RDR, plus blanc que neige, (2)
LES SCANDALES SOUS M. OUATTARA ( ACTE 2 )
Présenté comme un homme intègre et rigoureux, les Ivoiriens attendaient d’avoir la preuve de ces qualités prêtées à M. Ouattara. La réalité se révèlera amère et triste tant les scandales ont pignon sur rue sous son régime. Nous ouvrons ce jour le chapitre qui va passer en revue tous les scandales de sa gestion. Préparez-vous car c’est nauséabond.
1- AMADE OUREMI, LA TERREUR DU MONT PEKO
A la faveur de la crise post-électorale, Amade Ouremi et des milliers de Burkinabè s’installent dans la forêt du mont Peko d’où il se livre à la culture du cacao. Sachons que la forêt du mont Peko a été interdite aux populations autochtones sous le prétexte de la préservation de notre foret. Celles-ci doivent donc se démerder pour trouver des terres cultivables pour survivre. Soupçonné de crimes de guerre, lors de la crise post-électorale de 2010-2011 à Duékoué et de trafic de cacao, dont il avait la haute main dans le Mont Péko, Ourémi n’en est pas moins un allié du pouvoir d’Abidjan. Il est indéniable que son combat dans le bourbier de l’ouest, en tant que supplétif des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), a profité à la fois à celles-ci et au régime d’Abidjan.
Le 25 mars 2013, il se confie au quotidien ivoirien Soir Info en ces termes : « Quand nous venions ici, cette région était invivable. Nous avons pacifié cette zone et aujourd’hui, ceux qui avaient fui, viennent nous traiter comme des criminels. Nous ne partirons pas de cette forêt sans dédommagement ». Puis s’adressant aux autorités militaires, il assènera : « Frères d’armes, je vous demande de vous abstenir de tout action tendant à la force. Cette forêt nous a été cédée parce que nous avons aidé à libérer ce pays. Si vous tentez de réagir, vous le regretterez car je connais votre faiblesse. Le Mont Péko sera votre cimetière si vous vous aventurez ici »
Le 18 mai 2013, sous la pression des organisations internationales, Amade Ouremi se rend après des échanges de tirs nourris avec l’armée. Avant de signer sa reddition, il obtient la présence du lieutenant Coulibaly, ancien commandant des FRCI à Kouibly. Depuis lors, ce milicien mène une vie paisible à la prison de Dimbokro et n’a jamais été présenté à un juge.
Son neveu est très satisfait de ses conditions de détention : « Quand il a atterri ici, nous avions pensé que cela allait l’affecter. Mais nous avons constaté qu’il s’est très bien adapté à la vie carcérale. Sa première doléance a été qu’on lui installe une télévision dans sa cellule. Ce que nous avons fait, lors des visites qui ont suivies »
Quand on regarde la célérité avec laquelle le président Mangoua Jacques et le ministre Alain Lobognon ont été jugé pour ne citer que ces deux-là, l’on est en droit de se demander pourquoi Amade Ouremi n’a jamais été présenté à un juge en 6 ans. Cela accrédite fortement la thèse selon laquelle il travaillait la forêt du mont Peko pour certaines pontes du pouvoir.
Sous M. Ouattara, la justice est à double vitesse et ce n’est pas cela un état de droit.
#ÉpiCèTout
#DaïshiGirl
#TueuseDeMouton et Assimilés