Un juge au dessus de tous soupçons…
Luis Moreno Ocampo…le dieu de la terre.
Le viol très cher payé par le contribuable.
Mars 2005, il est accusé d’avoir abusé sexuellement d’une journaliste sud-africaine dont le nom ne sera jamais révélé. L’infortunée consoeur informe l’ivoirien Yves Sorokobi qui était alors porte-parole du bureau du procureur et qui lui avait accordé une interview au cours de laquelle, elle avait été remarquée par Ocampo.
L’affaire parvient aux oreilles du chargé de presse d’Ocampo. Christian Palme de son nom, enfoncé dans des valeurs, saisi la CPI pour que son boss puisse répondre de ses actes.
Un collège de 3 juges est constitué et innocente Ocampo en jugeant la plainte non fondée. Pis Christian Palme est licencié pour faute lourde et les juges ordonnent au porte-parole, Yves Sorokobi qui avait été entendu dans cette affaire de détruire tous les enregistrements entre lui et la journaliste. Christian Palme saisit le comité de discipline de la CPI qui estime que son licenciement est abusif. Luis Moreno Ocampo déchire la décision de l’organe de régulation intra-CPI. Son désormais ex-collaborateur ne s’arrête pas là et saisit le tribunal administratif de Genève qui sanctionne lourdement la CPI. La cour est condamnée a payer à l’employé intègre la somme de 242 000 environ 159 000 000 de CFA.
Cette affaire qui s’est achevée en juillet 2008 avait été diffusée par Le nouveau courrier. Mais nous ne sommes pas mediapart n’est-ce pas!
Armand Iré, journaliste
OCAMPO HARCÈLE SEXUELLEMENT UNE JOURNALISTE
» Ce qui est piquant dans cette affaire, c’est qu’Ocampo a lui-même été accusé d’avoir fait subir, au bas mot, du harcèlement sexuel à une journaliste sud-africaine le 28 mars 2005. Il a été accusé à l’époque par Christian Palme, un journaliste qui travaillait alors comme analyste à la CPI. A l’époque, des enregistrements des mobiles de la CPI ont donné de la crédibilité à ces accusations. Au final, un panel de trois juges de la CPI déclare la plainte «non fondée». Mais le plus curieux est qu’ils veulent faire disparaître des preuves qu’ils considèrent pourtant comme nulles.
«Ce qui est plus intéressant est que les juges suggèrent [au plaignant, ndlr] «de rassembler et de remettre au président de la cour, pour destruction, toutes les copies de l’enregistrement sonore d’une conversation entre un de ses collègues et la prétendue victime, qu’il avait présenté comme élément de preuve à l’appui de sa plainte». Le moins que l’on puisse dire est que les moeurs et les pratiques de ceux qui sont censés lutter contre l’impunité internationale favorisent, de manière scandaleuse, leur propre impunité individuelle et collective !
Au final, l’homme qui, à la CPI, a osé s’attaquer au mythe Ocampo sera licencié sans préavis par Ocampo. Le Comité consultatif de discipline aura beau marteler, dans un rapport, que ce licenciement était «entaché d’un vice de procédure » et demander que la décision soit annulée, rien n’y fera. La CPI préfèrera payer des dommages et intérêts très importants pour licenciement abusif que de contrarier Ocampo. Au nom de quelle méga protection ? Mystère.
Steve Beko
L’Argentin Luis Moreno Ocampo, procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de 2003 à 2012, détenait plusieurs sociétés offshore alors qu’il était en place à La Haye, révèle Le Soir avec ses partenaires du réseau European Investigative Collaborations (EIC).
Selon les documents obtenus par Mediapart et analysés par le réseau EIC, Luis Moreno Ocampo était détenteur de plusieurs sociétés offshore, prêtant ainsi le flanc à des suspicions sur l’intégrité de la Cour. Celui qui fût le premier procureur à la CPI ne nie pas. « Mon salaire de magistrat à la CPI n’était pas assez élevé (150.000 euros net/an ndlr). Détenir une compagnie offshore n’est pas illégal, tout dépend de ce que vous en faites », a-t-il répondu.
Après avoir quitté la Cour pénale internationale, l’homme a de plus oeuvré contre les intérêts de la Cour, rapporte le Soir, puisqu’il s’est mis au service de particuliers pouvant être visés par les enquêtes de cette même CPI.
Parallèlement, Luis Moreno Ocampo aurait rémunéré indirectement des membres du personnel de cette juridiction internationale pour qu’ils s’adonnent à un lobbying en faveur de ses clients. Parmi ceux-ci figure un riche Libyen, Hassan Tatanaki, dont le rôle dans la crise libyenne sera controversé. L’ex-procureur lui a vendu son expertise pour trois millions de dollars en trois ans.
« En définitive, pendant son mandat et après celui-ci, l’ancien procureur a mis en péril l’impartialité et l’indépendance de la CPI, alors que cette dernière est censée être au-dessus de tout soupçon et a pour mission d’oeuvrer à un monde pacifié », conclut l’enquête publiée vendredi soir. Ces pratiques seraient également toujours en cours à la CPI. L’enquête a été menée durant six mois par plus de vingt journalistes d’une dizaine de médias d’Europe et d’Afrique. D’autres éléments seront révélés tout au long de la semaine prochaine.
Le Vif
article argentin sur Mr Ocampo
Más cuentas offshore de Moreno Ocampo