CPI : le défilé des « témoins » reprend…

d’après les commentaires et retranscriptions des audiences par des internautes…

Comme prévu, c’était aujourd’hui 28 août la rentrée à la CPI. Le procès à repris ce matin, et le juge président Cuno Tarfusser, contre le souhait du Procureur adjoint Mac Donald  a annoncé la fin des audiences de témoins du procureur pour le mois de décembre 2017.

Commentaire d’un internaute :
J’ai vu le sinistre Mac Donald se débattre pour obtenir une rallonge pour montrer, encore selon lui, des témoignages-vidéos jusqu’en février 2018… Comme si nous sommes obligés de le suivre dans ses niaiseries avec ses témoins guignols à l’image de celui qui passe actuellement…

C’est triste quand même d’écouter des gens qui ne savent même pas ce qui se joue actuellement contre l’avenir de la Côte d’Ivoire, notre pays, dans ce faux procès… Malgré la gravité de leurs actes, en témoignant dans un faux procès, ces témoins, manipulés et téléguidés par de vils personnages au service d’entreprises de destruction et du mensonge, se donnent à cœur joie et continuent d’associer, leurs voix à la falsification de l’histoire de la Côte d’Ivoire… Je Suis Dégoûté Par Ce Faux Procès. J’attends donc la suite qui sera donnée à la demande de liberté provisoire introduite par les avocats de Laurent Gbagbo… pour aviser.

témoignage du témoin N° 500

« Je suis gouro. Je suis un chrétien. Je suis né à Adjamé -Abidjan. J’ai rendu ma démission pour venir témoigner car je travaille dans une entreprise où on ne s’absente pas pendant trois jours. Comme je vais durer ici j’ai rendu ma démission. Avant la crise j’étais un aide-maçon ».

L’image contient peut-être : 1 personne, debout

Voilà comment s’est présenté le témoin du jour pour la réouverture du procès.
L’homme prétend être un ivoirien, non ébrié, né à Adjamé.

Le parquet de Bensouda offre de prendre seulement 3heures de temps pour interroger leur client. Cela veut dire ce que ça veut dire : Un poids très très léger.

Grosso modo, 2 témoins seront entendus cette semaine, au plus tard, jeudi 31 août prochain.

Le plus intéressant, c’est qu’avant le début du procès, et si j’ai bien compris, Bensouda et consorts devront finir de déposer tout ce qu’ils ont encore comme prétendue preuve, avant le 29 septembre, en vue de la fin de la comédie Bensoudienne, à la fin de décembre 2017. Ouf ! Le massacre de Bensouda va encore s’aggraver.

Le vrai procès de leur communauté démarre.

Le témoin dit être d’ethnie gourou, chrétien évangélique.
Donc, on y va ! Aholele !

quelques extraits…

Procureur : Témoin, vous étiez-vous rendu à Guiglo ?

Témoin : C’était en 2003, la Côte d’Ivoire s’était fait attaquer. Un ami m’avait informé qu’il avait un recrutement à Guiglo. C’est ainsi que nous nous y étions rendus, en compagnie de mon ami J.C

Procureur : Qui vous avait demandé d’y aller ?

Témoin : C’étaient des cadres qui voulaient qu’on défende leurs parents.

Procureur : Connaissiez-vous leurs noms ?

Témoin : Oh, je ne me rappelle pas bien. Mais, il y avait OULAYE Hubert….etc.

Procureur : Et, si je vous cite DOUATI ?

Témoin : Exact.

Procureur : Quelles étaient les fonctions de ces cadres ?
Témoin : Bon, je ne savais pas trop. Mais, c’est après que j’avais appris qu’il était ministre.

Procureur : Et DOUATI, vous aviez dit qu’il était conseiller. À quelle formation politique appartenaient ces cadres ?

Témoin : C’est après que j’avais appris qu’ils sont Fpi.

Procureur : Pourquoi les cadres de l’Ouest vous avaient-ils envoyés là-bas ?

Témoin : Il y avait la guerre. Et les populations de l’Ouest étaient en train de se faire tuer.

