Ouverture du sommet de la Cédéao en présence de Benyamin Netanyahu

Le 51e sommet de la Cédéao s’est ouvert à Monrovia, au Liberia, marqué par la présence « controversée » du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. (Photo d’illustration). © REUTERS/Fabrizio Bensch

Le sommet a démarré en début d’après-midi, ce dimanche, sous la présidence de Ellen Johnson Sirleaf, présidente du Liberia, qui s’apprête à passer le flambeau. La présidente en exercice de la Cédéao arrive au terme de son mandat. Qui sera choisi pour lui succéder ? La réponse sera connue d’ici la fin de la journée.

Plusieurs chefs d’Etat ouest-africains ont déjà pris place « à ses côtés » comme le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, celui de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, celui du Sénégal, Macky Sall ou encore Adama Barrow, président gambien qui doit exprimer sa reconnaissance pour l’intervention de la Cédéao dans la crise politique en Gambie.

Également au menu des discussions, la crise en Guinée Bissau où l’opposition demande l’intervention de la Cédéao pour faire appliquer les accords de Conakry, restés lettre morte depuis plus de six mois.

Ouvrir la porte à de nouveaux pays

L’autre grand enjeu de ce sommet porte sur l’intégration d’autres pays. Ainsi, la Tunisie veut rejoindre l’organisation en tant que membre observateur tandis que la Mauritanie souhaite un accord d’association économique.

L’intégration la plus attendue est celle du Maroc. Fort de son retour dans l’Union africaine, le royaume a présenté dans la foulée sa demande d’adhésion à la Cédéao. La décision politique pourrait être prise, ce dimanche, à Monrovia mais les discussions techniques devraient prendre beaucoup plus de temps.

Un invité « controversé »

Le roi du Maroc, Mohammed VI, était donc attendu à Monrovia mais il a finalement annulé sa venue pour éviter, selon Rabat, tout « amalgame » ou « confusion » liés à la participation au sommet du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.
Le Maroc n’est pas le seul à prendre ses distances. On sait que le Niger a réduit sa présence à Monrovia en signe de protestation.

Israël est de retour en Afrique pour « affaiblir » cette majorité de pays africains qui vote « contre Israël » au sein des institutions internationales, a déclaré le Premier ministre israélien.
Benyamin Netanyahu n’est pas arrivé les mains vides. Un plan d’investissement de 1 milliard de dollars dans les énergies renouvelables a été annoncé. On devrait en connaître les détails lors du premier sommet Israël-Afrique, organisé au Togo, en octobre prochain.
rfi.fr

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