Lettre ouverte au ministre de l’Intérieur

KOUA JUSTIN AU MINISTRE HAMED BAKAYOKO :

<<Monsieur le Ministre d’Etat, ministre de la sécurité et de l’intérieur, HAMED Bakayoko,
Encore une fois, les ivoiriens tournent leur regard vers vous. Indiscutablement, vous êtes l’unique responsable du maintient sans motifs valables de ces nombreux innocents dans vos prisons.
Toutes les portes qui s’ouvrent à nous pour comprendre les raisons qui fondent l’incarcération prolongée et sans raisons de ces ivoiriens innocents dans vos prisons pointent le doigt vers vous.
Toutes les personnes approchées indiquent que vous seul détenez la clef de leur libération.

Alors dans l’impossibilité de vous toucher, vu que je ne peux figurer sur votre liste de rendez-vous pour des raisons d’incompatibilité, je viens parler publiquement à votre conscience.
Ils sont des jeunes ivoiriens mis aux arrêts par vos soins simplement parce qu’ils sont pour certains, d’une ethnie différente de la vôtre, pour d’autres FPI, LMP ou ont voté simplement pour le candidat GBAGBO.
Voici les crimes pour lesquels ils sont entrain de vivre la dureté de l’enfer carcéral.
Vous ne le savez peut être pas, mais les opprimés ne peuvent demeurer dans l’oppression à jamais.

Le moment vient toujours où ils proclament leur besoin de liberté.
Et c’est ce qui se produit actuellement pour vos prisonniers politiques dans vos prisons de mort.
Je vais vous prier de bien vouloir les faire libérer au plus vite.
Sinon, à force de frustration et de désespoir, vous verrez comme des  » fauteurs de troubles  » ceux d’entre nous qui feront recours aux actions démocratiques pour exiger leur libération.

Par ailleurs, vous pouvez me faire arrêter en remplacement de ces prisonniers politiques au nombre d’environ 400 et me faire condamner à 400 ans de prison si cela peut soulager votre conscience.
Car j’ai l’étrange sentiment que faire le mal, humilier, torturer et tuer votre prochain contribue à consolider votre pouvoir.Si tel est le cas, aujourd’hui témoignera éloquemment demain.Dans l’espoir que vous prendrez des dispositions pour libérer ces prisonniers politiques innocents ici et maintenant, veuillez agréer, Monsieur le Ministre d’Etat, l’assurance de ma considération distinguée.

DIEU aime GBAGBO ! >>
Gala Kolebi