Cameroun—L’entêtement de Biya dévoile les détracteurs-déstabilisateurs du Cameroun

Le Cameroun vit une crise inédite. Une crise militaro-politique conduite de l’extérieur. Ses ennemis tentent de l’étrangler. Ils le traque de toute part. Des bandes armées équipées par des mains obscures sont à la manœuvre tout autour du Triangle National—Nord, Extrême-Nord, Est, Nord-Ouest et Sud-Ouest.

Ces ennemis voudraient amputer le Cameroun d’une ou de plusieurs de ses Régions. Ils ont essayé le coup dans les Régions du Nord et de l’Extrême-Nord. Mais leur complot n’a pas eu d’effet. Ils ont déplacé leur curseur de déstabilisation dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Là aussi, les Camerounais ont fait bloc derrière le Président Biya pour préserver l’intégrité du territoire national.[1] Communion patriotique qui a empêché ce pays de voler en éclat malgré les multiples tentatives Européenne et Américaine visant à le mutiler. Preuve que le cœur et l’âme des dix Régions du Cameroun sont liés par le pacte ancestral et non colonial.

Entêtement de Biya

En effet, le brouillard épais qui plane sur le Cameroun est dû à l’entêtement(?) du Président Biya. Un homme silencieux qui ne cède pas aux menaces et pressions. Les multiples foyers de tension au Cameroun sont donc la résultante de son intransigeance. C’est aussi le produit de la résistance des Camerounais dans sa majorité qui aspire à une indépendance réelle. Non à une délégation de pouvoir à un endo-colon. Ils s’étaient engagés à soutenir leur Président en 2005. Année de sa sortie de route des engagements pris auprès de la grande famille de la francafrique. Acte qui brouilla les cartes de la géopolitique du Golfe de Guinée. Ce haut fait de la diplomatie silencieuse de Biya désarçonne l’occident. Il devient une cible à abattre et le Cameroun une bête à dépecer…et au plutôt. Un double objectif qui mettrait en miette les pays du Golfe de Guinée si ça réussit. La décision de faire payer le Président Biya est prise au lendemain de l’adoption de la Constitution de Mars 2008.[2], [3]

Mais le renard politique qu’est Paul Biya n’est pas homme à effrayer—Ni par un retrait anticipé du Palais d’Etoundi sur le scenario d’Amadou Ahidjo.[4] Ou sur le schéma raté du 6 Avril 1984.[5] Au contraire, il avait encore une pièce importante à placer sur l’échiquier politique international—l’abolition des accords de défense avec la France. Il remporta cette bataille le 21 Mai 2009. Episode qui brisa l’une des chaînes de l’esclavage qui tient le Cameroun sous le joug de l’expropriation de ses ressources naturelles.

Le nouvel accord instituant un partenariat de défense entre le Cameroun et la France, est paraphé—à Yaoundé et non à Paris—entre Paul Biya et François Fillon. Ce dernier est à l’époque des faits le premier ministre du dictateur-truand et assassin Nicolas Sarkozy. Cet accord de 28 articles, a une annexe de 11 autres. Son contenu vide le texte de 1974 de toute sa substance. Par contre, ceux signés entre la France et les autres nations Africaines la même année ou après, se passent sur le territoire Français. Et les soumettent à la France.

Rupture des clauses contraignantes

L’accord de 2009 arrache à la France ses avantages coloniaux sur le Cameroun. Les extraits contraignants pour ce pays et les matières premières stratégiques revenant de droit à la gestion de la France y sont purement et simplement supprimés. Par ce courage, Biya offre au Cameroun ses premiers pas—lents mais sûrs— vers une indépendance totale. Ce pays peut alors disposer librement du fruit de son sol et des ressources de son sous-sol. Et diversifier de façon progressive ses partenaires économiques— Chine, Russie, Inde, ….

Sur le plan purement militaire, l’article II-2 de cet accord indique qu’il ne peut avoir qu’un maximum de 15 militaires Français sur le sol Camerounais. Cet agrément va plus loin. Il précise que ces soldats doivent s’occuper uniquement de la logistique. En plus, ils sont dans l’obligation de porter la tenue militaire Camerounaise et non Française lorsqu’ils forment les soldats Camerounais. Désormais, ce “contrat” n’a qu’une validité de 5 ans renouvelable. Contrairement au précédent qui avait une durée de 50 ans.

Mains noires politiques

Ce sans-faute de l’homme presque muet d’Etoundi est une bouffée d’oxygène pour les futures générations Camerounaises. Mais une épée de Damoclès sur la tête du vieux Président que la mort n’effraie plus. Il est en plus un revolver dont le canon est dirigé sur l’ensemble du Cameroun. Un ensemble d’éléments que les sicaires de la finance internationale que les mediamensonges appellent hommes politiques ou abusivement homme d’Etat vont exploiter pour recruter des mains noires.

Leur dévolu tombe sur Maurice Kamto. Le défenseur du FCFA. Admirateur du despote Alassane Ouattara. Criminel ami des oligarques de la finance, qui a marché sur plus de 30,000 morts Ivoiriens. Transporté dans les tanks Français. Et fait président(?). Cet ethno-tribaliste qui a institué le rattrapage ethnique en Côte d’Ivoire et dont Kamto réclame qu’il est son modèle. Sur les pas de Alassane Ouattara, Kamto a sa milice ethno-tribaliste—la BAS (Brigarde Anti-Sardinards). Pièce essentielle dans le dispositif néocolonialiste, ses maîtres lui auraient exigé comme à Ouattara et à Jean Ping au Gabon, de s’autoproclamer élu dans des compétitions présidentielles qu’ils avaient chacun perdu.

Malheureusement pour ce gang de déstabilisateurs, les Camerounais sont mûrs. Ils sont politiquement matures. A l’exception de la BAS braillant sur les réseaux sociaux et dans les rues occidentales. Pendant que leurs idéologues s’époumonent sans convaincre sur les plateaux de télévisions et sur les ondes des radios, tant étrangères que locales, toutes sponsorisées. Des accordéons politiques à l’instar de Penda Ekoka ou Akéré Muna sont mis à contribution. Des auxiliaires de justice sans aucune réputation sont également recrutés.

En exigeant à ces politiques(?) d’organiser des marches en dehors du cadre constitutionnel, les impérialistes visaient trois faits pour intervenir dans les affaires Camerouno-Camerounaises. Introduire parmi leurs suiveurs, des “saboteurs,” des “pillards,” et surtout des “tireurs non-identifiés” infiltrés qui devraient cibler les manifestants(?) et forces de l’ordre. Stratégie mortifère expérimentée en Côte d’Ivoire, en Irak, en Libye… et qui a emporté l’exécutif.

