Toxicité de l’hydroxychloroquine : enfin les données de l’ANSM !
Nous y voilà, on a les données complètes de pharmacovigilance de l’hydroxychloroquine ! 1 décès sur 3 ans de consommation, 4 millions de boîtes vendues, 120 comprimés de 200 mg ! Le paracétamol seul tue chaque année entre 100 et 200 personnes ! À vous de voir maintenant !
3.987.854 boîtes de PLAQUENIL® (hydroxychloroquine) ont été vendues en France entre le 01/01/2017 au 31/12/2019 (30 comprimés dosés à 200 mg par boîte).
L’ANSM a recueilli les événements indésirables spontanément déclarés et les a analysés afin de conclure si l’effet déclaré était imputable ou pas au médicament.
Les données de pharmacovigilance comportent, sur la période, 312 cas rapportant au moins un effet indésirable. Sur ces 312 effets indésirables, 21 (soit 6,7 %) sont des effets cardiovasculaires dont 4 cas d’insuffisance cardiaque, 8 cas de cardiomyopathie, 8 cas de troubles du rythme au sens large et 1 cas d’hypertension pulmonaire.
La grande majorité des effets indésirables rapportés sont des effets oculaires et cutanéo-muqueux, ceux qui sont décrits habituellement lors des traitements au long cours de l’hydroxychloroquine.
En 3 ans, 2 décès ont été rapportés, dont un cas dans le cadre d’une intoxication médicamenteuse chez un sujet prenant 6 psychotropes en plus de l’hydroxychloroquine.
Il est important de noter que les maladies pour lesquelles elle est prescrite (ex : lupus) sont connues pour s’accompagner d’atteintes du myocarde et que ces données de pharmacovigilance concernent essentiellement une population de personnes fragilisées sur le plan médical.
Imputabilité des cas (effets cardiovasculaires et décès) :
L’imputabilité (I) intrinsèque (qui conjugue les critères séméiologiques et chronologiques) a été évaluée I1 (douteuse) pour tous les cas, excepté pour 5 cas ; 2 cas évalués I2 (imputabilité plausible) et 3 cas I3 (imputabilité vraisemblable). Un décès a été évalué I1 (douteux) ; l’imputabilité de l’autre décès n’a pas été évaluée.
Rapportées au volume des prescriptions, ces données de pharmacovigilance n’expliquent pas les restrictions de prescription imposées par la Direction Générale de la Santé, et ce en comparaison des données de pharmacovigilance, plus préoccupantes, de certains médicaments en vente libre. Plus de 3.000 médecins touchés par le COVID-19 ont été enregistrés malades sur le site de la CARMF en ce début de semaine
LAISSONS LES MÉDECINS PRESCRIRE !
Le collectif de médecins libéraux et hospitaliers #Covid19-Laissons les médecins prescrire réclame la liberté d’auto-prescription de l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine, sous stricte surveillance médicale, dans le but de réaliser une étude observationnelle rigoureuse portant sur plus d’un millier de médecins français infectés par le Covid-19.
MÉTHODOLOGIE – Des données de pharmacovigilance de l’hydroxychloroquine (2017 à 2019) émanant de l’ANSM ont été transmises au Docteur Martine WONNER, en sa qualité de députée du Bas-Rhin, qui doit faire prévaloir les intérêts publics dont elle a la responsabilité. Le Docteur WONNER a sollicité un expert en pharmacovigilance pour analyser ces données (en précisant l’absence de caractère exhaustif des déclarations d’événements et de la nécessaire prudence attachée à toute étude statistique). |
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Martine Wonner exclue de La République en Marche
Le bureau du groupe « La République en Marche » (LREM) à l’Assemblée nationale a voté ce mercredi l’exclusion de la députée du Bas-Rhin Martine Wonner. Le parti présidentiel lui reproche son vote contre le plan de déconfinement du gouvernement le 28 avril. Il n’était que consultatif mais Martine Wonner a été la seule députée de la majorité LREM / Modem à s’être opposée.
Elle reproche notamment au gouvernement « l’absence d’une quelconque stratégie thérapeutique ». En outre, elle plaide pour la prescription d’hydroxychloroquine.
Martine Wonner est élue de la 4è circonscription du Bas-Rhin, dite « Strasbourg-campagne », à l’ouest de la capitale alsacienne.
Critique sur plusieurs sujets
Nouvelle venue en politique avec son élection à l’Assemblée nationale en 2017, cette psychiatre s’est plusieurs fois retrouvée sur une ligne différente que celle du gouvernement. Localement, elle a été la seule députée opposée à l’autoroute du Grand contournement Ouest (GCO), qui traverse sa circonscription. Sur les dossiers de politique nationale, elle s’était abstenue sur la loi Asile et Immigration ou sur le traité de libre-échange avec le Canada (Ceta). Elle avait également voté contre la prolongation de l’autorisation du glyphosate, puis critiqué la conduite de la réforme des retraites.
Dès le bilan de la première année de mandat des députés bas-rhinois, elle attendait un rééquilibrage à gauche du quinquennat. « Pour pouvoir accompagner et protéger, il faut créer de la richesse et tout le projet a été fait la première année. Cette confiance créée, que l’on sent, va nous permettre d’aller vers ce qu’on peut l’appeler des prestations sociales, l’accompagnement des plus démunis », disait elle à l’époque.
Elle n’était plus aux côtés de ses collègues pour le bilan des deux ans, en juin 2019.