Petit retour sur la corruption au niveau de la filière café-cacao
CAFÉ CACAO
CASE CAFÉINÉE : LES CHIFFRES NE MENTENT PAS.
Ils essaient de se convaincre que mes publications n’attirent plus grand monde. Et pourtant la brigade de recherche de la gendarmerie se casse la tête pour essayer de trouver qui je suis et qui me donnerait les informations. Plusieurs personnes de ce groupe peuvent témoigner sur ce fait mais je préfère ne pas en dire plus pour le moment. En fait, je ne suis pas une posteuse convulsive. Je ne me réveille pas le matin en cherchant ce que je vais publier.
La question est toujours : » est ce que c’est bon si je publie un tel dossier aujourd’hui? » C’est une question de rythme et de tempo.
Pour le reste, les chiffres ne mentent pas. Entre le 3 et le 30 juin:
– Les portées des publications sont en hausse de 314%
– interaction avec les publications, hausse de 409%
– Nouveaux J’aime sur la page, hausse de 151%
Et dire que je n’ai pas encore abordé des dossiers tels que la gestion de la filière café cacao, la création des 2 millions d’emplois dont plus de la moitié dans le secteur informel sans oublier Assinie.
Tremblez chers amis car le plus dur commence. #ÉpiCèTout
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CAFÉ- CACAO : Est ce que vous saviez par exemple que l’audit effectué en 2017 par le cabinet KPMG a révélé que, toute une famille, dont père, mère, enfants, belle-mère, beau-frère, ou même des jumeaux travaillent tous au sein du Conseil du Café Cacao. Bizarrement aucun membre de cette famille n’a jamais mis les pieds au siège du CCC.
Vous aurez les noms et les détails. #ÉpiCèTout
Massandje Litse Toure, alors Directrice Générale du Conseil Café Cacao avait 17 conseillers dont le salaire minimum était de 4 millions mensuel.
Aucun de ses conseillers n’a une compétence avérée dans le domaine café cacao. Lors de l’audit, elle a révélé au cabinet KMPG que ces personnes lui avaient été recommandées par le pouvoir.
Afin qu’elle garde le silence, elle a été limogé mais aucune action en justice n’a été intenté contre elle pour détournements et emplois fictifs. Elle mène sa vie tranquille avec la sueur du travail des planteurs.
Vous aurez tous les détails. #ÉpiCèTout
En novembre 2013, plusieurs barons de la filière cafe cacao sous l’ex président Laurent Gbagbo sont condamnés à 20 ans de prison pour le détournement allégué des centaines de milliards.
Les prévenus concernés par ce verdict sont :
Henri Amouzou Kassi,
Théophile Kouassi,
Kouakou Firmin,
Tano Kassi,
Tapé Doh Lucien,
Bayou Bayon Jean Claude,
Gbogou Didier Lohouri,
Zougrana Placide,
Kra Banny Blaise,
Kouassi Tohouri Prospère,
Angeline Killi Zilahon, ( ndlr : compagne de Pascal Affi N’Guessan )
Kadjo Alloua Pauline et
Ouattara Amenan épouse Adou.
QUESTION :
Sachant que le ministère de l’agriculture était occupé par le RDR pendant des années (Amadou Gon Coulibaly), pourquoi aucune des personnes sur la liste n’est en prison à ce jour?
DÉBUT DE RÉPONSE :
POURQUOI ILS NE SONT PAS EN PRISON:
Henri Amouzou : « Le ministre Ahmadou Gon Coulibaly nous réclamait 3 F Cfa par kilo de cacao vendu, on ne l’a pas fait, parce que cela représentait 4,2 milliards F Cfa pour l’ensemble des 1,200 million de tonnes produites. C’était trop, il s’est fâché avec nous en disant qu’il ne pouvait plus nous faire confiance. C’est malheureux que la filière ait été l’instrument de tous les pouvoirs publics »
Nouveau Réveil, 21 juin 2012
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» Selon M. Kouassi Théophile, tous les ministres de l’Agriculture pompaient l’argent de la filière. A preuve, le ministre Amadou Gon Coulibaly quand il était aux affaires, il lui avait demandé de prélever 3F/Kg de café-cacao pour les lui rétrocéder en commissions. Toute chose qu’il dit avoir refusé parce que cela faisait 4,8milliards de francs. Propos consolidés et certifiés par Henri Amouzou, le président du comité de gestion du FDPCC, lors de son interrogatoire. «
Linteligent d’Abidjan, 21 juin 2012
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« Diomandé Sindou, expert-comptable pour le cabinet EX-CO, le prévenu qui s’est présenté à la barre seulement ce mardi 17 juillet n’est pas allé du dos de la cuillère pour accuser les dirigeants du Fonds de développement et de promotion des activités des producteurs de café-cacao (FDPCC) d’avoir opéré des surfacturations dans le cadre de l’acquisition de plusieurs sociétés privés. A l’audience de ce mercredi 18 juillet, le secrétaire exécutif du FDPCC, Théophile Kouassi a vigoureusement réagi à ces accusations. Selon le procureur Fernand Oulaye, c’est la bagatelle de 7,2 milliards qui a été payé par le FDPCC au cabinet EX-CO au titre des honoraires pour l’ensemble des missions effectuées. «7,2 milliards payés au cabinet EXCO, il n’est pas le seul expert-comptable, il n’est pas le seul cabinet comptable», s’est insurgé Théophile Kouassi.
Selon lui, Diomandé Sindou est l’homme de main du ministre Amadou Gon Coulibaly : «Il était le conseiller occulte du ministre». Alors que Diomandé Sindou soutenait mardi qu’il n’avait jamais rencontre Amadou Gon Coulibaly pour une quelconque opération. « Quand il dit qu’il n’a jamais rencontré le ministre, ça me choque», a ajouté le secrétaire exécutif du FDPCC. En effet, selon le procureur de la république, ce sont 12 missions d’audits et d’évaluation qui ont été confiées à Diomandé Sindou en 2003 et 11 autres pour l’année 2004. Soit en moyenne une mission par mois sur les deux années. Le tout pour un montant total de 7,2 milliards, sur une enveloppe globale de 21 milliards qui a été consacrée à l’ensemble des missions et audits financiers et juridiques entre 2002 et 2008 par le Fonds, si l’on en croit le rapport de l’inspection général des finances cité par le procureur.
Mais en réalité, si l’on s’en tient aux explications du secrétaire exécutif du FDPCC, lui-même expert-comptable, une bonne partie de cet argent est retourné à Amadou Gon, alors ministre de l’Agriculture – actuellement secrétaire général de la présidence – qui utilisait les activités de Diomandé Sindou comme une couverture. «Ces missions n’avaient pas d’intérêt pour le FDPCC. C’étaient des supports pour aller donner l’argent à quelqu’un», a-t-il expliqué.
Et ils étaient plus ou moins contraints de payer sans broncher ces missions au risque de voir leur taux de redevance baisser par le ministre, en guise de représailles, a répondu Kouassi »
Nouveau Courrier, 23 juillet 2012,
repris sur la page de Kyria Doukoure