Ouattara : «Le cas GBAGBO échappe à ma juridiction !»
Imminence de la libération de Gbagbo :
Branle-bas, et aveu historique de OUATTARA !
Lorsque certains ivoiriens courageux, et même des journalistes, lui posent inlassablement la substantielle question de savoir si les impératifs d’une réconciliation, vraie et durable ne commandaient pas une libération sans condition, de tous les prisonniers politiques, -à commencer par son prédécesseur Laurent GBAGBO-, Dramane OUATTARA, en guise de réponse, répétera invariablement : «Le cas GBAGBO échappe à ma juridiction».
Quant aux prisonniers politiques internes, il n’en existe point dans «son pays», confessera Dramane Ouattara, en présence des anges de Dieu.
Mais, comme aucun crime n’a jamais été parfait ici bas, depuis que les informations persistantes circulent au sujet de l’imminence de la libération du Président GBAGBO, en conséquence notamment de la vacuité des charges contre lui, les membres du clan rebelle qui prétendaient pourtant n’avoir rien à cirer avec des poursuites, librement initiées par une certaine justice internationale, deviennent de plus en plus méconnaissables, parce que ne parvenant plus à dompter leurs diaboliques peurs.
Et ces peurs, leurs peurs, seront extériorisées en premier, par un certain Venance KONAN, responsable d’une entreprise d’édition, fonctionnant sur fonds publics. L’homme, – un haineux parmi les haineux de Laurent Gbagbo -, n’hésitera pas à se faire peur, en agitant la forte probabilité de la reprise de la guerre en Côte d’Ivoire, si le Président GBAGBO était libéré.
Il sera renchéri, quelques jours plus tard, dans les colonnes de Jeune Afrique, par son congénère, BÉDIÉ Valpierre, qui rendra son verdict, déclarant GBAGBO, seul coupable des massacres des ivoiriens, enregistrés de décembre 2010 à ce jour.
Et, comme Dieu ne partage pas le mensonge avec l’homme, ce sont les avocats parisiens de Dramane Ouattara qui, visiblement à court d’arguments de droit, espèrent faire obstacle à l’inéluctable libération du Président Gbagbo, au moyen, – non pas d’arguments factuels et juridiques -, mais honteusement, d’un chantage politicien, mettant en lumière, le complot international contre la convoitée Côte d’Ivoire.
Ainsi, Maîtres Jean-Paul Benoît et Jean-Pierre MIGNARD, avocats parisiens de Dramane OUATTARA, feront des révélations aux ivoiriens, sur cette imminence de la libération du Président Gbagbo; avant de prendre sa décision, après les vacances judiciaires qui couvriront la période allant du 22 juillet au 14 août prochain, la chambre d’appel de la Cpi, devant laquelle reste pendante une demande de mise en liberté du Président Gbagbo, requerra d’abord l’avis de Dramane Ouattara quant sur la nécessité d’accéder à cette demande ou non.
Donnant, par anticipation, la position de Dramane Ouattara, les deux avocats parisiens opposent un refus formel à la jouissance de sa liberté par le Président Gbagbo, aux seuls motifs que Gbagbo, en liberté, serait porteur de graves « troubles dans plusieurs pays », sans en indiquer la nature, ni les objectifs.
En tout état de cause, de telles sorties mettent à jamais à nu, un grossier mensonge, d’une part, et une pauvreté criante de moyens juridiques, d’autre part.
L’AVEU DE LA RESPONSABILITÉ EXCLUSIVE DE DRAMANE OUATTARA DANS LE MAINTIEN DE GBAGBO EN PRISON
Comme rappelé plus haut, Dramane Ouattara s’est toujours défendu contre toute implication dans les poursuites contre Gbagbo, devant la Cpi.
Aussi est-ce à son aise qu’il proclamait son incapacité à œuvrer au règlement du conflit ivoirien par les ivoiriens sur leurs propres terres.
Mais, en regard des propos des avocats de sieur Dramane Ouattara, quel prétexte lui restera-t-il encore pour masquer sa lourde responsabilité dans la division irrévocable de la société ivoirienne ?
Dramane Ouattara vient enfin d’avouer que c’est bien lui, et non une certaine «Justice Internationale», échappant à son autorité, qui maintient un digne fils de la Côte d’Ivoire, injustement en détention. Cela doit être lisiblement écrit, dès à présent, à l’intention surtout des révisionnistes.
L’ETALAGE DE LEURS CARENCES PROFESSIONNELLES PAR LES AVOCATS DE DRAMANE
En la matière, le maintien en détention préventive ne peut être justifié que principalement par la nécessité de la manifestation de la vérité ou la représentation de l’inculpé, en cas de nécessité.
Curieusement, les avocats de Dramane Ouattara, qui suivent, depuis le 28 janvier 2016, le déroulé du procès, sous le regard médusé de toute la planète, à laquelle on avait présenté un Gbagbo Laurent, massacreur de son peuple, et témoins oculaires et auriculaires de l’inanité des charges à lui imputées, croient pouvoir trouver leur salut dans des arguments exclusivement politiciens ;
Aussi ces avocat ont-ils éloquemment révélé leurs inaptitudes professionnelles en se contentant de rattacher une libération de Gbagbo, à de probables troubles, dans l’ensemble des pays africains, sans en esquisser et la nature et les objectifs.
Or, en tant qu’hommes de l’art, ces avocats parisiens étaient fermement attendus sur le terrain de la mise en relief de la responsabilité du Président Gbagbo, sous le rapport de l’économie des auditions des 42 témoins.
Malheureusement, ne le pouvant pas, et pour justifier ces gigantesques honoraires qu’ils perçoivent sur fonds appartenant à tous les ivoiriens, ces avocats nuls n’ont pas hésité à emboucher la nauséeuse trompette d’un honteux chantage politicien.
Et, c’est là que la Cpi devra radicalement trancher sur les sérieux soupçons de manipulations politiciennes qui pèsent sur elle.
La Cpi doit notamment faire mentir Laurent Gbagbo qui a affirmé, tout dernièrement, dans les colonnes de Mediapart, que les prédateurs de son pays le maintiennent en prison, pour permettre à Dramane Ouattara de traire la Côte d’Ivoire.
Si Dramane Ouattara, un véritable apatride, ignore qu’il joue de la sorte, avec l’avenir de tout un peuple, la Cpi doit faire sa part, et renvoyer les politiques au jeu démocratique où seule la partie majoritaire gouverne, sans les armes.
En tout état de cause, la balle demeure dans le camp des ivoiriens.
En effet, en regard d’une telle évolution des choses, les ivoiriens, dans toutes leurs composantes, doivent se lever, ces jours-ci, comme un seul homme, pour refuser à Dramane Ouattara, de faire de leurs pays une véritable bombe à retardement.
Car, personne n’acceptera indéfiniment que les victimes paient à la place des coupables connus.
Agissons maintenant. D’une manière ou d’une autre pour sauver ce pays du plan diabolique de Dramane OUATTARA
Tchedjougou OUATTARA