Suite des confessions de Gnamien Konan

« Gbagbo était pour moi un père comme pour la plupart des Ivoiriens. Il était pour moi un grand frère. Il était pour moi comme un ami. Je ne le connaissais pas avant. On a passé un concours et j’ai été admis pour être le Directeur Général de la Douane. (…) Quand j’ai été nommé, j’ai rencontré un monsieur que je ne vais pas dire le nom comme on parle de réconciliation, qui m’a dit que si je suis encore à mon poste c’est grâce à lui, car depuis que je suis à ce poste je n’ai pas encore envoyé d’argent à la présidence. Je lui ai dit « c’est combien? », il m’a dit quatre milliards (…) Je lui ai dit « je n’ai pas cet argent » et que « la seule personne qui peut me demander l’argent c’est Gbagbo » (…). Il n’y a jamais d’affaire d’argent entre Laurent Gbagbo et moi. Il n’a jamais manqué de me témoigner son estime. (…) C’est des gens ( le couple Gbagbo, Ndlr ) bien.
Dans l’affaire des déchets toxiques avec Banny, elle ( Mme Simone Gbagbo, Ndlr ) m’a appelé et demandé de venir à l’Assemblée nationale pour expliquer les choses. Alors que Banny ne voulait pas une retransmission en direct. Simone a insisté pour que ce soit retransmis en direct. Elle m’a dit qu’elle n’aime pas l’injustice. Quand ces gens sont pris, le poisson pleure dans l’eau. ( …) Je regrette que la politique ait divisé les Ivoiriens jusqu’à ce point. Je suis le premier a demandé pardon pour ce que j’ai fait. Parce que, à cause de la politique je me suis retrouvé dans un camp contre un camp. C’est pas pour ça que j’ai fait la politique . (…) J’ai démissionné à la tête de mon parti. J’ai créé mon parti en 2009 et des oiseaux noirs se sont retrouvés dedans. Bientôt Je vais créer un mouvement avec des oiseaux blancs ».
Piqué sur le mur de Raymond Dibi (avec koaci.com)