Quand le gouvernement envoie ses victimes pour apeurer les Ivoiriens

(repris sur les réseaux sociaux)
MARCHE DES BRANLEURS ET DROGUÉS DE LA RÉPUBLIQUE.
KADIA CAMARA EN COLÈRE.

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En effet ISSIAKA DIABY président des victimes du gouvernement, avait reçu un soutien financier de Kandia Camara pour rassembler plus de 1000 manifestants au palais de justice du Plateau afin de dire « Non au retour du président GBAGBO et BLÉ GOUDÉ «  et rappeler leur condamnation en Côte d’Ivoire 🇨🇮.
Ce lundi la secrétaire du RHDP ( KANDIA CAMARA ) constata par le canal de son service de communication que le nombre de manifestants ne dépassait pas les 300, les pancartes étaient pour la plupart en carton ( alors que le devis pour la logistique et communication s’élevait à 3 .250 000 F CFA) .
Pour cette manifestation elle avait déposé dans chaque chancellerie  » étant ministre des affaires étrangères » une lettre du président ISSIAKA DIABY afin de montrer le refus de la population à ce retour; mais elle constata un fiasco total.
Une prochaine manifestation est prévue après le Ramadan car selon ISSIAKA DIABY, le jeûne a été un facteur pesant dans le nombre de manifestants.

Peut être une image de 2 personnes, personnes debout et plein air
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« Que La gouvernance de Ouattara fasse son choix . Soit c’est Laurent Gbagbo, soit c’est nous. On sera à l’aéroport , on va descendre sur le tarmac pour aller chercher Laurent gbagbo et le conduire à la MACA  » (…) C’est toujours lui qui tue (…) il a braqué la BCEAO et doit aller en prison (…) il ne doit pas bénéficier du traitement et des avantages liés à la fonction d’ancien chef d’Etat . Le jour où il rentre, on va faire la désobéissance civile .. »


Diaby Issiaka, dit-on est président d’une lugubre association des victimes en Côte d’Ivoire. À mon avis, KKB qui, dit-on est ministre de la Réconciliation nationale en Côte d’Ivoire devrait interpeller ouvertement ce triste individu. Quant à Adou Richard, qui se dit Procureur de la République, il devrait faire arrêter ce névrosé pour « incitation à la haine, au trouble à l’ordre public et propos tendant à mettre en mal la cohésion sociale et la paix en Côte d’Ivoire »
Excellence Zadi Vacka

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La veille le président du collectif des victimes (représenté à la CPI) avait donné cet interview. si le chiffre officiel de 300 manifestants, tous apparemment des personnes d’origine sahélienne, plutôt musulmanes et sans instruction, il semble plus proche de ce que nous avons pu voir sur les photos, entre 30 et 50. Ces personnes, rappelons-le sont en période de ramadan, donc à jeun. C’est certainement pour leur permettre de faire une bonne sortie de jeûne ce soir qu’elles ont accepté de défiler pour une cause qui les dépasse, brandissant des cartons avec des inscriptions qu’elles n’ont pas déchiffrées, faute d’avoir été scolarisées.

Issiaka Diaby (Collectif des victimes en Côte d’Ivoire) menace : « Gbagbo ne bénéficie pas d’amnistie, la justice doit agir »

A l’approche du retour de l’ex-chef de l’Etat, des victimes regroupées au sein du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire (Cvci), se font bruyamment entendre. Que veulent-elles ? Issiaka Diaby, le président du Cvci s’explique.

Depuis l’annonce du retour de Laurent Gbagbo, les victimes donnent de plus en plus de la voix. Que voulez-vous ?
– Les victimes veulent vérité et justice. Leur association réclame la répression et la garantie de non répétition de crimes. On veut lutter contre l’impunité en Côte d’Ivoire, pour que les lois s’appliquent. Laurent Gbagbo a été jugé et condamné comme tout autre citoyen de ce pays. On a coutume de dire que nul n’est au-dessus de la loi. La décision de condamnation doit être exécutée.

Vous dites être en train de constituer un comité d’accueil de l’ex-chef de l’Etat. Est-ce à dire que vous avez été intégré dans le comité mis en place par les partisans de Gbagbo, au nom de la réconciliation ?
– Non ! Le comité d’accueil que nous sommes en train de mettre en place est un comité d’accueil et d’exécution de la décision de justice émise à l’encontre de monsieur Laurent Gbagbo. Si pour certains, il est un ancien président qui a des droits, pour nous les victimes, il n’est rien d’autre qu’un criminel dont la place se trouve en prison.

Que voulez-vous au juste ?
– Certaines victimes veulent réparation ou indemnisation. D’autres réclament justice. L’ensemble des victimes veulent lutter contre l’impunité. On a cherché la vérité et la repentance, on ne l’a pas eu ; on n’a pas non obtenu totalement indemnisation, on ne veut pas lâcher la question de la justice. Ce n’est pas négociable !

Une loi d’amnistie a été prise qui absout les crimes supposés avoir été commis par ceux que vous accusez. Comment comptez-vous alors obtenir cette justice tant réclamée ?
– En Côte d’Ivoire, ce sont les lois d’amnistie qui sont à l’origine des regains de violence et de la commission des crimes parce que les uns et les autres se disent que, s’ils commettent des crimes, ils ne risquent pas d’être inquiétés du fait des lois et autres ordonnances d’amnistie. C’est pourquoi des gens ont le courage de se livrer à toutes les actions et à répétition. C’est pourquoi nous organisons un sit-in le lundi prochain pour dénoncer l’impunité érigée en mode de gouvernance. Les lois d’amnistie, on n’en veut plus ! Laurent Gbagbo, à ce que je sache, ne bénéficie pas de cette loi. Il a été jugé et condamné pour braquage. Quant à Charles Blé Goudé, il a été jugé et condamné pour faits exceptionnels graves. Pour nous, ils sont semblables à tous les citoyens et donc ils doivent purger leur peine.

En agissant ainsi, est-ce que vous ne craignez pas d’être accusé de fossoyeurs de la réconciliation ? Donc c’est en violant le droit de certains à la justice, qu’on va aller à la réconciliation ?
– C’est parce qu’en 2001, on a refusé aux victimes le droit d’obtenir justice et réparation qu’il y a eu le 19 septembre 2002. Donc si vous laissez toujours des gens rongés par des frustrations, il se trouvera des hommes politiques pour les récupérer pour poser des actes de subversion. L’impunité, la promotion des auteurs de crimes, la violation des droits des victimes en Côte d’Ivoire sont à l’origine de la commission des crimes. Pour nous, c’est l’impunité qui nourrit les actes de violence. C’est pourquoi nous appelons la justice à agir, sinon il n’y aura pas de réconciliation.

Est-ce que vous maintenez votre sit-in du lundi ?
– C’est maintenu. On a introduit une demande pour en informer les autorités gouvernementales. On a été reçu par le préfet, il n’y a pas de raison qu’il ne nous autorise pas à tenir ce sit-in, car la liberté d’expression est un droit.

L’Avenir