retard dans l’établissement des CNI
Le Président GBAGBO ne disait-il pas que les Ouattara sont une entreprise? CÔTE D’IVOIRE: VOICI POURQUOI LES IVOIRIENS N’AURONT PAS LEURS CARTES D’IDENTITÉ : SEMLEX POURSUIVIE POUR CORRUPTION ET BLANCHIMENT D’ARGENT.
Lorsqu’Alassane Dramane Ouattara confie en 2019 en gré à gré le juteux marché de 460 milliards de francs Cfa pour la fabrication des cartes d’identité biometriques à la société belge SEMLEX, cette dernière est déjà poursuivie depuis deux ans pour corruption et blanchiment d’argent dans une affaire de passeports en RDC…
Comme en Côte d’Ivoire, SEMLEX grâce à un gré à gré reçoit en 2015 le marché pour l’établissement de passeports de congolais vivants à l’étranger. Selon le parquet de Bruxelles, SEMLEX reçoit ce marché après avoir corrompu un proche de l’ancien président congolais Joseph Kabila. Makie Makolo Wangoi, recevra en cinq ans près de 20 milliards de Cfa de SEMLEX. Le passeport qui coûte 60$ en Belgique sera facturé 185$ aux congolais. 60$ pour l’Etat congolais, 65$ pour SEMLEX et 60$ à Makie Makolo Wangoi.
En Côte d’Ivoire, SEMLEX s’installe grâce au fils de Ouattara qui sera la personne proche du pouvoir que SEMLEX va corrompre. David Dramane Ouattara tout comme Makie Makolo Wangoi reçoit sa part du gâteau. Les cartes d’identité dont le financement était déjà assuré grâce à des emprunts contractés par le gouvernement Ouattara vont être vendues 5000 frcfa aux ivoiriens. Ces 5000fcfa iront directement dans les poches de David Dramane Ouattara, et vu qu’on parle de 36 millions de cartes d’identité qui doivent être fabriquées, nous arrivons à un total de 180 milliards que David Dramane Ouattara encaissera…
Mais SEMLEX n’est pas du tout une société fiable. En RDC, sur 1 800 000 passeports que cette entreprise devait fabriquer, elle n’en a fabriqué que 600 000. Ce qui a amené le gouvernement congolais à ne pas renouveler son contrat en mai dernier…
Que les ivoiriens ne soient donc pas surpris s’ils ne reçoivent pas leurs cartes d’identité, car SEMLEX est aussi poursuivi à Madagascar et aux Comores pour corruption et blanchiment d’argent.
Eric Dago