Qui est le témoin du jour ?

Digbo Foua Mathias alias Garvey, le témoin de ce jour à la CPI, a publié en 2016 un livre intitulé : « ‘Compagnon! Journal d’un noussi en guerre : 2002-2011 » avec l’Anthropologue belge Dr. Karel Arnaut.

Je vous offre de le lire gratuitement en cliquant sur le lien suivant : https://books.google.fr/books…

Cela peut vous permettre de vous faire une idée de la personne et de ce qu’elle a traversé.
Steve Beko

 

 

 

CPI Côte-d’Ivoire: Un « écrivain » ancien patriote du FLGO à la barre contre Gbagbo et Blé Goudé

Peut-on offrir un livre dédicacé à Laurent Gbagbo et aller témoigner contre lui? C’est à ce jeu que doit bientôt se prêter l’ancien milicien du Front de libération du grand Ouest (FLGO), longtemps basé à Yopougon durant la crise qui avait divisé la Côte-d’Ivoire de 2002 à 2011. En effet, Digbo Foua Mathias alias Garvey, co-auteur avec l’Anthropologue belge Dr. Karel Arnaut, du livre ‘Compagnon! Journal d’un noussi en guerre : 2002-2011’, est l’un des prochains témoins de l’accusation contre Blé Goudé et Laurent Gbagbo. Garvey devrait selon nos informations, être l’un des tous premiers à prendre la parole à la reprise du procès le 28 août au retour des vacances d’été. Vu le profil de Digbo Foua Mathias, l’accusation conduite par la Gambienne Bensouda, ne devrait pas être étonnée que ce témoin à priori à charge, comme de nombreux autres avant lui, se révèle être un témoin à décharge pour les deux accusés.

Compagnon! journal d’un noussi en guerre 2002-2011
By Karel Arnaut, Marcus Mausiah Garvey, 2016

Compagnon ! Journal d’un noussi en guerre: 2002-2011 raconte la vie tant intime que professionnelle de Garvey dont une partie importante s’est déroulée pendant ‘les années d’instabilité’ en Côte d’Ivoire. Pendant cette période Garvey a joué un rôle substantiel dans l’histoire d’un groupement d’autodéfense appelé flgo-Abidjan. Après le dénouement de la crise politico-militaire d’avril 2011, Garvey résume sa vie difficile de déception, de précarité et de ténacité ; tout en Nouchi, le patois qu’il cultive autant dans cette autobiographie que dans sa vie citadine quotidienne : « Ce que moi je peux retenir, c’est que mon Noussiya s‘est dédja sur les ways des babatchês qui nous gèrent, c’est tous des soyés, gammer pour se faire djêh, toujours djêh, seulement djêh, uniquement djêh. Mais on n’a pas douffé dans vos gnamôgôya, on peut continuer à ripopo. »
Connectionivoirienne

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