Quand le vêtement blanc de Hamed Bakayoko est là pour un blanchissement d’argent…

ENQUÊTE: EXCLUSIF !!!

TRAFIC DE DROGUE : M. HAMED BAKAYOKO EPINGLÉ PAR UNE ENQUÊTE JOURNALISTIQUE INTERNATIONALE

Courant l’année 2019, deux journalistes d’investigation ont séjourné en Côte d’Ivoire dans le but d’enquête sur le trafic de drogue qui s’opère depuis notre port jusqu’à de grandes capitales européennes. Ils ont fait des découvertes ahurissantes. Depuis le 27 mai, ils ont entamé la publication de leur enquête sous forme d’articles numérotées de 1 à 5. Nous en sommes actuellement à la partie 3 qui est fracassante et accablante.

QUI SONT-ILS ?

Nicholas Ibekwe et Daan Bauwens sont les journalistes qui sont venus enquêter à Abidjan. Ils travaillent pour la magazine internationale VICE MEDIA que tout le monde peut consulter gratuitement sur internet.
Nicholas Ibekwe est d’origine nigériane. Ancien correspondant de la Voix de l’Amérique. Daan Bauwens est belge et également contributeur de plusieurs médias internationaux.

QUE DISENT-ILS ?

La série d’article est intitulée :
« Comment votre conso de coke fout la merde en Afrique de l’Ouest »

PARTIE I :

Dans le premier article qui pose les bases de leur venue à Abidjan, on peut y lire : « Il y avait des sacs remplis de coke sur toute la côte » : on a suivi la piste de la ‘Ndrangheta jusqu’au port de transit d’Abidjan, maillon indispensable du réseau de la mafia italienne. » on va de découvertes en découvertes. On peut ainsi lire que : « La mafia colombienne a réussi à faire de la Côte d’Ivoire, un État défaillant, un maillon indispensable du commerce international de la cocaïne »

A Abidjan, les deux journalistes rencontrent des policiers français et ivoiriens et aussi des membres du service de renseignement américain. « En septembre 2018, 1,2 tonne de cocaïne d’une valeur marchande de 250 millions d’euros a été interceptée dans le port de Santos, au Brésil, à destination d’Abidjan. La drogue était cachée dans des machines de construction lourdes. Le transport était organisé par la ‘Ndrangheta et la Camorra napolitaine. » Et si vous aimez les pizzas, sachez que : « Ils (la mafia napolitaine) tenaient également la pizzeria « Regina Margherita » au centre d’Abidjan. « Tout se passait autour de ce restaurant et comme j’avais besoin d’un nom pour l’opération, je l’ai baptisée “The Spaghetti Connection”. »
La partie 1 se termine sur cette question : « qui protège la mafia en Afrique ? On l’a découvert à Abidjan et c’est l’objet de la suite de cette enquête. »

Lire l’article 1 :
https://www.vice.com/…/pkyd3k/cocaine-trafic-afrique-ouest-…

PARTIE II :

Dans la deuxième partie nous apprenons que les permis de conduire ivoirien sont fabriqués à Medellin. C’est la ville du célèbre Pablo Escobar et une plaque tournante du trafic de drogue : « « Il est fabriqué par une société spécialisée dans les permis de conduire. Notre ministre des transports est allé jusqu’à Medellin pour trouver une entreprise capable de faire d’aussi bons permis de conduire. Apparemment, on ne peut imprimer et plastifier aussi bien nulle part ailleurs qu’à Medellin. En tant qu’agent du gouvernement, j’ai enquêté sur les raisons pour lesquelles nos permis de conduire doivent être fabriqués en Colombie. Notre rapport a montré que personne n’avait aucune raison valable »

Les parties suivantes vont vous faire bondir sur votre fauteuil avec l’incursion dans le milieu de la musique : « En Côte d’Ivoire, les stars de la pop vivent comme des millionnaires, mais on ne sait pas d’où vient leur argent puisque seul un petit pourcentage de leurs fans a les moyens d’acheter des disques ou des places de concert. Le nom de DJ Arafat est le premier à sortir. DJ Arafat était chanteur, la plus grande star du très populaire style de musique ivoirienne : le Coupé-décalé. Décédé l’an dernier, il cultivait une certaine image de bad boy des ghettos d’Abidjan, là où les gangs de jeunes font souvent la loi. Il entretenait aussi de très bonnes relations avec le ministre de la Défense Hamed Bakayoko »

La deuxième partie se conclue ainsi : « Pour échapper au contrôle de l’État et des services secrets, on s’est installés dans ce quartier grâce à l’aide de notre réseau personnel. On a obtenu l’autorisation officielle du ministère ivoirien de la Communication pour rédiger cette enquête sur la cocaïne ; l’État sait de ce qu’on fait ici, mais pas – encore – l’endroit où l’on vit. Le ministre de la Défense est notre voisin. On peut voir qui entre et qui sort de chez lui à tout moment. Mais l’espionnage se fait dans les deux sens. Une semaine après le début de l’enquête, un petit logo de micro apparaît soudainement sur l’un de nos iPhones. On le prend comme un avertissement, à partir de maintenant on va devoir être encore plus prudents. »

Lire l’article 2 :
https://www.vice.com/…/dyzvwv/cocaine-trafic-afrique-ouest-…

PARTIE III : Cette partie est la plus croustillante et commence ainsi : « La veille, on a rencontré un escort boy à Gonzagueville. Ce travailleur du sexe qui dit avoir des informations sur le ministre de la Défense. « Je le connais. Je connais sa maison à Beverly Hills. J’étais son partenaire sexuel. Mais on n’est plus en bons termes. » Il ajoute : « Le ministre de la Défense, le plus grand trafiquant de cocaïne ? Je le sais. Et tout le monde le sait. »

« Hamed Bakayoko, un pion central dans le trafic de cocaïne d’après les renseignements de l’agent des services secrets français qu’on a rencontré plus tôt. »

« Un chef de la mafia nigériane nommé John gérait la majeure partie de l’importation et de l’exportation de cocaïne. (…). Le 19 décembre 2018, l’empire de John s’écroule. Il est arrêté et se trouve actuellement dans la prison tristement célèbre de la MACA à Abidjan. « La fin d’une petite guerre de succession. C’était purement politique. Le ministre de la Défense voulait une plus grande part des revenus, donc il voulait devenir l’associé de John, qui a refusé. Résultat : il s’est fait arrêter. »

« Ce qu’on découvrira par la suite, c’est que cet après-midi et ce soir-là, le ministre de la Défense a organisé une house party pour la crème de l’industrie musicale ivoirienne. Détail important : DJ Arafat n’avait pas été invité, ayant perdu les faveurs de son parrain – les deux hommes étaient si proches que Bakayoko considérait Arafat comme son filleul et le disait ouvertement lors d’interviews à la télévision. Arafat roulait sur sa moto cette nuit-là, à quelques kilomètres de la fête à laquelle il n’était pas invité. Une voiture le percute. Arafat est propulsé de sa moto et meurt un peu plus tard à l’hôpital. »

Lire l’article 3 :
https://www.vice.com/…/g5pqq7/cocaine-trafic-afrique-ouest-…

CONCLUSION

Les articles 4 et 5 seront publiés les jours à venir. Vous y apprendrez comment beaucoup de jeunes de l’industrie musicale ou du showbiz sont en fait des ‘’mules’’ pour le trafic de drogue.

La Côte d’Ivoire est devenue un état narcotrafiquant. Je vous mettrai ces articles à disposition.

Kyria Doukoure
#Vincent_Damana / #Rezopanacom