À ce niveau, on est encore en 2003 hein.
Si on tue les parents des gens, doivent-ils croiser les bras ? ___________________

Le témoin P500, interrogé par maître Garcia : « Au nombre de 09 on est allé au palais de Justice de Guiglo près du commandement de Guiglo…certains étaient un peu effrayés, donc ils ont préféré retourner sur Abidjan…Il peut avoir du dévouement, et arrivés sur le terrain les idées peuvent changer…ceux qui sont retournés étaient de multiples ethnies, y’avaient aussi des Yacouba parmi eux…le frère cadet de Mao nous a dit franchement s’il y a ds jeunes yacoubas parmi vous, faut qu’ils retournent sur Abidjan car ce sont les Yacoubas du Libéria qui nous combattent et il n’y avait pas de différence entre les yacoubas du Libéria et ceux de Côte D’Ivoire… »

Procureur : vous avez croisé le commandant Blé à la résidence
Témoin : je suis resté jusqu’au 13 Avril à la résidence avant de rentrer à la maison. Il m’a demander de faire une liste avec mes amis présent à la résidence
Procureur : Qu’est ce que vous avez fait à la résidence
Témoin : j’ai participé aux combats contre les rebelles qui sont rentrés à Abidjan. Mon arme je l’ai prise à l’école de l’école
Juge président : qu’entendez vous par beaucoup de jeunes
Témoin :100 voir 200

J’étais à la résidence (présidentielle) du 30 Mars au 13 Avril 2011… Les snipers français, postés sur le toit de la résidence de l’ambassadeur de France mitoyenne à la résidence du président Laurent Gbagbo tuaient les jeunes qui combattaient pour la défense de leur pays. Je connais deux jeunes qui furent lamentablement abattus par les tirs des snipers français. Moi même ils m’ont loupé. »

Et, cerise sur le gâteau : il semblerait bien que la procureure ait par inadvertance pioché un témoin dans la liste de la défense. Lisez :

Me Altit : Vous aviez dit Mr le témoin que vous étiez à la résidence (du president) du 30 Mars au 13 Avril 2011 ? Qui sont ceux qui vous attaquaient ?

Temoin : Effectivement j’étais à la résidence du 30 Mars au 13 Avril 2011. Nous étions attaqués par les FRCI mais aussi par les Hélicoptères français. Les hélicoptères presque tous les jours bombardaient la résidence. La résidence fut bousillée. L’infirmerie et le poste de la Garde Républicaine furent raffalés aussi. Tous les blessés qui se soignaient à l’infirmerie ont été tués par les tirs des hélicoptères. Aussi les snipers français, postés sur le toit de la résidence de l’ambassadeur de France mitoyenne à la résidence du président Laurent Gbagbo tuaient les jeunes qui combattaient pour la défense de leur pays. Je connais deux jeunes qui furent lamentablement abattus par les tirs des snipers français. Moi même ils m’ont loupé. Nous ne dormions pratiquement plus à la résidence. Chaque jour et minutes par minutes nous essuyons des tirs violents. Nous combattions à ces instants pour sauver notre pays et pour défendre la patrie… »

LE 54ÉME TÉMOIN BLANCHIT LES FDS: « ON N’AVAIT PAS LES ARMES ! JE N’AI JAMAIS COMBATU ! »

<< Je n’ai participé à aucun combat! On a couru un moment, et on était là, on ne faisait rien. On s’ennuyait, on a donc forcé Maho GLOFIÉHI à nous ramener à ABIDJAN. On avait pas les armes. Ce sont les FDS qui avaient les armes. Je n’ai jamais eu d’ordre du colonel YEDESS. On était sous les ordres du général Maho GLOFIÉHI >>

Conformément au bon sens, on peut dire que le témoignage du 54ème témoin a pris fin. Entre tout cas normalement. Car il s’agit de savoir qui a tué qui.

Alors que le témoin qui pourrait être considéré comme un tueur , car membre d’une supposée milice, dit n’avoir jamais combatu et n’avoir jamais obtenu d’arme.

Le bureau de Mme BENSOUDA tente de lire la déclaration ancienne du témoin. Mais le vigilant et talentueux maître GOUGNON lève une objection. Ce fut respectée.

Tous les liens de VIDÉOS de l’audience du 28 Août 2017:

1ère Partie: https://youtu.be/c7JEykhEoR0
2ème partie: https://youtu.be/NAfKgcEDijw
3ème Partie: https://youtu.be/kTuk2QQdrkU
4ème Partie: https://youtu.be/ZygStFaqIB4
5ème Partie: https://youtu.be/gf-WWk4G7mA
6ème Partie: https://youtu.be/_2HGB54vhxU

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer