tentative d’infiltration pour connaitre l’avenir selon Ouattara
une rumeur sur la toile…
ADO LE MAGISTRAT A ORDONNÉ : GUILLAUME SORO SERA JUGÉ ET CONDAMNÉ À 20 ANS DE PRISON.
Alassane Ouattara est un homme organisé comme si avec lui, le hasard ne devait pas exister. Après avoir négocié avec Paris son discours d’annonce de non-candidature, ADO a obtenu de Paris qu’il fasse sa modification constitutionnelle. Cela n’est une surprise pour personne de savoir que Nicolas Sarkozy y a joué un grand rôle.
En revanche, ce que vous ne savez peut-être pas, c’est comment Ouattara va confisquer le pouvoir d’État en Côte d’Ivoire. Tout est bien réfléchi et minutieusement préparé. ADO sait tout faire : Économiste, Politicien, Chef de guerre et aujourd’hui Magistrat. Le schéma a été élaboré pour faire élire son poulain et selon a été validé par Paris :
1- ADO a obtenu en annonçant son départ que Bédié et Gbagbo renoncent à leur tour à briguer le mandat présidentiel d’octobre 2020. Des émissaires de l’Élysée, dont l’architecte Pierre Fhakoury, seront dépêchés auprès de Bédié à Daoukro pour formellement obtenir sa renonciation.
2- Un deal sera passé avec Gbagbo : sa libération de la CPI contre se tenir tranquille et loin de la Côte d’Ivoire. Gbagbo qui s’y refuse jusqu’à présent sous l’œil vigilant de Dame Nady Bamba recevra lui aussi des émissaires pour ne citer que Pierre Fakhoury l’homme de toutes les missions secrètes.
3- Un deal a été proposé à Guillaume Soro pour qu’il retire sa candidature et rejoigne le RHDP contre l’annulation des charges qui pèsent contre lui. Mais, Guillaume Soro ayant refusé, le pré carré d’ADO s’est réuni et a décidé de lui faire un procès d’ici la fin du mois de mars, plus précisément autour du 20 mars 2020. Vous verrez que les procédures judiciaires seront accélérées à une vitesse vertigineuse. ADO est pressé, très pressé. Il sait qu’il n’a plus assez de temps et il veut régler les choses au millimètre près avant son « départ ». L’actuelle révision à la hâte de la Constitution répond à cet impératif.
En effet, les Sénateurs et les Députés de Côte d’Ivoire hisseront la Cour de Cassation en institution étatique, ce qui permettra de juger l’ancien Premier ministre et ancien Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. Ainsi, sa candidature sera définitivement compromise et le Conseil Constitutionnel se contentera de la rejeter.
Le tout pour Ouattara est de conserver cette image policée de démocrate, mais dans les faits, il ne partira pas. Il sera bel et bien là. Le pays sera bouclé par lui et géré en apparence par Gon qu’il imposera comme Président élu.
Mais, à l’heure actuelle, la seule inconnue à cette équation est la nomination du prochain Vice-Président, car ADO hésite entre nommer son jeune frère Téné Birahima Ouattara dit Photocopie et Achi Patrick dont la loyauté n’a toujours pas été établie.
La Primature aurait été promise à Hamed Bakayoko qui l’a réclamée avec force. En tout cas, c’est ce que ce dernier a négocié. Dans son for intérieur, Hambak prie pour que cet échafaudage s’écroule et qu’enfin son heure sonne. D’ailleurs, il a toujours considéré qu’il était plus populaire et plus présidentiable que Gon. Contrairement à ce qu’on peut penser, Hamed Bakayoko est tout de même malin. Malgré l’animosité entre le RHDP et les Soroïstes et la discorde qu’il a suscitée entre ADO et Soro, il a su toujours garder un lien utile avec Guillaume Soro. Il y a entre eux un émissaire qui n’est plus secret. Il s’agit du Ministre Konaté Sidiki. En réalité, Hamed Bakayoko joue sur trois tableaux :
– la carte Gon en laquelle il croit moins. Il y négocie cependant sa survie.
– la carte Soro où il entreprend des initiatives pour se rabibocher.
– la carte Hambak himself, car il croit en ses chances et a déjà constitué son équipe. Il se sent fort à La Défense et a su constituer son arsenal de guerre et ses caches d’armes (nous y reviendrons).
Enfin, à la demande de ses militants qui manifesteront bientôt, ADO demeurera Président du RHDP, une sorte de parti-État donc de facto au-dessus du Président élu et issu des rangs du RHDP.
En réalité, ADO se retire pour plaire à la communauté internationale, mais en réalité pour mieux sauter et imposer une main mise sur la Côte d’Ivoire. Le Président du RHDP sera en quelque sorte le guru du Président de la République et cela avec le servile accord du nouveau Chef de l’État que sera Amadou Gon. C’est ce schéma auquel la France de Macron a souscrit, mais pas forcément le peuple ivoirien. Disons que l’homme propose et que Dieu dispose.
CHRIS YAPI NE MENT PAS.