Créer les ennemis et semer la discorde

Mais le coup n’a pas marché au Cameroun pour une raison simple. Paul Biya sait que La politique est un métier.[6] Il le démontre dans chacune de ses actions. Les commanditaires de la déstabilisation du Cameroun le savent. Ils ont une expertise dans ce domaine. C’est pourquoi, ils se sont rendus compte qu’ils ne pouvaient rien tirer de bon du ramassis des affamés, des opportunistes, des migrants, et divagateurs politiques, qui disent s’opposer à Biya. Pour contourner ces incompétents à la tâche, ils ont réactivé les réseaux armés dormants tout en leur annexant des cellules armées nouvellement créées. A l’Est du Cameroun ils ont lancé les Anti-Balaka et les Seleka venus de la République de Centrafrique. Des bandes de criminels qui avaient été préalablement armés de part et d’autre pour déchiqueter ce pauvres(?) pays pendant que les soldats Français pillaient ses ressources minières et violaient ses enfants. Sur ce front, le BIR (Bataillon d’Intervention Rapide) en avait fait une bouchée. Dans le Nord et l’Extrême-Nord, ils vont y lâcher Boko Haram pour tenter la partition du Cameroun.

Les media-commandos sont mis en mission sur ce coup comme dans d’autres. Ils développent les thèses divisionnistes. De leur dictionnaire de guerre ils redonneront sens aux notions tels que Nord-Sud, Chrétiens-Musulmans, Régions défavorisées et/ou abandonnées, et islamophobie. Vocabulaire qu’ils utilisent pour construire leur discours de haine et instiller dans l’opinion le venin de l’ethnicisme et de différence religieuse. L’armée Tchadienne et le BIR aguerris dans les conflits asymétriques, mettent à genoux et envoient sous-terre ces tueurs-drogués en haillons. Les survivants, handicapés physiquement, psychologiquement, et moralement, se réfugient au Nigeria, leur Quartier Général et base-arrière. Les patriotes Camerounais pendant ce temps descendent le drapeau Français hissé à N’Gaoundéré en prélude à l’occupation.[7]

Après cette débâcle, le curseur de la déstabilisation est déplacé au Sud-Ouest et au Nord-Ouest. Ayaba Cho Lucas, Suseku Ayuk Tabe, Mark Bareta, Tapang Ivo, Ebeneer Akwanga, Eric Tataw, Chris Anu, Sako Ikomey, et Capo Daniel, sont recrutés. Ces terroristes formés pour semer la haine et la désolation dans ces Régions sont protégés par les Etats-Unis, la Norvège, l’Allemagne, l’Angleterre, la Belgique, et certaine pays Africains comme l’Afrique du Sud.

Pourtant, aucun être humain normal ne pourrait rester insensible aux atrocités planifiées et perpétrées par ces criminels. Des extrémistes qui ont violé. Tué. Handicapé. Incendié les infrastructures scolaire et sanitaire. Réduit à cendre les installations industrielles. Prôné le boycott des écoles. Organisé l’assassinat des enseignants et des élèves. Une barbarie au-delà des limites qui a fait réagir les media-citoyens Camerounais qui ont décrié la collusion des occidentaux avec ces terroristes.

Norvège et Belgique accusées

Au mensonge des diplomates Américains, Français, Belges, et Norvégiens, et à la manipulation de leurs media-cocorico, les media résistants Camerounais ont autre chose à proposer. Leur plume est sans concession. Elle démonte les plans subversifs des Etats Unis, et particulièrement des Premiers Ministres Belge Charles Michel et Norvegien Ernja Solberg qui ont accordé leur nationalité à Mark Bareta(Norvège) et Ayaba Cho Lucas(Belgique) au moment du pic des crimes sécessionnistes dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest.

Pour L’Equation, il n’y a pas de doute. “La Belgique et la Norvège jouent leur va-tout dans l’instrumentalisation de la crise Anglophone. Les dirigeants des deux pays viennent d’apporter ouvertement leur soutien aux sécessionnistes armés à travers leur protection.[8] Dans ce sillon, La République analyse. “Au mépris du mandat d’arrêt international émis contre lui, le terroriste Ayaba Cho coordonnateur de deux camps de mercenaires dans le NO/SO et commanditaire de 28 cas de viol sur mineurs, de l’exécution de 4 policiers et 3 Gendarmes, des incendies de 22 écoles et 4 hôpitaux, qui est tranquillement hébergé par le Premier Ministre Norvégien contre toute attente, vient de bénéficier de la nationalité, ce qui est une entrave à la justice Camerounaise.”[9]

“Le jeu trouble de la Norvège” est expliqué par Le Pélican.[10] Il écrit. L’“attribution de la nationalité Norvégienne par la Première Ministre de ce pays, Ernja Solberg, à un autre leader sécessionniste en la personne d’Ayuaba Cho Luca, alias ‘Mister Aspen’,” est “une mauvaise nouvelle. Un désagrément causé aux “Camerounais en général et les victimes de la crise Anglophones ” en particulier. Puisque Ayaba Cho Luca, “le chef des kidnappeurs qui à lui seul, dirigeait de façon effroyable deux camps Ambazoniens à Batibo, dans la Région du Nord-Ouest a posé plusieurs actes criminels parmi lesquels, l’enlèvement et l’assassinat entre autre du Sous-Préfet de Batibi, le viol des femmes ainsi que les multiples tortures des populations n’ayant pas respecté ses mots d’ordre de grève.”[11] C’est pour cette raison de non-respect des “mots d’ordre de grève” qu’une femme enceinte avait été éventrée par les exécutants de Cho et Bareta. Son enfant sorti de ses entrailles, puis exposé sur son corps inanimé. Cette infortunée se débrouillait dans l’informel pour prendre soin de sa famille. Mais aussi pour préparer la venue de son prochain enfant que ces criminels ont tué. Outre cette femme, “le Marechal des logis Larissa Souzock Mvondo, inhumée le 24 Février 2018 à Dimako dans la Région de l’Est, avait été abattue à bout portant le 1er Février 2018 par des sécessionnistes à son poste de contrôle à Bingo, dans le Nord-Ouest.”[12] Au lendemain de ce drame, le Colonel Didier Badjeck, Chef Division de la Communication au Ministère de la Défense, témoignait en ces termes. “Une femme, une mère est tombée sous la rage de ces sécessionnistes. Le maréchal des logis Souzock Mvondo Larissa, paix à son âme, portait une gestation, mais continuait à travailler courageusement pour la sécurité de son pays. Pour nous, Larissa est devenue un symbole, celui du combat qui continue contre l’infamie.”[13]

Ca Presse évoquant le “Soutien étranger aux criminels Ambazoniens” posa une question. La Norvège tombe le masque en soutenant le terroriste Ayaba Cho?” [14] Un questionnement qui était en fait une accusation directe. Il poursuivait. “Au moment où les Camerounais jubilent encore de la condamnation des auteurs de la crise Anglophone, notamment Ayuk Tabe et Cie, le Premier Ministre Norvégien lui, octroie la nationalité de son pays à ce terroriste sécessionniste qui dirigeait de façon sanglante, deux camps Ambazoniens à Batibo, dans la Région du Nord-Ouest. Pourtant, aux côtés des viols et autres crimes, c’est lui qui avait enlevé et tué le Sous-Préfet de cette localité après l’avoir torturé, au mépris du droit universel à la vie, consacré par le droit international que les occidentaux dont les Norvégiens complices de ces massacres, demandent aux Africains de respecter ardemment.”[15]

 

Sans Détour accusait Charles Michel et Ernja Solberg de la menace qui pesait sur la troisième année scolaire consécutive dans le NO/SO. “Menaces sur la rentrée dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest: Mark Bareta et le Premier Ministre au banc des accusés.” Par ce titre qui illumine sa Une, il interpellait l’opinion sur la responsabilité des Norvégiens dans la production d’une génération d’analphabètes dans ces Régions. “La Belgique et la Norvège jouant leur va-tout dans l’instrumentalisation de la crise Anglophone,” ont créé dans le NO/SO une catastrophe humanitaire. “Près de 1000 filles violées, contaminées au VIH/Sida et porteuses de grossesses indésirables.” Ces statistiques sont de L’Epervier.[16] Et sa sentence contre ces terroristes est sans appel. “Une pendaison est le meilleur châtiment qu’ils mériteraient.”[17]

La lettre qui accuse

La nébuleuse sécessionniste n’a pas épargné les enfants. Elle a détruit l’environnement qui est le leur— L’école. Un endroit qui devrait être pour eux un antre de sécurité. Dévastation du système éducatif qui a mis dans la rue des centaines de milliers d’élèves. Cette prise en otage de l’ecole par les terroristes-sécessionnistes est dénoncée dans une lettre ouverte à Charles Michel, par Marcel Ngwa, un élève du Nord-Ouest. Il l’accusait de collusion avec les Ambazoniens-tueurs. Les media Camerounais répercutent ce véritable cri de cœur rappelant la mémoire des élèves et enseignants tués.

A sa Une le Quotidien affiche la lettre émouvante de Marcus Ngwa. Sous le titre “Menaces sur la rentrée scolaire 2019-2020 dans les Régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest: Mark Bareta et le Premier Ministre Belge interpellés par un élève Camerounais,” ce journal développe. “S’appuyant sur certains actes terroristes antérieurs qui ont coûté la vie à plusieurs élèves et enseignants s’étant mis sur le chemin de l’école contrairement aux mots d’ordre contraire des terroristes, Marcus Ngwa, un jeune élève de Bamenda, par voie de correspondance, interpelle le terroriste Mark Bareta qui s’est réfugié en Belgique et le Premier Ministre, Chef du gouvernement de ce pays en la personne de Charles Michel afin que ces derniers laissent les enfants aller à l’école dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest non sans solliciter la mise en application du mandat d’arrêt international lancé depuis deux ans contre ce terroriste sécessionniste.”[18]

La Tornade [26 Août 2019] invoquant la lettre de Marcus Ngwa, écrit. “Un jeune élève dans la Région du Nord-Ouest, Marcus Ngwa a saisi par correspondance le Premier Ministre Belge Charles Michel, pour lui demander de refouler de son territoire, le sécessionniste Ambazonien Mark Bareta. En octroyant la nationalité Belge à ce criminel qui aura violé, pillé, kidnappé, égorgé des militaires et civils et incendier les édifices publics dans le Nord-Ouest, cet Etat se rend complice de l’impunité dont jouit cet imposteur qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.”[19] Se référant au cas Ayaba Cho, La Tornade informe. “Le Premier Ministre de ce pays vient de naturaliser l’ancien chef des deux camps terroristes de la ville de Batibo, où il détenait et violait 28 jeunes filles dont 18 seront infectées de VIH-Sida et plus d’une vingtaine enceintée contre leur gré.” [20]

 

Sans Détour éclaire l’opinion sur les exigences de Marcus Ngwa. Il mentionne. “Dans une lettre au vitriol, Marcus Ngwa, un jeune élève de Bamenda, interpelle le terroriste refugié en Belgique et Charles Michel, chef du gouvernement de ce pays, pour qu’ils laissent les enfants aller à l’école dans les Régions dites Anglophones. Et exige la mise en application du mandat d’arrêt international lancé contre ce séparatiste.”[21] Mais Charles Michel n’est pas quelqu’un à s’émouvoir de la détresse des enfants d’où qu’ils viennent.[22]

Holdup intellectuel

Les terroristes Ayuk Tabe, Ayaba Cho, et Mark Bareta, en prônant le boycott de l’école voulaient faire de ces enfants “la graine de terroristes.” Ce hold up intellectuel avait contribué à la “Fuite massive des élèves au Nord-Ouest et Sud-Ouest.” Ecrivait Réalité.[23]

Les statistiques d’Août 2019 du Ministère de l’Education se rapportant à ces Régions sinistrées par ces criminels indiquent que 48 300 élèves ont été obligés de quitter leur cadre de vie habituelle. Ils avaient trouvé protection dans la partie Camerounaise dite “Francophone”—Terminologie coloniale, ou “République” selon celle des terroristes-sécessionnistes. Par Région, l’Adamaoua avait reçu 416 élèves déplacés. Le Centre, 9 842 élèves contre 1 601 à l’Est. De son côté la Région du Littoral avait ouvert ses portes à 15 446 élèves. Le Nord recueillait 7 837 élèves refugiés internes. 12 840 élèves trouvèrent abri à l’Ouest. Et le Sud offrit l’asile à 318.

Un autre volet de ces statistiques indique que dans le Nord-Ouest 121 673 élèves et 9 806 enseignants avaient été affectés par cette crise. Dans le Sud-Ouest, sur un total de 6 802 écoles, 6 034 étaient non-fonctionnelles. Ce crime infrastructurel, moral, et psychologique, avait privé 204 000 élèves du droit à l’éducation et mis à sac le tissu économique.

Désastre économique

“Plus de 100 milliards de pertes économiques” dans le NO/SO. Révélait L’Epervier.[24] Quelques détails de l’impact négatif de ces entrepreneurs de guerre sur l’économie de ces Régions sont donnés par The Guardian Post. Il note, “Microfinance sector loses over 300 billion FCFA. Property destroyed estimated at over 2.1 billion FCFA. Thousands of jobs lost in agro-industrial sector. Over 8000 at risk to go jobless in the coming days.”[25] Ayuk Tabe, Cho Ayaba, Mark Bareta, Chris Anu, Tapang Ivo, Samuel Sako, sont qualifiés par The Median de “self-destructeurs” du tissu économique du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Régions pour lesquelles ils ont prétendu prendre les armes pour sauver de la “dictature” de Yaoundé—Un remake de la méthode Guillaume Soro. Ce désastre économique est le fruit du “soutien que [les occidentaux ont] ouvertement apporté aux sécessionnistes armés à travers leur protection.” [26] Parlant du “Self-Destructive terrorism,” The Median explique “How Diaspora Ambazonians ruined economy of NW-SW.”[27] Parmi les industries tuées par ces terroristes, il y a l’agro-alimentaire “Cameroun Development Corporation” (CDC) situé à Tiko dans le Sud-Ouest, qui a été mise en état d’in-fonctionnalité. Pour relancer ses activités, “29 milliards de FCFA”[28] au minimum seraient nécessaires. “Dont 7 milliards de FCFA sont nécessaires pour le secteur de l’hévéa, 14 milliards de FCFA pour les bananeraies, 7 milliards de FCFA pour les palmeraies. Le reste devrait servir à financer les arriérés de salaires.”[29] C’est pourquoi The Guardian Post informe que “Diaspora Ambazonia leaders blamed for ruined NW, SW economy.”

—“”Ces malsonnants Ambazoniens, qui ne sont ni austéritaires, ni croissancistes, sont de pires barbares-cannibales. Outre leur acharnement destructeur sur les biens physiques, ils ont eu un autre palmarès. Faucher les vies. Les personnes enlevées et assassinées par ces sauvages ont été traitées comme du bétail.

Crimes et modes opérationnels

—“”Une vidéo publiée le 16 Septembre 2019 sur You Tube, titrée “Terroristes ambazonniens enterrent une femme vivante à Batibo dans le NOSO Cameroun,” montre une scène effroyable. Insoutenable. Elle montre l’horreur perpétrée dans le village de Guzan, Département de La Momo, Arrondissement de Batibo.[30] En effet, “Dans la matinée du Lundi 16 Septembre2019, les terroristes ont torturé une dame, lui ont tiré une balle dans la tête et l’ont enterrée vivante. La vidéo de ce crime abominable circule actuellement dans les réseaux sociaux. Cet acte barbare intervient au moment où le Chef de l’Etat a convoqué un Grand Dialogue National approuvé et salué par l’immense majorité des Camerounais.”[31]

—“”Quelques jours plutard, ces anti-dialoguistes, anges de la mort, ont égorgé Florence Ayafor, garde pénitentiaire de la prison Centrale de Bamenda.[32] Ce crime au relent satanique s’est passé le 29 Septembre 2019 à Pinyin, la veille de l’ouverture du Grand Dialogue National. La suppliciée avait été violée. Tirée nue les jambes écartelées. Une arme pointée dans le sexe.[33] Elle a subi la torture dans ses différentes facettes. Avant que Asobo Roger, le plus fougueux d’entre eux la décapite. La tête détachée du corps de la malheureusement femme avait été présentée par ce monstre comme un grand trophée de guerre. [34] Une mort horrible qui n’a pas heurté la sensibilité occidentale. Pourtant, le respect de la personne humaine est inséré dans leur constitution. Et figure en bonne place dans divers textes internationaux.

Le silence des dictateurs occidentaux s’explique. Leur territoire est la base arrière des terroristes-sécessionnistes Ambazoniens. [35] C’est à partir de là qu’ils lancent impunément les menaces de mort et collectent des fonds pour financer les exécutions sommaires sur le terrain. Pourtant, toutes menaces de mort en occident tombent sur le coup de la loi et passible d’une peine privative de liberté. Les ONGs occidentales qui tirent profit de la politique expansionniste et criminelle de leurs nations en Afrique s’étaient tues.

Mutisme des ONGs

Constatant ce mutisme des ONGs face à ces crimes perpétrés avec une cruauté effroyable, Réalité Plus pose une question intelligente. “Où sont les ONGs pour condamner les criminels Ambazoniens?”[36] Ce journal interrogeait implicitement les Organisations civiles occidentales qui, usant de la propagande, transforment les victimes en bourreaux et vice-versa. Technique communicationnelle axée sur les non-dits et le clair-obscur qui ont conduit à la déportation du Président Laurent Gbagbo. Plus grave, à l’assassinat de plusieurs leaders Africains insoumis, dont, le Leader de la Jamahiriya Arabe Libyenne.

Pourtant, cette “confrérie des assassins” à travers ses rapports truffés de mensonge a fait verser le sang des innocents. Plus de 3 000 morts dans le NO/SO expliquait Jean Robert Wafo, Maire adjoint de Douala 2e, et chargé de l’information et des Media du Social Democratic Front (SDF).[37] Des crimes par mutilations et décapitations.[38] Aucune couche sociale Camerounaise n’a été épargnée—Eléments des Forces de Défense et de Sécurité, autorités administratives et des civiles sans défense, ont été leurs victimes. Dans leur long chapelet de kidnappings-assassinats-par-décapitations, Wountai Vondou Olivier(21 Mai 2019), Mohamadou jae (16 Mars 2019), Serpent Noir(15 Aug 2019), Ndongué Étienne, soldat ( 28 Decembre 2018), Adam Assana, gendarme (24 Avril 2017), Ali Pima (09 Mars 2019), Florence Ayafor garde pénitentiaire (29 Septembre 2019). En Décembre 2018 le chef Abang Ashu du village Big Nyang, dans l’arrondissement d’Akwaya, Région du Sud-Ouest, avait été battu jusqu’à mort s’en suive. Son corps attaché à un arbre dans une forêt maléfique.[39] Comme à leur habitude, ils avaient présenté leur forfait dans les réseaux sociaux.

En fait, ces ONGs, idéologues de l’intervention militaro-humanitaire(?) occidentale en Afrique n’ont aucune crédibilité. Matt Wells, représentant de Human Right Watch délégué à la CPI pour enfoncer le président Gbagbo s’était fait ridiculiser par la Défense. Acculé, il avait fini par avouer qu’ils ne croyaient pas à ses propres rapports—ceux de Human Right Watch. Amnesty International et la Fédération Internationale des Droits de l’Homme avaient tout simplement disparu des radars le moment de vérité sonné à la CPI. A leur suite, les soldats-officiers Français, leurs intellectuels(?) et media. Les plus courageux avaient changé de langage en voyant la tournure que prenait le procès. D’autres avaient suivi après son acquittement.

Saison des communiqués

Le carcan des media et des ONGs mobilisés contre le Cameroun n’a pas porté de fruits. Puisque inaudible et inefficace à l’interne. Confrontés à cette réalité, leurs concepteurs ont changé de méthodes d’approche. La relève a été prise par leurs commanditaires. S’ouvre alors la saison des communiqués. Dans le sien, Bruxelles, intermédiaires des marchands d’armes et de béton indique. “Seul un dialogue ouvert et inclusif peut mener à une solution qui soit dans l’intérêt de tous les Camerounais et dans le respect de l’unité et de l’intégrité du pays.”

Celui de l’ambassadeur des Etats Unis au Cameroun, rendu public le 10 Octobre 2019 “demand[ait] l’ouverture sans conditions préalables d’un dialogue avec les leaders séparatistes pour mettre fin aux violences dans les Régions Anglophones.”[40] Une requête absurde. “Une prise de position plus qu’étonnante lorsqu’on sait que ce diplomate avait personnellement pris part comme invité à la cérémonie d’ouverture du Grand Dialogue National décidé par le Chef de l’Etat Son Excellence Paul Biya et qui du reste a connu un succès total.”[41] Ceci avec la participation inclusive d’une foultitude de Camerounais “ven[us] du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest du pays et même de la diaspora, [qui]ont pendant quatre jours creusé leurs méninges respectifs pour que désormais les choses aillent pour le mieux au Cameroun.”[42] Ces patriotes, sourds au bruit des media et ONGs occidentaux et locaux achetables, “ont de par leur engagement à faire changer les choses sans intervention extérieure quelconque, infligé une gifle à tous ceux qui de près ou de loin ont cru que les Camerounais n’étaient pas capables de résoudre eux-mêmes les problèmes auxquels ils sont confrontés.”[43]

Cette “gifle” a été perçue par Bruxelles et Washington comme un affront pour n’avoir pas parrainé ni piloté cette rencontre à la Camerounaise. L’inclusivité dont ils réclamaient à travers un autre dialogue, c’est ça. Ce que leurs clairons au Cameroun n’ont pas daigné dire. Washington par l’ambassadeur Peter Henry Barlerin avait voulu cloner au Cameroun la version Ivoirienne de Philip Carter III.

Barlerin comme Carter III

L’activisme bruyant de Peter Henry Barlerin rappelait celui de son compatriote Philip Carter III en 2010 en tant qu’ambassadeur de son pays en Côte d’Ivoire.[44] Ce dernier avec son homologue Français Jean-Marc Simon avaient réussi un coup d’Etat électoral contre les intérêts des Ivoiriens.[45] Sur ce coup, ils avaient balayé du revers de main leur leçon sur l’indépendance des institutions. Ensuite, obligé Youssouf Bakayoko, président de la Commission Electoral Indépendante(?)—CEI—, à donner de faux résultats de la présidentielle 2010. Proclamation qui a été faite dans la chambre d’hôtel de Alassane Ouattara.[46], Carter III déclara après cette profanation de la Constitution Ivoirienne, que “Le recomptage des voix n’est pas possible.” A l’ONU c’était le même refrain. L’envoyé spécial de l’ONU en Côte d’Ivoire, Young-jin Choi, le faussaire en chef, proclama la victoire de Ouattara. “Les résultats du second tour de l’élection présidentielle tels qu’annoncés le 2 décembre par la commission électorale ne changent pas, ce qui confirme que le candidat Alassane Ouattara a remporté le scrutin.”[47]Revenir sur les résultats de l’élection serait une grave injustice et établirait un précédent fâcheux.” [48] Déclara Ban Ki-Moon, Secrétaire Général de cette organisation fantoche à l’époque des faits.[49] Des prises de position incongrues qui ont abouti à des crimes tant politique qu’humain.

Le Patriote, journal ethno-tribaliste, divisionniste et pro-Ouattara s’en régala en publiant de grand extrait du discours de justification extrêmement confus de Carter III devant la presse nationale le 7 Janvier 2011.[50] “Le recomptage des voix n’est pas possible. Nous ne sommes pas d’accord avec le recomptage des voix. Les élections se sont dans l’ensemble bien déroulées.” Affirmait Carter III. “ Les élections se sont dans l’ensemble bien déroulées.” Jurait-il. Normal! Ils avaient placé leur homme de paille en jouant sur le levier de la tricherie électorale. Au Cameroun, Barlerin et les siens ont utilisé les mêmes ingrédients. Mais ils n’ont pas pu installer leur girouette Maurice Kamto. Leur seule alternative? Remettre en scène comme appât les terroristes qu’ils ont logés, afin de quémander un autre dialogue qui devrait être parrainé par l’occident afin d’atteindre le même but—Déstabiliser le Cameroun.

Malheureusement pour eux, le Président Biya n’est pas “un poussin d’hivernage.” Il est un génie politique. Ça peut ne pas plaire. Mais les émotions n’élèvent rien à ce qu’il est. Instruit par le chaos de gestion de conflit sur le continent avec la médiation extérieure, il a épargné le Cameroun du clash en mettant dehors les observateurs internationaux(?). Il a par ce doux jeu politique, arraché aux impérialistes tout outil de pression. Dès lors, la rhétorique du genre, “pour nous, si vous avez accepté les observateurs internationaux, les conditions pour y aller, il faut respecter les résultats,” ne s’applique pas au Cameroun. Tournure langagière sur laquelle Philip Carter III avait joué pour imposer Ouattara aux Ivoiriens. Tout en insistant sur la “certification” biaisée de l’ONU. Cette boite “anti-démocratique” pour reprendre l’expression de Banda Kani, Président du Nouveau Mouvement Populaire—NMP.[51]

Le bavardage incessant et insultant de Peter Henry Barlerin sur les pas de Carter III, avait fait réagir media et analystes politiques. Pour L’Anecdote Barlerin est un “pyromane jouant au pompier” dans la crise du NO/SO. Ce quotidien notait qu’il avait outrepassé les fonctions qui sont les siens en demandant “l’ouverture d’un grand dialogue inclusif sans conditions préalables avec les leaders séparatistes.” [52] Dans ce même numéro, Martial Owona le considérait comme un malade. “Les spécialistes des maladies mentales pourraient bien situer par personnifications, le comportement affiché par le représentant de Donald Trump comme un trouble de la personnalité provoqué par l’inconscient qui cache souvent un autre problème. La personne se présente tour à tour avec sa personnalité ‘normale,’ ou avec un comportement incohérent, incontrôlé et parfois violent qui ne ressemble pas du tout à qui il est. L’ambassadeur qui a personnellement pris part aux assises du Grand Dialogue National, salué les résolutions ne saurait nullement aujourd’hui revendique (au nom de qui ?) la tenue de négociations avec des terroristes.”[53]

Media relais au secours

Barlerin et ses gros microphones, seigneurs de la manipulation, au lieu de travailler pour la paix ont mis en marche leur machine de propagande. Ils avaient “voulu présenter” tout comme “la propagande des sécessionnistes, les décisions de justice rendues à l’encontre d’un certain nombre de [Camerounais], dans le contexte de cette crise, comme un obstacle au dialogue envisagé.” Pourtant, “Il n’en [était] rien.” Précisa Paul Biya. Puis, expliqua. “Je voudrais d’ailleurs en profiter pour préciser que le respect de la règle de droit et la lutte contre l’impunité constituent les piliers de la consolidation de l’Etat de droit, à laquelle nous aspirons tous. Fouler aux pieds la règle de droit et assurer l’impunité à certains citoyens, aboutiraient à préparer le lit de l’anarchie.” Bonne leçon politique et de droit constitutionnel à ces hypocrites. Ces insincères qui sont restés bouche cousue lorsque la Cour Suprême Espagnole a condamné le 14 Octobre 2019 les dirigeants sécessionnistes Catalans. Neuf sur 12 de ces indépendantistes jugés, avaient écopé des peines de prison de 9 à 13 ans. Raison? Avoir tenté de provoquer en 2017 la sécession de la Catalogne avec l’Espagne par un vote d’autodétermination le 1er Octobre 2017.[54] Puis, proclamé son indépendance le 27 Octobre de la même année.[55] Le roi d’Espagne dénonça “l’irresponsabilité” et la “déloyauté” des indépendantistes Catalans.[56] Mais il ne fut pas fusillé par les media, ONGs, et autres groupes de pression maffieux occidentaux. Ceux-là même qui encouragent le “saucissonnement” du Cameroun.

Au contraire, ils prirent peur. Ils conjurèrent l’effet contagion pour éviter à l’Europe la déstabilisation pouvant venir des Régions à visée indépendantiste comme le Pays Basque, l’Ecosse, la province autonome de la Voïvodine en Serbie, ou la partie Serbe de la Bosnie, la Flandre (Région néerlandophone de la Belgique), la Padanie (demandant leur autonome vis-à-vis de Rome) et Sardaigne en Italie, les Îles Féroé (Danemark), la Corse en France.

Les media Camerounais sous la perfusion des miettes financières occidentales ou du reliquat du prix de la trahison que certains laquais de l’opposition(?)reçoivent des mêmes sources pour torpiller leur pays, étaient tous en mode off sur cette question de la Catalogne. Ils s’étaient gardés de dénoncer et de condamner l’enfermement par l’Espagne de la Catalogne. [57] Par contre, pour justifier leur per diem auprès de l’Union Européenne, ils n’avaient pas traîné à donner un contenu au vulgaire communiqué de Bruxelles contre leur pays. Le Jour s’empressa à coller à sa Une, “L’Union Européenne exige un dialogue inclusif.”[58] Mutations, un autre quotidien de la même race éclaira sa vitrine avec un titre aussi fanfaron. “L’Union Européenne désavoue le Grand Dialogue National.”[59] D’autres, tous satellites de l’occident, continuaient à construire l’échafaud sur lequel les forces impérialistes grimperont pour déstabiliser le Cameroun.

A la mémoire oublieuse de ces postillonneurs et noircisseurs de papier The Guardian Post éventre la malice de Bruxelles. “Calls for fresh dialogue to resolve crisis in NW, SW: Isn’t European Union selling after the market?”[60] Il étale le paradoxe du discours dissonant de l’Union Européenne. “A recent outing by the European Union, EU, advocating what it calls ‘fresh and inclusive’ dialogue, to resolve the crisis in the two English-speaking regions of Cameroon, has raised more questions than provide answers.” [61] A ces journaux “achetables et non vendables,” il indiqua que des organisations importantes contrairement à l’UE “have been hailing the just ended Major National Dialogue and the frank deliberations that characterized it.” [62] A cet effet, The Guardian Post se refera entre autres au Président du Groupe parlementaire Allemand en charge de l’Afrique “Christoph Hoffman, [who] saluted the Major National Dialogue and it resounding success.” [63] Les Pays Non Alignés sont de cet avis. En plus, ils soutiennent un Cameroun indivisible.[64]

L’analyse de The Guardian Post, de L’Anecdote, et de l’ensemble de la presse patriotique, expose les journalistes qui mentent à l’unisson. Brouillent la vérité. Eloignent l’opinion de l’objectif au sujet de ce qui se passe au Cameroun. Ce qui est un cas flagrant de propagande savamment orchestrée. Un fait qui est loin d’être un cas exceptionnel. Les dossiers de Cuba, du Rwanda, de la RDC, de la Côte d’Ivoire de la Yougoslavie, de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye, de la Syrie, de l’Ukraine, du Yémen, de l’Iran, du Venezuela, du Mali, de la RCA, du Burundi, et même de la Russie et de la Chine, ont fait l’objet de campagnes massives de télé-radio-presse-mensongères. Malheureusement, l’histoire n’enseigne pas les media-traîtres-Camerounais unanimement au service de l’étranger. Mais qui prétendent pompeusement être indépendants. Pire, ces criminels à l’encre font croire que les Camerounais vivent dans une dictature. Alors qu’ils bernent sans cesse l’opinion.

Quelle que soient les manigances, Paul Biya, dans une question lancinante, a répondu à tous les détracteurs-déstabilisateurs du Cameroun. Une réponse qu’il adressa d’un côté à ceux qui théorisent la terreur dans son pays. De l’autre au groupe qui sponsorise les terroristes Ambazoniens. Et enfin à la bande qui soutient des apprentis-sorciers politiciens à l’instar de Kamto. Et qui sont tous trois en un.

Question énervante et assommante

—“”Cette question assassine du Président Biya aux ennemis du Cameroun figurait dans son discours du 10 Septembre 2019 à la Nation. Il avait mis en exergue la “force de l’expérience” dans cette communication avec les Camerounais, pour confondre les marchands de démocratie à paramètres incertains. Il leur avait dit. “J’en appelle justement aux pays qui abritent ces extrémistes. S’ils se soucient réellement de la situation des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qu’ils agissent contre ces criminels.” En termes clairs, il exigeait de ces pays qu’ils prennent leur responsabilité afin que ces tueurs subissent la rigueur de la loi. Exerçant une pression non-dite, il leur rappela ce qu’ils connaissaient et faisaient semblant d’ignorer. “ La plupart n’ont plus la nationalité Camerounaise, mais ils passent leur temps à collecter des fonds pour perpétrer des actes terroristes au Cameroun, à commanditer des incendies, des kidnappings et des assassinats et à lancer des mots d’ordre pour empêcher les enfants d’aller à l’école et les citoyens de vaquer tranquillement à leurs occupations.”

—“”Dans ces propos du Chef d’Etat Camerounais, une question énervante et assommante testa et mis à rude épreuve l’honnêteté des dirigeants occidentaux. “Vous souciez-vous réellement de la situation des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest?” Si oui? “Agissez contre ces criminels…Remettez les à la justice” comme le réclamait Marcus Ngwa dans sa lettre à Charles Michel.

Feumba Samen

[1] Cette union derrière le Chef d’Etat Camerounais, répond à une invitation de l’Ex-Président Camerounais Ahmadou Ahidjo adressée à ses compatriotes le jour de sa démission. Il déclarait. “J’invite toutes les Camerounaises et tous les Camerounais à accorder, sans réserve, leur confiance et à apporter leur concours à mon successeur constitutionnel M. Paul Biya. Il mérite la confiance de tous, à l’intérieur et à l’extérieur. Je vous exhorte à demeurer un peuple uni, patriote, travailleur, digne et respecté.”

[2] Le 4 Avril 2008, le Président de la République du Cameroun a transmis à l’Assemblée Nationale, convoquée en session ordinaire depuis le 12 Mars 2008, le projet de loi n° 819/PJL/AN modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 96/06 du 18 Janvier 1996 portant révision de la Constitution du 2 Juin 1972. In Alain Didier Olinga, “La révision constitutionnelle du 14 Avril 2008 au Cameroun,” Yaoundé, Mai 2008, p.4.

[3] Cette Loi Fondamentale permettait au Président Camerounais de se représenter à la magistrature suprême.

[4] L’ancien président Ahmadou Ahidjo donna sa démission le 4 Novembre 1982. Cette décision prendra effet le Samedi 6 Novembre 1982 à 10 h.

[5] 700 membres de la Garde Présidentielle Camerounaise se sont soulevés contre le Président Paul Biya afin—selon certaines sources—de ramener au pouvoir l’ex-Président, Ahmadou Ahidjo. Ils contrôlent sans résistance une station de radio, un dépôt de munition et l’aéroport. Mais cette révolte écrasée par l’armée au bout de trois jours de combat, fit des centaines de morts. L’état d’urgence est proclamé pour six mois à Yaoundé et ses environs.

[6] La politique est un métierest le titre plutôt polémique du livre du Président Laurent Gbagbo qui devrait paraître en Octobre 2002. Le putsch manqué du 19 Septembre 2002 qui s’est mue par la suite en rébellion, a fait que ce livre est resté en état de manuscrit.

[7] “Dans la matinée du lundi 30 Décembre 2013, des soldats Français ont voulu hisser le drapeau Français sur un mat de 9 m à l’aéroport de N’Gaoundéré. Deux gendarmes et trois militaires Camerounais se sont opposés [par] un refus catégorique de voir le drapeau Français flotter sur l’aéroport de N’Gaoundéré.” In “Les militaires Français hissent leur drapeau a N’Ngaoundéré La France: Etat ennemi,” Le Jour, n­o 1596, 6 Janvier 2014, p.4.

Ce drapeau sera retiré honteusement par les soldats Français. A cette action patriotique, il y avait aussi les civils à l’instar du Rassemblement de la Jeunesse Camerounaise—RJC—qui avertissait la France et les taupes Camerounaises par rapport à leur manigance sordide de recolonisation poussée de leur pays. “Nous mettons en garde la France et les autorités qui pourraient être complice que la jeunesse Camerounaise défendra le Cameroun même au moyen des armes. La France a fait trop de mal à notre pays par le passé, ça ne doit plus recommencer.” Défiaient-ils. In “La France: Etat ennemi,” Le Jour, n­o 1596, 6 Janvier 2014, p.4.

[8] L’Equation, “Déstabilisation du Cameroun: Quand la Norvège et la Belgique jouent les pyromanes,” n­o 329, 27 Août 2019.

[9] La République, “ Norvège et ‘Ambazonie’: Complices de terrorisme,” n­o 034, 26 Août 2019, p.4-5

[10] Le Pélican, mentionnait à sa Une “Le jeu trouble de la Norvège…,” n­o 290, 26 Août 2019, p.4-5.

[11] Le Pélican, ibid., p.4-5.

[12] Ndoumbé Nathan, “Une gendarme enceinte tuée par des sécessionnistes,” 25 Février 2018 https://actucameroun.com/2018/02/25/cameroun-gendarme-enceinte-tuee-secessionnistes/ (accessed November 17, 2019).

[13] Agée de 26 ans et mère d’un enfant, Larissa Souzck Mvondo portait une grossesse de six mois, et était sur le point de convoler en justes noces quand elle a été assassinée.

[14] Ca Presse, “Soutien étranger aux criminels Ambazoniens: La Norvège tombe le masque en soutenant le terroriste Ayaba Cho?,” n­o 134, 27 Août 2019, pp.4-6.

[15] Ca Presse, ibid., pp.4-6.

[16] L’Epervier, n­o 1444, 25 septembre 2019, p.p.6-7.

[17] L’Epervier, ibid., p.p.6-7.

[18] Le Quotidien, “Menaces sur la rentrée scolaire 2019-2020 dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest: Mark Bareta et le Premier Ministre Belge interpellés par un élève Camerounais,” n­o 135, 26 Août 2019, p.6.

[19] Dernière Heure, “Retour des classes dans les régions Anglophones: Un élève demande à la Belgique de livrer le terroriste Mark Bareta,” n­o 0127, 26 Août 2019.

[20] Dernière Heure, “Chaos dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest: La Norvège et le terroriste Ayaba Cho main dans la main.” n­o 0127, 26 Août 2019.

[21] Sans Détour, “Menaces sur la rentrée dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest: Mark Bareta et le Premier Ministre au banc des accusés,” n­o 312, 26 Août 2019, p.2.

[22] Il a été insensible face à la souffrance de six enfants Belges âgés de 0 à six ans de parents Djihadistes Belges, mourant de malnutrition, de maladie, dans le camp de réfugiés à Al-Hol, dans le Nord-Est de la Syrie, à quelques kilomètres de la frontière Irakienne.

[23] Ces élèves-déplacés, comble de dérision pour ces entrepreneurs de haine et de guerre, ont trouvé refuge dans la zone ennemie dite “la République” selon leur terminologie.

[24] L’Epervier, n­o 1444, 25 Septembre 2019, p.p.6-7.

[25] 25 Septembre 2019, p.1.

[26] L’Equation, “Déstabilisation du Cameroun: Quand la Norvège et la Belgique jouent les pyromanes,” n­o 329, 27 Août 2019.

[27] The Median, n­o 349, 26 Septembre 2019

[28] EcoMatin, “Cameroun Development Corporation: Des employés en grève pour 13 mois de salaires impayés, ” n­o 0276, 30 Septembre 2019, p.8.

[29] EcoMatin, “Cameroun Development Corporation: Des employés en grève pour 13 mois de salaires impayés, ” n­o 0276, 30 Septembre 2019, p.8.

[30] Terroristes Ambazonniens enterrent une femme vivante à Batibo dans le NOSO https://youtu.be/c3pf4Z2Jexg (accessed November 19, 2019).

[31] Extrait de la lettre de Paul Atanga Nji, Ministre Camerounais de l’Administration Territoriale, adressée le lendemain du crime au Gouverneur de la Région du Nord-Ouest, où cet acte odieux avait été perpétré.

[32] “Ambazonia Beheading of Ayafor Florence—Pinyin 29 Sep 2019,” https://youtu.be/Djnzx_24t04 (accessed October 14, 2019).

[33] “Njasanng Nji—The Ambazonia Terrorist Bomber—Part 2,” October 7, 2019 https://youtu.be/eUMsZAc2wCI (accessed October 14, 2019)

[34] “Gruesome Killing of Prison Administrator by Amba Fighters Gets Widespread Condemnation,” https://youtu.be/wEbutXnbbnE (accessed Octobre 14, 2019).

[35] Ces esclaves rabatteurs au service de l’occident impérialiste en mission commandée de basses besognes mercantiles contre le Cameroun, sont pour la plupart porteurs de nationalité étrangères (Ayuk Tabe, Nigériane/ Eric Tataw, Américaine/ She Kaavi, Belge/ Chris Anus, Américaine/Patrice Nganang, Américaine/ Akwanga Ebenezer, Américaine/ Nso Foncha Nkem, Américaine…)

[36] Réalité Plus, “Fuite massive des élèves au Nord-Ouest et Sud -Ouest, ou sont les ONGs pour condamner les criminels Ambazoniens?,” n­o 0058, 26 Août 2019, p.2.

[37] “65 000 réfugiés au Nigeria, 650 000 déplacés internes, 400 villages rasés, presque plus de vie, le tissu économique au sol.” Extrait de “Scènes de Presse,” une émission de la CRTV sur le thème, “Attaques du Chef de l’Etat Paul Biya en France,” 17 Novembre 2019 https://youtu.be/Z8OUIUO3WkY (accessed November 18, 2019). Wafo qui donnait ces chiffres alarmants avait explicitement caché le fait que son parti, le SDF, a apporté un soutien implicite voire avoué à ces terroristes qui sont à l’origine de ces drames. Ce parti faisait la propagande du “Fédéralisme” qui ne se trouve dans aucun de ses textes. Une façon de dire “Oui” à la sécession. Dans la mesure où ses membres justifiaient ces actes terroristes.

[39] “Cameroun: Un chef traditionnel tué par des sécessionnistes à Akwaya (Sud-Ouest),” https://actucameroun.com/2018/01/09/cameroun-chef-traditionnel-tue-secessionnistes-a-akwaya-sud-ouest/ (accessed october 14, 2019).

[40] Le Pelican, “Crise Anglophone: Les Etats Unis veulent déstabiliser le Cameroun,” n­o 301, 16 Octobre 2019, p.3.

[41] Le Pelican, ibid., p.3.

[42] Le Pelican, ibid., p.3.

[43] Le Pelican, “Crise Anglophone : Les Etats Unis veulent déstabiliser le Cameroun,” n­o 301, 16 Octobre 2019, p.3.

[44] Arrivé en Côte d’Ivoire en 2010, Philip Carter III a officiellement présenté sa lettre de créance au président Laurent Gbagbo, le 18 Août, succédant à Aubray Hooks.

[45] “Le président Ougandais Yoweri Museveni a estimé que la position des Nations unies sur la Côte d`Ivoire était ‘simpliste’ et réclamé des enquêtes sur l`élection présidentielle de Novembre.” Avait indiqué son porte-parole Tamale Mirundi. In “Côte d`Ivoire: le Président Ougandais demande une enquête sur l`élection,” 25 Janvier 2011, https://www.cameroun24.net/actualite-cameroun (accessed November 12, 2019)

[46] https://youtu.be/__ZVEGJZXW0 lire à partir de 4’51 à 5’8. Texte: “Nous voulons rappeler que le président de la République en cours (Alassane Ouattara)a été déclaré élu dans un hôtel. Il a prêté serment dans un hôtel.” A déclaré le 28 Octobre 2019, l’ancien Ministre Alain Lobognon, un proche de Guillaume Soro. (accessed November 6, 2019).

[47] L’Express, “Alassane Ouattara vainqueur du scrutin Ivoirien, dit l’ONU,” 03 Décembre 2010.

[48] Le Figaro, “Côte d’Ivoire: recompter serait ‘injuste’,” 30 Janvier 2011.

[49] Ce fonctionnaire n’avait ni l’autorité, ni le droit, ni le pouvoir, ni la légitimité, de prendre parti dans le cadre de la procédure électorale mise en place en Côte d’Ivoire. En toute violation de l’article 100 de la charte des Nations Unies qui fixe le cadre du périmètre des prérogatives du Secrétaire Général des Nations Unies est une attaque aux principe d’impartialité. In “Le regard de Maître Marcel Ceccaldi,” https://youtu.be/9nqCrg5pMJs (accessed november 12, 2019).

[50] Le Patriote, “Crise post-électorale en Côte d’Ivoire—Philip Carter III (Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire): ‘Le recomptage des voix n’est pas possible’,” 8 Janvier 2011.

[51] Banda Kani est Considéré comme un des hommes politiques Camerounais de la nouvelle génération, jusqu’alors, patriote, prolixe, et pertinent dans ses analyses politiques et géopolitiques.

[52] L’Anecdote, “Crise NOSO/USA—Le pyromanes jouent aux pompiers.” n­o 1051, 17-20 Octobre 2019, p.2.

[53] Martial Owona, “Chauves-souris,” in L’Anecdote, ibid., p.1.

[54] Après un premier référendum en 2014, la Catalogne a organisé un nouveau vote d’autodétermination le 1er octobre 2017 malgré la farouche opposition de Madrid. Le gouvernement de la région autonome espagnole revendique plus de 90 % de oui (pour 42 % de participation), https://youtu.be/YEGZjSi8xaQ (accessed October 31, 2019).

[55] Le Soir de Belgique, “Espagne: les indépendantistes catalans écopent de peines allant de 9 à 13 ans de prison,” 14 Octobre 2019 https://www.lesoir.be/253499/article/2019-10-14/espagne-les-independantistes-catalans-ecopent-de-peines-allant-de-9-13-ans-de (accessed October 14, 2019).

[56] https://youtu.be/IJ9rxnvdFwg (accessed October 31, 2019).

[57] Ceci n’est pas le cas du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui n’ont jamais été indépendants du Kamerun dans son entité historique.

[58] Le Jour, “L’Union Européenne exige un dialogue inclusif,” n­o 3033, 15 Octobre 2019.

[59] L’Emergence, “L’Union Européenne désavoue le Grand Dialogue National,” n­o 3553, 15 Octobre 2019.

[60] The Guardian Post, “Calls for fresh dialogue to resolve crisis in NW, SW: Isn’t European Union selling after the market?,” n­o 1751, 17 Octobre 2019.

[61] The Guardian Post, ibid., n­o 1751, 17 Octobre 2019.

[62] The Guardian Post, ibid., n­o 1751, 17 Octobre 2019.

[63] The Guardian Post, ibid., n­o 1751, 17 Octobre 2019.

[64] A la fin du 18e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Mouvement de Bakou, en Azerbaïdjan, les 120 pays membres dans une déclaration, ont loué les efforts déployés par le Président Paul Biya pour maintenir l’unité du Cameroun. Ils ont exhorté les bandes armées terroristes à déposer leurs armes.