise
Me Altit : quand vous parlez de grenades. De quoi s’agit-il?
Témoin: quand nous parlons d’armes conventionnelles, nous parlons d’armes non létales
Me Altit: vos chars ne transportent pas de troupes…
Témoin: nos chars peuvent prendre 12 personnes… Pour nous quand nous parlons de troupe, ça peut être deux. À partir de 5, on parle de brigade.
Outre la BAE, aucune autre compagnie n’est équipée de chars. Les deux chars de la BAE étaient en panne. Mais les deux de la DMIR fonctionnaient.
Me Altit: Je parle l’armement des chars, pas de canons?
Témoins: nos chars ne sont pas armés, ils arrivent vides, les policiers montent pour le maintien de l’ordre
Témoin: en réalité, les chars de la BAE sont vides, ils sont.ordinaires. justes pour les protéger contre les projectiles, les armes de petits calibres.
Témoin: je confirme
Témoin : la moitié
Me Altitude: Effectif BAE?
Témoin: 400 à 500.
Me Altitude: effectif du SIPA
Témoin: ça tourne autour de 200…
Me Altit: Vous souvenez vous de l’effectif CRS:
Témoin: entre 500 et 600 pour CRS1 et CRS2 chacune. CRS3, 150.
Procureur: passons aux événements du 3 mars. 7 femmes sont mortes à Abobo?
Président; reformulez la question
Procureur: avez vous du connaissance des événements à Abobo?
Témoin: je voudrais vous dire qu’à partir du 3/mars 2011, la police n’existait plus à Abobo. J’ai eu vent. À l’état-major. Le chef d’état-major voulait lui même comprendre ce si s’est passé. J’ai eu vent
Le procureur confronte le témoin à ses déclarations devant le bureau du procureur « J’avais eu l’appel de Dogbo Blé pour enlever ce directeur. Moi j’estime qu’il n’a pas commis de faute. Donc, ne l’ai pas fait…. »
Question 1: Vous considérez que Youssouf Kouyaté n’a pas commis de faute
Témoin: Je confirme
Procureur: C’est lorsque le président l’a demandé que vous l’avez fait
Témoin: Je confirmeTémoin: Quand, Ahouman Nathaniel, Dogbo Blé m’ont demandé de démettre Youssouf Kouyaté, je ne l’ai pas fait. Ils ne sont pas mes supérieurs hiérarchiques. Mais quand le président l’a demandé, oui. C’est un arrêté ministériel qui l’a démis de ses fonctions.
Procureur: Vous rappelez-vous si le ministre de l’intérieur vous a demandé de le démettre de ses fonctions?
Témoin: Je vous dis que lorsque le président m’a demandé de le démettre, c’était en présence du ministre.
La raison pour laquelle les trous m’ont demandé de le démettre, c’est qu’il avait perdu son père pendant la période de guerre, il avait perdu son père, il s’est fait représenté par Chérif Ousmane, un chef rebelle. Donc, une connexion s’était ainsi établie entre les deux
Procureur: Lors de cette rencontre, y a-t-il eu des mesures particulières concernant Abobo?
Temoin: Le chef suprême des armées a voulu comprendre ce qui se passait à Abobo. Des policiers avaient été tués à Abobo. Le chef de l’État voulait comprendre.
Procureur: Youssouf Kouyaté avait le poste d’adjoint à la préfecture de la sécurité
Témoin: Kouyaté Youssouf était Le préfet de police chargé de la sécurité d’Abidjan.
Procureur: Qui vous a demandé en premier de le démettre de son poste
Témoin: Les collaborateurs du président, feu Ahouman Nathaniel, général Dogbo Blé, avant que le président lui-même ne le demande
Témoin; Faussignaux, oui, il était présent. Les autres, non.
Témoin: S’il y avait d’autres témoins, ce sont des collaborateurs
Président: Puis-je savoir qui les avait nommes? Et qui sont-ils?
Témoin: Nous sommes tous nommés par le Chef de l’Etat
Procureur: Y avait-il des autorités civiles?
Témoin: Non. C’est le grand commandement
Procureur: Avant de vous rendre à la présidence, avez-vous eu une rencontre?
Procureur: Où?
Témoin: à l’Etat-major
Témoin: Pour faire des propositions
Témoin: Quelle propositions: si possible se retirer pour éviter les problèmes.
Procureur: quelle a été la réponse de M. Gbagbo?
Témoin: il a dit « j’ai compris »
Procureur : Vous rappelez-vous avoir rencontré le président Gbagbo?
Témoin: Oui
Procureur: Vous rappelez-vous avoir rencontré Blé goudé?
Bredou M’Bia: Non
Patrick Claver Trioni
J’ai décidé de suivre dans les moindres détails BREDOU M’BIA aujourd’hui pas parce qu’il pouvait être capable de dire autre chose que la mission a lui confiée. Mais pour savoir son niveau de formation, d’instruction, de compétences, en un mot pour connaître réellement l’homme. À ce niveau je n’ai pas été déçu parce qu’il a achevé de me convaincre qu’il n’est pas intelligent et compétent…
Et mon amertume est grande ce soir en m’interrogeant: comment dans un pays comme la Côte d’Ivoire qui regorge d’officiers de Police compétents et intelligents, le Président Laurent Gbagbo a t il pu être convaincu de nommer un tel niais à la tête de la Police Nationale, après le décès du général Babi Adolphe?
« Pendant la crise tous les locaux de la Police ont été pillés « , déclare l’ex DG de la Police. Mais a la question de Me Altit comment les enquêteurs ont il eu des documents avec la personne contact, l’officier général de la Police répond que c’est lui qui a désigné le sergent en question pour qu’il donne lesdits documents parce que, selon lui, c’est ce sergent qui tenait la documentation.
NOUS SOMMES À LA CPI AU PROCÈS DE L’ABSURDEExcellence Zadi
« Le 31 mars Je suis resté au bureau jusqu’à 10h…J’ai appelé le Chef d’Etat Major sans suite… Comme j’étais en insécurité j’ai quitté Mon Bureau. J’ai marché seul dans le Plateau…Je voulais aller chez moi mais là-bas je devais être en insécurité…C’est ainsi que j’ai décidé d’aller à Port Bouet, au 43e BIMA… »
BREDOU M’BIA, DG DE LA POLICE DE CÔTE D’IVOIRE. Incroyable!
Fier Ivoirien II/
Bredou Mbia : Il y a eu au moins 40 policiers tués, et même plus parce que jusqu’à présent, il y a des familles qui viennent nous dire qu’un tel n’est toujours pas revenu à la maison.. »
Paul Kalou
Je te dis Paul Kalou. Qu’un DG de la Police ne sache pas exactement le nombre de ses éléments tués pendant la période de la crise. J’ai pitié pour sa descendance.
Excellence Zadi
Même le commandant du Centre de Commandement intégré s’était réfugié au Golf. Le CCI était composé de FDS et de rebelles. Il est aujourd’hui Commandant Supérieur de la Gendarmerie.
Alexis Gnagno
Sacré général Brindou ! Il ne ne sait pas si des rebelles étaient au Golf Hôtel ; ce qui est pourtant un fait de notoriété publique. Mais il confirme que ces derniers en provenance de L’hotel attaquaient le blocus avec des pick up équipés de mitrailleuses !
Sob Edry Brice
Les personnes que vous citez n’ont jamais été désigné par moi pour donner les documents
Témoin: Je n’ai jamais designé Yousouf Kouyaté ni les autres que vous citez d’ailleurs, certains je ne les connais même pas. Je ne sais pas qui ils sont, à remettre les documents en mon nom.
Patrick Claver Trioni
Le Général Bredou M’Bia ratrappé par son discours.
Il a révélé ce lundi lors du contre interrogatoire de la défense avec Me Emmanuel Altit que lui et certains chefs des ex Forces de Défense et de Sécurité (FDS), ont demandé au Président GBAGBO de quitter le pouvoir.
Suivons le: « Il y a eu deux réunions. La première était juste avec le General Philipe Mangou mais il y a pas eu de décision. Ensuite il y a eu une réunion avec tous les chefs des grands commandements, il s’agit entre autre du General Mangou, Kassaraté, Djai bi Poin, et moi et là nous avions demandé au président de laisser le pouvoir mais il nous a pas répondu clairement il nous a juste dit « J’ai compris »
Mais Il ne précise pas exactement la période.
Et pourtant dans un élément vidéo de la RTI, il invite les policiers à se ranger du côté de la légalité après la décision du Conseil Constitutionnel qui avait déclaré Laurent GBAGBO vainqueur des élections en 2010.
Voilà ses dires :
« Pendant la compagne on vous a demandé à tous d’être neutre (…) . Mais aujourd’hui le conseil constitutionnel a dit Laurent Gbagbo est président. Il n’est plus question d’être neutre. Il est question de soutenir les institutions de la République. »
Est-ce que le monde est encore sérieux ?
Gilles Christ Djedje