ntervention du ministre Éric Kahé à la Rentrée politique de la Délégation AIRD France
Le samedi 24 février 2018, s’est tenu la rentrée politique de la Délégation AIRD (Alliance ivoirienne républicaine et démocratique) France. Le thème était »De la véritable réconciliation, à la mise en place d’un État de Droit ». Etaient présents à cette rencontre le président Stéphane Kipré de l’UNG, le camarade Koné Cédric du FPI, le Président Christian Vabe du RPCI-AC, le Président Diaby Yssouf du COJEP, le docteur Boga du FIHDOP et le délégué PDCI-France Basile Yao. Le président de l’AIRD le ministre Eric Kahe a réussi à réunir autour de lui l’opposition et le Pouvoir (PDCI) pour une rentrée politique. Retenons de ce rassemblement une véritable démonstration de cohésion, de solidarité et de détermination de l’EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté).
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mon commentaire :
Je viens d’écouter la prise de parole du ministre Eric Kahe dans son intégralité. Vraiment un très grand discours, digne de figurer dans la mémoire vive de la Côte d’Ivoire. Des paroles fortes, sur le présent, sur l’avenir. Une analyse lucide, mais sans haine des évènements qui ont conduit le pays dans le chaos et des paroles très concrètes sur la réconciliation active à mener, pas une com de plus.
Au début le ministre a fustigé ces égos qui n’ont pensé que carrière personnelle avant de penser au peuple qui souffre, tous ces agents au sommet de l’état qui deviennent brusquement millionnaires sans être allé au charbon!
Discours de leader, discours juste et droit. Eric Kahé sait tenir ensemble humilité et sagesse, douceur et ambition, car l’objet de son désir c’est une Côte d’Ivoire pansée et repensée, convalescente et remise sur les rails, sans pour autant basculer dans le culte de la personne, serviteur devant l’Éternel et son pays bien aimé, la Côte d’Ivoire.
Je suis étonnée, mais pas surprise de ne pas avoir vu son discours relayé par les partis autres que l’AIRD. Car malheureusement, en dehors des photos et des selfies, je n’ai pas vu apparaitre de comptes rendus de cette journée chez les partis amis, membres de l’EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté). Je ne vais pas les citer, ils se reconnaitront, eux et leurs plumes, d’ailleurs le ministre les remercie au début de son speech, mais je constate seulement qu’un chemin balisé par la mise en veilleuse des égos et aplani pour une marche commune semble encore bien pierreux et bien embroussaillé.
Shlomit Abel