« Pourquoi nos enfants deviennent des crétins ! »

L’édito de Charles SANNAT…

Beaucoup ont vu le reportage accablant d’ARTE sur la « crétinisation » montante chez nos enfants. Une série d’études montre un net recul du quotient intellectuel au sein des pays occidentaux. La moyenne française aurait baissé de près de 4 points en 10 ans.
Pour les retardataires..

Tout d’abord, je tiens tout de suite à préciser que ce titre un peu violent n’est pas une insulte à l’égard de nos enfants, mais bien une inquiétude profonde de notre avenir à commencer par le monde qu’en tant qu’adultes nous préparons, et avons d’ailleurs déjà préparé, à nos enfants.

Le crétinisme est une maladie liée au manque d’iode et qui touchait particulièrement les zones éloignées des côtes où l’apport en poissons et produits de la mer permet de fournir nos organismes en iode. C’est dans les Alpes et dans l’Eure que la prévalence de crétinisme était la plus forte.

Puis, avec des régimes alimentaires meilleurs, nous avons su faire reculer cette maladie terrible. Pourtant, le crétinisme revient, mais il n’est pas le seul.

Baisse du QI, du comportement et autisme en hausse, la santé mentale et les capacités cognitives de nos enfants, là, maintenant, sous nos yeux effarés, sont en train de s’effondrer.

La réponse à titre collectif tarde ? Prenez les devant à titre individuel.

Je vous invite à toutes et tous visionner ce reportage excellent et alarmant d’ARTE mais qui correspond en tous points à ce que je peux voir autour de moi et constater dans les écoles que je fréquente à travers mes propres enfants.

La situation est très grave.

« Et si l’humanité était en train de basculer vraiment dans l’imbécillité, comme l’imaginait en 2006 la cruelle fiction de Mike Judge Idiocracy ? Depuis vingt ans, les scientifiques constatent avec inquiétude que les capacités intellectuelles ne cessent de diminuer à l’échelle mondiale. Une baisse du QI a été observée dans plusieurs pays occidentaux. À cela s’ajoute une explosion des cas d’autisme et des troubles du comportement. En cause : les perturbateurs endocriniens, ces molécules chimiques qui bouleversent le fonctionnement de la thyroïde, essentielle au développement cérébral du fœtus. Présentes dans les pesticides, les cosmétiques, les mousses de canapé ou encore les plastiques, ces particules ont envahi notre quotidien : nous baignons dans une véritable soupe chimique.

Aux États-Unis, chaque bébé naît ainsi avec plus de cent molécules chimiques dans le sang. Mais comment limiter leurs effets ? Quelles solutions peut-on mettre en place pour préserver les cerveaux des générations futures ? Épidémie ? Huit ans après “Mâles en péril”, qui révélait l’impact des perturbateurs endocriniens sur la fertilité, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade tirent à nouveau la sonnette d’alarme en dévoilant l’effet néfaste de ces mêmes polluants sur notre intelligence et notre santé mentale. “Demain, tous crétins ?” relaie la parole de chercheurs engagés, comme la biologiste Barbara Demeneix, spécialiste de la thyroïde, ou la biochimiste américaine Arlene Bloom, qui mène depuis les années 1970 un combat acharné contre l’utilisation des retardateurs de flammes (mélanges chimiques ajoutés à une grande variété de produits industriels comme les plastiques, les textiles et les équipements électriques ou électroniques pour les rendre moins inflammables). Leurs études et d’autres nous alertent sur un problème de santé publique dont les législateurs, sous l’influence des lobbies industriels, n’ont pas encore pris la mesure. »

Voilà pour le résumé de l’émission d’ARTE à voir en vidéo (complète) ci-dessous tout en bas, d’une durée d’environ 45 minutes.

Nous savons quoi faire pour réduire les risques !

Les facteurs aggravant de la bêtise et de la baisse de notre intelligence nous les connaissons.

  1. Les régimes alimentaires.
  2. Les perturbateurs endocriniens et donc les sources de pollution.
  3. Les écrans au sens large qui ont également un impact majeur sur la construction des esprits de nos enfants.

Nous pouvons attendre les bras croisés que l’État fasse quelque chose.
Vous pouvez attendre et contempler vos enfants s’enfoncer en attendant que « l’Europe fasse quelque chose ».
Vous pouvez et nous pouvons nous lamenter en disant… « et moi, que voulez-vous que j’y fasse ? ».

Eh bien justement, la réponse c’est nous.

Chacune et chacun de nous en tant que parent.

Je refuse que la vacuité soit l’horizon éducatif indépassable pour mes enfants !

  • Je refuse la médiocrité pour mes enfants.
  • Je refuse le manque d’ambition pour mes enfants.
  • Je refuse cette société de l’inculture crasse pour mes enfants.
  • Je refuse cette bien-pensance absurde et mortifère pour la construction de mes enfants.
  • Je refuse les méthodes de lectures inefficaces pour mes enfants.
  • Je refuse de lobotomiser mes enfants devant des écrans et des émissions destinées à transformer ceux que j’aime uniquement en temps de cerveaux disponible pour les publicités des grandes marques.
  • Je refuse que mes enfants soient marchandisés, abrutis, crétinifiés et soumis au totalitarisme marchand.
  • Je refuse la télé pour mes petits, l’alimentation industrielle, les boissons gazeuses mortelles pour le foie, ou encore les bombons qui rendent fous (oui, oui, cela existe, tenez, regardez).

Sans oublier les bonbons qui attaquent les dents en quelques secondes et tout le reste tellement ils sont acides mais qui restent en vente libre.

Ou encore ces “friandises-là” contenant un mélange d’acide citrique et d’acide malique couramment utilisé pour détartrer les… cafetières. Tuons donc nos enfants!

Je refuse tout cela, parce que tout cela c’est la facilité.

Élever des enfants, les accompagner avec un amour infini à devenir des adultes épanouis et responsables ainsi que des citoyens de valeur, cela demande du temps, de l’effort, du courage et de la constance, c’est-à-dire l’inverse des valeurs que ce système absurde tente par tous les moyens de faire rentrer dans nos têtes.

Mes amis, mères et pères qui lisez ces lignes, votre combat, notre combat est de protéger nos enfants contre ce qu’il y a de mauvais. Depuis la nuit des temps, chaque espèce animale protège ses petits.

Nous n’avons plus à protéger nos enfants des rats en les suspendant dans des linges en hauteur à des poutres, ou à monter la garde la nuit pour faire fuir les loups.

Que cette époque était finalement simple. L’ennemi était évident, et protéger vos enfants ne réclamait pas d’efforts intellectuels particuliers ou d’aller à l’encontre d’un système majoritaire.

Nous vivons une époque très complexe, où il est très difficile de nommer l’ennemi ou le danger. Ennemi et danger sont protéiformes et désincarnés.

Nous ne luttons ni contre un pays, ni contre un peuple, ni contre tel ou tel individu, ou contre telle ou telle structure ou entité.

Nous luttons contre un système qui a été parasité par une idéologie mortifère et qui est celle du totalitarisme marchand allant jusqu’à détruire par ses excès l’environnement et aussi, par voie de conséquence, vos enfants.

Je ne vous parle pas d’un sombre futur hypothétique, mais d’un triste présent bien actuel.

Le combat a lieu aujourd’hui et maintenant.

Chacune et chacun de nous doit le mener.

Personne ne doit se résigner à abdiquer les saines ambitions légitimes pour ses enfants.

Cette ambition légitime concerne le bon développement physique, psychique, affectif, mental et culturel de nos enfants.

Cette ambition, à titre individuel et personnel, relève de votre seule et unique responsabilité.

Nous avons le choix de ne pas jouer ce jeu-là. De ne pas acheter ces produits. De ne pas mal manger, de ne pas s’intoxiquer dans des environnements pollués.

Les actes de résistance sont toujours fondés sur des convictions plus fortes et plus justes que ce que le système dominant défend et veut imposer.

Est-il juste d’imposer la casse du savoir et de la connaissance ?
Est-il juste d’imposer la casse de ce qu’est l’enfance et l’imaginaire d’un petit ?
Est-il juste d’imposer des éducations sexuelles prématurément et qui parfois confine au viol psychique de la maturité de l’enfant ?
Est-il juste de leur faire manger n’importe quoi ? De les intoxiquer avec les produits pourris que nos industriels nous vendent ?

Tout cela est profondément injuste, mais nous pouvons limiter la casse, choisir d’autres façons de faire, avoir le courage de ne pas donner un smartphone en CM1 parce que « quand même c’est plus sûr ». Un smartphone n’a jamais empêché un enfant d’être enlevé. Jamais. Il n’est non seulement pas un gage de sécurité pour vos enfants, mais il est l’un des outils de sa déstructuration.

Si l’amour infini et inconditionnel est ce qui doit caractériser tout parent, alors, parents et grands-parents, lutter contre ce système de façon pacifique et par la résistance passive est un devoir impérieux et une nécessité absolue.

Le système n’est jamais rien que la somme de nos décisions quand bien même nos décisions sont formatées par les publicités et les messages médiatiques. Nous ne sommes pas obligés de les suivre.

Mais il est vrai que toute résistance demande du courage. Le courage d’aimer nos enfants encore plus fort, pour ne pas poursuivre le développement d’un monde de crétins.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT pour Insolentiae

Mis en ligne par ARTEplus7

__________________

« Il faut euthanasier tous les grand-parents car ils sont nuisibles pour les enfants ! »

« Il faut euthanasier tous les grand-parents car ils sont nuisibles pour les enfants ! » L’édito de Charles SANNAT

autre article de Charles Sannat, reprenant la manipulation des médias, orchestrée par nos gouvernants. (extraits)

« Les grands-parents auraient un impact négatif sur la santé des enfants »

Les grands-parents auraient donc un impact négatif sur la santé des enfants, et cela n’est pas mon titre un poil outrancier mais celui d’un article fort sérieux de BFM TV qui relaie une étude non moins sérieuse de nos amis anglais sur la dangerosité désormais scientifiquement établie des grands-parents qui nuisent grandement à la santé de leurs petits-enfants.

Et, oui, disons-le, cette étude me fait hurler.
Cet article me fait crier ma détestation de cette folie qui n’est pas la mienne mais bien celle d’une société toute entière devenant entièrement tarée.

Et ce qui arrive n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat des coups de boutoir du système totalitaire marchand qui a besoin de détruire tous les liens familiaux et sentimentaux comme j’ai déjà eu l’occasion de l’expliquer dans mon édito consacré à nos enfants qui deviennent tous crétins.

Les grands-parents sont un danger… Puis les parents aussi seront dangereux !

Je reste ébahi et sidéré par ce genre de campagne qui ne peut qu’aboutir à la déstructuration des liens entre les individus, des liens ancestraux et des différences évidentes, et des différences ne signifient pas des supériorités, ou des infériorités mais simplement que c’est différent. Et vous savez quoi ?

On peut même affirmer, que dis-je, clamer que quand c’est différent, c’est que ce n’est pas pareil !

Et je clame haut et fort que ma fille est différente de mon fils.
Je clame haut et fort qu’être un homme et une femme c’est être profondément différent.
Je clame haut et fort qu’être parents ou grands-parents c’est aussi différent.
Je clame que ces différences sont essentielles, importantes, indispensables.

Nous ne pouvons pas d’un côté encenser la « différence » et vomir à chaque instant un égalitarisme insupportable qui devient un simple fascisme tant il est un dogme absurde.

Un égalitarisme absurde auquel on rajoute une déstructuration de tous les liens, où l’on massacre l’idée de cellule familiale.

Derrière le prélèvement à la source, c’est cela qui se cache. Un jour, avoir des enfants vous coûtera de l’argent. Il n’y aura plus de part ou de demi-part, ce sera la fin de la politique fiscale de la famille.

La famille et la nation, les seuls remparts au totalitarisme marchand.

Éradiquez les nations et vous supprimez l’essentiel des entraves au libre-échange.

Éradiquez la famille et son idée, et vous rendez marchand tout ce qui relevait de l’amour et des solidarités familiales.
Tout s’achète sauf certaines choses… pourtant ces choses représentent des marchés colossaux.

Vous savez combien les grands-parents qui gardent leurs petits-enfants font perdre en milliards de service d’aide à la personne ?

