Simone Gbagbo s’exprime sur la CEI
#CIV: Mme Simone Ehivet Gbagbo déclare :
» Le temps de la guerre est passé. Aujourd’hui là, si quelqu’un se lève encore et souhaite faire la guerre ici en Côte d’Ivoire, je vous dis, c’est Dieu Lui-même qui va venir pour le frapper.
Nous sommes maintenant dans le temps de la paix et de la réconciliation. GBAGBO l’a compris et Dieu a commencé à mettre cela dans le cœur des Ivoiriens.
Un matin, on est là et on apprend que le président Bédié est allé à Bruxelles pour rencontrer le président GBAGBO. Le PDCI qu’on connait ici là ? Le président Bédié qu’on connait ici là ? Il s’est levé pour aller parler avec GBAGBO Laurent. GBAGBO Laurent qu’on connait ici là, il a accepté de recevoir le président Bédié pour parler de la paix et de la réconciliation en Côte d’Ivoire. Ah ah ! Donc ce n’est plus amusement d’enfants.
Messieurs les chefs, c’est devenu une affaire d’anciens et même des chefs de familles. Ils ont pris nos amusements en main et ils vont régler nos amusements dans la sécurité, dans la sérénité, dans la fidélité, dans l’amour, dans le respect mutuel et dans l’amour de la Nation ivoirienne.
Celui qui croit que le FPI et le PDCI sont devenus un seul parti qui va se mettre ensemble, créer les mêmes comités de base, c’est qu’il n’a pas encore compris le débat.
Le débat c’est que notre Côte d’Ivoire est en danger. Le débat c’est que notre Côte d’Ivoire là, si nous ne faisons pas attention, si nous ne nous réconcilions pas, si nous ne pardonnons pas à nos adversaires de demain, notre pays là, ça va nous échapper. Notre pays-là, va nous échapper.
GBAGBO dit, nos vies sont en train de finir hein. Moi-même qui vous parle là, j’ai déjà dépassé 70 ans. Il me reste combien d’années à vivre ? Mais devant là, les enfants que j’ai mis au monde, les petits enfants que mes enfants m’ont donnés, quand je ne serai plus là, ils vont vivre où ? S’ils n’ont plus leurs terres, s’ils n’ont plus leurs plantations ? Si d’autres personnes sont venues prendre ça à leur place. Quelle Côte d’Ivoire nous allons laisser ? GBAGBO Laurent va arriver, c’est sûr qu’il va revenir ? Il est en route, il va revenir. Mais s’il vient, quelle Côte d’Ivoire il va trouver ? Quelle Côte d’Ivoire nous allons lui montrer, quelle Côte d’Ivoire nous allons lui présenter ? Voilà le problème. C’est ce problème-là que GBAGBO a compris, c’est ce problème-là que BEDIE a compris voilà pourquoi les deux ont décidé d’être ensemble et il faut travailler pour que les cœurs qui étaient remplis de colère, de souffrance, remplis d’amertume, que ces cœurs-là, se calment et s’apaisent. Que ces cœurs-là se réconcilient.
(…) Il faut que nous reprenions en main la gestion politique de la Côte d’Ivoire telle que le président GBAGBO nous l’avait décrite, la vision qu’il avait, le projet qu’il avait. Pour cela, il est important que le Front Populaire Ivoirien retourne aux élections et que nous participions aux élections.
Nous aurons des candidats aux prochaines élections présidentielles, législatives, municipales. C’est pour cela que vous entendez qu’au niveau d’Abidjan les consultations ont commencé pour que nous ayons des organes et des textes qui soient propres pour quand il y aura les élections là, nous n’ayons plus de problèmes comme ceux qu’on a eus en 2010. En 2010, on nous a imposé des textes et une CEI qui n’était pas une bonne CEI, qui a amené ce que nous connaissons.
Nous disons que la CEI là, elle doit être réformée. Ceux qui ne veulent pas là, courent déjà devant et ils ont fait quelques petites modifications. Et ils ont voté une nouvelle loi de la CEI à l’Assemblée nationale, au Sénat et la loi a déjà été promulguée par le chef de l’Etat. Mais nous, nous disons que le texte de la CEI qui a été voté là, ce n’est pas un bon texte ce n’est pas encore le bon texte. «