Zadi Djédjé fait de nouveau parler de lui
rappelez-vous, c’est le petit rigolo qui attendait à l’aéroport l’arrivée de son chef Alassane Ouattara après son opération, et qui se déplaçait avec une canne émergente…Pour l’honorer, ces deux hurluberlus sont venus l’accueillir avec une canne…
Zadi Djédjé l’homme qui mange aux râteliers « tendance », aujourd’hui, c’est Guillaume Soro le nom de son père nourricier.
Côte d’Ivoire: Zadi Djédjé révèle avoir été entendu deux jours durant à la DST pour son soutien à Guillaume Soro
Le président du FPU a annoncé qu’il a été entendu deux jours durant, ce mercredi et ce jeudi à la DST du fait, selon lui, de son soutien à Guillaume Soro.
« Je me suis rendu à leur bureau le mercredi avec mon avocat de 8 heures jusqu’à 23 heures, j’ai été humilié. On m’a demandé ce que je fais avec Guillaume Soro, je soutien le président de l’Assemblée nationale dans ma dynamique de réconciliation car suis convaincu qu’à ce jour il est le seul homme politique en mesure et capable de réconcilier les ivoiriens » a expliqué Zadi Djedje avant de s’en prendre ouvertement au chef de l’Etat.
« J’ai compris qu’en Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, ne veut pas avoir d’opposant en face, pour moi le premier opposant politique aujourd’hui contre Alassane Ouattara, c’est bien Guillaume Soro, » a affirmé celui qui un temps à son retour d’exil fut proche d’Hamed Bakayoko, avant de se tourner vers l’actuel président de l’Assemblée nationale principalement, en raison des positions de ce dernier au sujet du pardon et de la réconciliation.
Face à l’humiliation qu’il aurait subi, le Président du FPU a affirmé que les agents de la DST sont allés jusqu’à lui affirmer qu’il risquait la mort.
« La DST est là pour s’occuper du territoire national ou encore moins pour fouiller parmi les hommes politiques et décider avec qui nous devons composer en tant que personnalité politique. Je vous dis que j’ai vraiment été humilié mon avocat a été chassé quand nous y sommes retournés le lendemain jeudi, j’ai été menacé par la DST, ils m’ont dit qu’ils me suivent de près et que je risque la prison ou la mort » a déploré l’ancien exilé qui a profité de l’occasion pour prendre à témoin l’opinion nationale et internationale, ajoutant cyniquement: « Si vous ne me voyez pas demain, ne cherchez pas ».
« Au lieu de laisser le pays se développer, vous créez la zizanie et suivez des personnes qui n’en valent pas la peine et qui ne sont pas loin de la prison et même de la mort. » tels sont, selon lui, les propos que lui ont tenu les éléments de la DST.
Enfin, Zadi Djedje a également révélé que la vice-présidente de son parti, Ourega Chantal fut arrêtée lors de la marche du 13 novembre et conduite au camp commando, où elle fut sexuellement abusée et bastonnée de quoi glacer encore plus l’ambiance de la salle dans laquelle nous fûmes conviés.
Wassimagnon, Abidjan,
mis en ligne par Ehoulan Hector Laurel