« Quand le Président Alassane OUATTARA accédait au pouvoir, il y avait à peine 200 autobus opérationnels à la SOTRA. Des familles avaient même renoncé à la scolarisation de leurs enfants à cause des ruptures de charges qui avaient un coût élevé dans le budget des ménages. Aujourd’hui la Sotra a plus de 1200 autobus qui tournent à Abidan. C’est un accroissement de 1000 autobus et cela se ressent dans le déplacement des populations »

Dîtes à Amadou Gon COULIBALY que c’est sous ALLASSANE DRAMANE OUATTARA que la Sotra a connu des déficits financiers, des licenciements du personnel. Sous le Président LAURENT GBAGBO il n’y a jamais eu ce désastre économique.
Depuis votre arrivée, les bateaux bus ont disparu. Les bus sont aujourd’hui rares dans la ville comme un billet de 10.000FCFA.
On peut gouverner sans mentir.
Gilles Christ Djedje

Je viens de relire les communiqués signés d’Assoa Adou et d’Affi N’Guessan. Dans le premier communiqué, Assoa Adou indique clairement qu’Affi s’est engagé à faire une déclaration de renoncement avant de rencontrer Gbagbo, donc avant même qu’il ne s’envole pour l’Europe. Dans le second communiqué, celui signé d’Affi, ce dernier indique que c’est une fois à Paris qu’il lui est demandé de faire publiquement une déclaration de renoncement. Qui d’Assoa Adou et d’Affi dit la vérité ? C’est ici que se situe le noeud du problème. S’il est attesté qu’Affi, avant de prendre son vol, avait accepté de faire la déclaration qui lui avait demandée et qu’il se rétracte, ce serait terrifiant. Mais si c’est une fois à Paris qu’il a été mis devant le fait, cela serait aussi terrifiant. Il faut alors que la vérité éclate. Sans préjuger de quoi que ce soit, il me paraitra bien étrange que Gbagbo ait accepté le principe d’une rencontre avec Affi sans condition. Mais bon…
Senn Souleymane

RENCONTRE AVEC LE PRÉSIDENT GBAGBO. PASCAL AFFI N’GUESSAN EST-IL PRÊT POUR L’UNITÉ ?

L’image contient peut-être : 1 personne, assis et costumeAprès l’acquittement du président Gbagbo le 15 janvier 2019, Pascal Affi Nguessan fait une déclaration dans laquelle il reconnaît l’autorité du fondateur du FPI autour de qui toutes les tendances de ce parti doivent s’unir :  » Le président Gbagbo est le dénominateur commun à toutes ces tendances. Donc nécessairement, avec son retour, c’est l’unité qui est automatiquement retrouvée. Il ne peut pas en être autrement. Et c’est avec un FPI uni que le président Gbagbo va s’impliquer dans le processus de réconciliation nationale parce qu’il est un acteur majeur.  » dit-il.
https://www.facebook.com/1562044366/posts/10217780733261013/

L’image contient peut-être : Pascal Affi N'guessan, gros planLes choses sont donc claires pour Affi : Gbagbo est le patron. Et il le dit clairement encore avant de s’envoler pour l’Europe où une rencontre avec le nouvel acquitté de la CPI devait se tenir. » je vais voir mon patron en Belgique « dit-il à la presse.

Alors quel problème peut-il y avoir si un homme qu’il présente comme son patron lui demande de faire une déclaration publique pour dire que c’est lui le président du FPI ? Normalement, cela ne devrait pas poser de problème au point de s’en offusquer et dire qu’il trouve  » l’esprit de cette déclaration[qu’on lui demande] , son contexte et son contenu méprisant, insultant et contraire à l’esprit de réconciliation et d’unité du parti ».

Pascal Affi Nguessan dit avoir dit non et pourtant l’esprit de la déclaration qui lui est demandée, c’est la recherche de l’unité.

Le contexte, c’est probablement dans le cadre d’une interview de Robert Navarro, comme nous l’apprend Pascal Affi Nguessan lui-même. Quel mal y a-t-il là puisque c’est tous les jours que RFI interviewe des hommes politiques ivoiriens ?

L’image contient peut-être : 1 personne

Pour le contenu, Pascal Affi N’Guessan nous en dira certainement plus lors de la conférence qu’il compte donner mais si on se réfère au communiqué du secrétaire général du FPI Assoa Adou, il lui est demandé de ne plus permettre l’ingérence de l’état, et donc de la justice de Ouattara dans les affaires du FPI. Il lui est donc demandé de s’en remettre à ce que les militants ont décidé, donc de reconnaître les résolutions des congrès de Mama et de Moossou, ces deux congrès qui font du président Gbagbo le  » patron » du FPI. « Le Président Laurent Gbagbo a indiqué à Monsieur Pascal Affi N’Guessan qu’il entendait mettre fin à l’ingérence de l’État dans le fonctionnement du FPI, et lui a en conséquence demandé de reconnaître les congrès de Mama et de Moossou et d’en respecter les décisions » est-il écrit dans le communiqué d’Assoa Adou.

Sinon, comment le président Gbagbo pourrait-il unir le FPI s’il n’est pas en mesure de prendre des décisions, s’il n’est pas président ? Mais en réalité, Affi est-il réellement pour cette unité autour du président Gbagbo ? Pas si sûr. Il faudrait en tout cas plus que des mots pour convaincre de cela puisque interrogé le 15 janvier 2019 par un journaliste de Afrique-sur7, il déclarait ceci : « Je ne vois pas pourquoi la libération de M. Gbagbo « devait menacer mon poste de président » https://www.afrique-sur7.fr/413441-liberation-gbagbo-poste-…

Aucune description de photo disponible.On voit donc là que pour Affi Nguessan, Gbagbo serait le patron et lui serait le président. Comprenne qui pourra. Pas facile en tout cas et on en arrive à se demander si tout cela n’était qu’une mise en scène de la part de Pascal Affi Nguessan pour montrer qu’il aura fait preuve de bonne foi, qu’il voulait aller à l’unité mais qu’il n’aura eu en retour que du mépris[ c’est le mot qu’il utilise] , et que ce n’est donc pas lui qui refuse cette unité mais les autres.

Cela dit, nous continuons d’espérer que tout n’est pas perdu puisque Pascal Affi Nguessan lui-même dit qu’il « reste toujours disponible et résolument engagé à œuvrer à l’unité du parti ». Le président Gbagbo, par la voix du secrétaire général Assoa Adou, lui a déjà répondu.  » Le Président Laurent Gbagbo reste disponible pour toute rencontre avec Monsieur Pascal Affi N’Guessan quand ce dernier sera prêt ». Pour l’unité bien sûr.
Alexis Gnagno