« Suralimentation et tabagisme »

Si l’on en croit cet article brillant de BFM TV donc, les pépés et mémés de France ne sont qu’un ramassis de fumeurs obèses méprisables et sans doute en plus sans-dents !

Ainsi donc, les « grands-parents favoriseraient notamment la prise de poids des petits, en raison d’une suralimentation et d’un manque d’activité physique. Ils tendent par exemple à récompenser ou à exprimer leur amour à leurs petits-enfants en leur offrant des friandises de façon régulière »…

Mon dieu… Des scientifiques sérieux qui ont été payés par on ne sait trop qui viennent de se rendre compte que « Mamie Gâteau » faisait des gâteaux à ses petits-enfants le mercredi… ou le samedi ! Mais c’est totalement inouï une telle découverte.

On ne peut pas laisser des grands-parents faire un gâteau… Pire, imaginez-vous les dégâts occasionnés par ce rôti de bœuf dominical et son jus… Son jus avec du beurre et un peu d’échalote… Mmmmh quel délice, et ses petites pommes de terre sautées dans la graisse d’oie avec un poil d’ail et de persil… Mmmmmh ! Non ! On ne peut pas laisser les pépés et mémés de France faire ce genre de choses. Le dimanche, c’est tellement mieux chez Ronald McDonald.

En plus, et c’est une circonstance terriblement aggravante, les grands-parents ne font pas assez de sport avec les petits enfants… Voyons voir, ce n’est pas parce que vous avez 80 ans que vous ne devez pas emmener vos petits-enfants faire un footing de 20 kilomètres… Soyons sérieux…

Ce n’est évidemment pas aux grands-parents de surveiller le régime alimentaire des petits-enfants ou de faire du sport ! L’apanage des anciens c’est d’avoir justement une relation différente avec les plus jeunes et qui est beaucoup plus une notion de relation sans l’enjeu de l’éducation du quotidien qui est le rôle qui incombe aux parents, car, là encore, n’en déplaise aux bien-pensants, à chacun son rôle.

En plus les vieux… fument !

« L’étude fait également état du tabagisme passif subi par les enfants lorsqu’ils se retrouvent avec leurs grands-parents qui fument à la maison et qui, en plus d’exposer les petits à la fumée, leur donnent un mauvais exemple. Le tabagisme, la mauvaise alimentation, l’excès de poids et le manque d’activité physique favorisés inconsciemment par les grands-parents augmenteraient ainsi le risque de cancer pour leurs descendants »…

Ouaaah… N’en jetez plus, la coupe est pleine !!

Bon, sauf que j’ai quand même des gros doutes, parce que des vieux qui fument vraiment, je n’en connais pas beaucoup. Des vieux morts qui fumaient oui, mais des vieux vivants qui fument comme des pompiers c’est rare vu qu’on a une fâcheuse tendance à mourir jeune et prématurément quand on fume… C’est tellement vrai que l’on vous l’écrit sur les paquets de cigarettes !

Bref, cet article est un tissu d’insanités hallucinantes à l’égard de nos anciens, ou de nos jeunes et vieux seniors, qui, loin d’être parfaits, ne sont certainement pas plus imparfaits que les générations suivantes !

Posez-vous surtout la question pourquoi ?

Pourquoi vouloir à ce point détruire l’image tellement belle qu’une grand-mère ou un grand-père peut avoir dans l’esprit des plus jeunes ? Pourquoi ? Car c’est bien l’objectif qui est poursuivi.

Pourtant, il faudra défendre coûte que coûte l’importance de la tendresse et de l’amour donnés par les aînés aux plus jeunes, car le lien entre grands-parents et petits-enfants est certainement l’un des plus importants et des plus constructeurs qui soit. Il n’y a rien de plus beau et de plus gratuit que l’amour. C’est cela qu’il faut défendre. Il suffit de ne pas accepter toutes ces inepties et les dénoncer comme telles quand elles se présentent ou que l’on vous le dit !!

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin

Pour m’écrire charles@insolentiae.com
Pour écrire à ma femme helene@insolentiae.com

Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.

 « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

Source BFMTV lire ici pour le croire de vos yeux vus…