God/Mamon save the faussaire !

AFFAIRE « ALI FAWAZ CONTRE LES ENFANTS BOUNDY »

Lisez attentivement ce qui suit et indignez-vous!!!

En 2014, financé par Ali Fawaz, le faussaire, Sossah Vabé Timothée, qui a vendu le terrain des Boundy à Zein Fawaz, grand frère de Ali Fawaz, intente une action devant le Tribunal d’Abidjan, pour annuler l’acte de vente par procuration par lequel son père a vendu le terrain de Coffi Etienne, à Boundy Souleymane, le père des orphelins aujourd’hui à la rue.
Le faussaire estimait que la signature sur l’acte de vente n’était pas celle de son père et voulait que le Tribunal la déclare « imitée » et donc fausse.
Avant de se prononcer, le Tribunal commet par Ordonnance, un expert graphologue assermenté pour expertiser sur pièces la signature et dire si elle est authentique.
Etrangement, pris de panique alors que la requête venait de lui, quand l’expert le reçoit, le faussaire lui propose la somme de 37 millions pour qu’il dise que la signature n’est pas de son père. Rappelons qu’il a vendu le terrain aux Fawaz à 25 millions. Mais il propose encore la somme de 37 millions pour corrompre l’expert au motif que les acquéreurs sont prêts à mettre les moyens pour avoir le terrain. Mais l’expert, en enregistrant tout ce qu’il disait, refuse la proposition. Devant son refus, le faussaire lui propose, en plus des 37 millions, une partie des 750 mètres carrés en jeu. Refus encore.
Alors, le faussaire écrit au juge ayant commis l’expert, puis au ministre de la justice de l’époque, Gnénéma Coulibaly, pour récuser l’expert, au motif que ce dernier s’appelle Koffi et que l’une des filles Boundy est mariée à un Koffi.
En réaction à cette requête, l’expert adresse un courrier au juge d’instruction, au ministre de la justice, au procureur général près la Cour d’Appel, à la présidente de la Chambre judiciaire de la Cour Suprême, où la décision a été prise de donner le terrain aux Fawaz, et dénonce la tentative de corruption du faussaire et des acquéreurs du terrain. L’Eléphant Déchaîné s’est procuré une copie de ce courrier dont le contenu suit:  » « J’ai 22 ans d’expérience en ma qualité d’Expert Graphologue agréé près les tribunaux et Cours de Côte d’Ivoire. Mon travail est purement basé sur la science et dans le strict respect du serment qui a été plaqué à ma conscience. Vous avez d’ailleurs compris pourquoi vos intentions:
-premièrement de me concéder une
partie de la parcelle litigieuse, si mes conclusions vous étaient favorables,
-et deuxièmement de me tenir à disposition la somme de 37 millions de FCFA, de la part de vos partenaires, n’ont pas prospéré… »
Vous rendez-vous compte?

La justice commet par Ordonnance un expert pour se prononcer sur une pièce importante dans un conflit foncier opposant les enfants Boundy au faussaire qui a vendu leur terrain et aux acquéreurs qui sont les Fawaz. Le faussaire tente de corrompre l’expert pour qu’il rende de fausses conclusions. L’expert saisit par écrit les magistrats en charge du dossier, mais personne ne réagit. L’expert leur transmet ses conclusions en disant que le terrain a bel et bien été vendu au père des enfants Boundy en 1962 et que la signature sur l’acte de vente est bien authentique. Mais personne, dans la justice, ni à la Cour d’Appel, ni à la Cour Suprême, ne réagit. Le faussaire n’est pas inquiété, ceux qui lui ont donné l’argent pour corrompre l’expert ne sont pas inquiétés.
Question: Qu’est ce que les Fawaz ont bien pu donner à notre justice?
Cette affaire est un crime contre l’honneur du peuple de Côte d’Ivoire au nom de qui les décisions de justice sont rendues.
Tiémoko Antoine Assalé