En sept ans, Ouattara a tué l’économie ivoirienne

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Ouattara président, où le parcours sans faute d’un économiste de la mort.
Cet ancien du Fonds monétaire International (FMI) allie depuis 24 ans et avec perfection : endettement abusif, corruption et peur. Une « idiologie » politico-économique qui fonde l’asservissement des populations en Côte d’Ivoire en séquestrant les maillons forts du bien-être. La structure de son plan national de développement s’identifie aisément à une martingale qui assure de très forts gains à son clan pendant que les paysans tutoient la misère au quotidien. Naturellement, tuer une économie reste un jeu d’enfant, un fait banal pour tout bon assassin financier professionnel.

**JUSQU’EN 2010, OUATTARA EST FORT DE SES SOUTIENS EXTERIEURS**
Le président Ouattara alors premier ministre en 1993, a servi mesures d’austérité et privatisation à la Cote d’Ivoire, nuisant ainsi à une économie déjà en difficulté. Deux années plus tard il promettait de rendre la Côte d’Ivoire ingouvernable après son échec face au président Bédié. Fort de ses soutiens de la communauté internationale, le président Ouattara tient ses promesses et se donne des moyens non conventionnels pour compétir à la présidentielle à travers une rébellion armée. Pari réussi, l’homme qui « devait être crée s’il n’existait pas », entreprend la déconstruction de l’alternance entamée par le président Gbagbo en tribalisant l’état.

**OUATTARA CONNAIT LE MÉTIER, IL SAIT COMMENT TUER UNE ECONOMIE ET FAIT DES EXPLOITS**
Le président Ouattara multiplie les alibis qui, selon lui, fondent la légitimité d’un pillage systématique à partir d’un endettement sans précédent. Son plan national dit de développement est majestueusement dessiné pour acheminer environ trente mille milliards de franc CFA (30.000 mds) vers des comptes offshores jusqu’en 2020. Il sait qu’il n’y aura pas un deuxième PPTE. Le surendettement devient de facto inévitable. C’est un travail bien fait pour qui veut produire famine et épidémies. La Cote d’Ivoire, « émergente dans 3 ans », reste encore dépendante des matières premières agricoles, les principaux greniers du pays sont sévèrement enclavés, la voirie est en souffrance à Abidjan et dans toutes les métropoles. Le président Ouattara, champion de la diversion, se glorifie de la construction au rabais d’un barrage hydroélectrique qui ne tiendra aucune promesse. Dans une Enième arnaque, Il engage une escroquerie d’environ 900 milliards de franc CFA pour réhabiliter seulement 37 km de chemin de fer qui devraient couvrir 3% des besoins en transport de la capitale économique. Pour la première fois en Côte d’Ivoire, un président conserve un pouvoir d’achat de près d’un milliard de franc CFA par jour au titre de son budget de souveraineté. Cependant, il trouve le moyen d’effectuer des coupes budgétaires dans les dépenses de santé et de l’éducation.

**DEPUIS 2010 OUATTARA EST FORT DE LA DIVISION AU SEIN DE L’OPPOSITION**
Ouattara fait ce à quoi il a été préparé et il le fait bien. La corruption en bouclier, il sert la peur par l’insécurité, use de l’endettement pour maintenir un niveau de vie confortable à son clan. Jusqu’à maintenant, le président Ouattara réussi ses manœuvres de division de l’opposition. Ouattara se félicite de la mise sous contrôle tous ceux qui ne sont pas lui. Il contrôle dès lors toute velléité d’engagement sur le terrain visant à mettre ses insuffisances à nu. Cependant les forces de l’opposition, obligées de sortir du fond du puits ont compris que le ciel n’a jamais été rond.
Danon Gohou
(COJEP)
Secrétaire National Économie et Finance