Nationalité ivoirienne, on brade…
630.748 enfants prétendus apatrides changent de statut juridique: ils deviennent Ivoiriens avec l’acquisition des extraits de naissance ivoirienne.
Le 14 juin 2019, Mme Dominique Ouattara a présidé la cérémonie officielle de remise du sésame à des élèves du primaire, au groupe scolaire d’Ébimpé (commune d’Anyama).
« Un enfant qui n’a pas d’extrait de naissance, n’a pas de nationalité », a commenté, sans rire, Dr Aboubacar Kompo, représentant de l’UNICEF en Côte d’Ivoire.
Ainsi, le 10 mai 2017, le Gouvernement ivoirien a pris la décision de délivrer des extraits de naissance à 1.165.325 élèves des classes du primaire sur toute l’étendue du territoire national.
« Sur cet objectif initial, 809.734 fiches de déclaration de naissance ont été collectées dans les Inspections de l’enseignement primaire d’un coût global de 1.865.060.320 FCFA », a affirmé Sansan Kambilé, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme.
La nationalité ivoirienne est ainsi en solde. Car la loi n°2013-653 du 13 septembre 2013 portant dispositions particulières en matière d’acquisition de la nationalité ivoirienne par déclaration, a traité la question des enfants apatrides.
Selon Gnénéma Mamadou Coulibaly, alors garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Libertés publiques et des Droits de l’Homme, « plus de 300.000 enfants qui vont à l’école sans avoir la nationalité ivoirienne, pourront être bénéficiaires de cette nouvelle loi ».
« En principe, renchérissait Mohamed Touré, représentant du HCR en Côte d’Ivoire, ces plus de 300.000 enfants sont des enfants abandonnés, trouvés sans parents et pour lesquels le pays s’est engagé à rectifier cette erreur juridique. »
L’opération spéciale actuelle du Gouvernement est donc frappée de suspicion légitime. La porte-parole des enfants dits apatrides est, en principe, une authentique Ivoirienne: elle se nomme Tra Lou Grâce Yasmine.
Tra Lou est ressortissante d’une ethnie qui ne se retrouve qu’au Centre-ouest du pays, dans les régions de la Marahoué et du Haut Sassandra: les Gouro. Peut-elle être considérée comme apatride, chez elle en Côte d’Ivoire!?
À moins, comme cela est hélas! répandu, qu’usurpation et imposture n’aient falsifié des documents pour attribuer ce nom ivoirien à un étranger, qui avance masqué.
Il y a, en effet, à craindre que sous le couvert d’une opération régulière et apparemment anodine, le pays se trouve en butte aux dénonciations de Konan Bédié: la fraude pour diluer la nationalité ivoirienne et constituer un bétail électoral, ce d’autant que la loi portant dispositions particulières pour acquérir la nationalité ivoirienne n’avait pas créé l’émeute: un peu plus de 15.000 personnes seulement s’étaient portées candidates.
C’est pourquoi, le chevauchement des chiffres est sujet à caution. Le ministre Gnénéma Coulibaly expliquait qu' »on ira jusqu’à 1,5 million, pourquoi pas, à 2 millions de naturalisés » grâce à la loi sur l’apatridie. C’est le même nombre pour les enfants du primaire qui n’auraient pas d’acte de naissance: entre 1,6 million et 2 millions.
De plus, le ministre Coulibaly rapportait que les « 600.000 personnes de la liste dite grise qui n’ont pas été retenues sur la liste électorale qui a servi à la présidentielle de 2010, aux législatives de 2011 et aux locales de 2013, » seront concernées par ladite loi. Banco: les élèves du primaire, nouveaux Ivoiriens, sont 630.748.
Il a manifestement anguille sous roche.
FERRO Bally
Bally Ferro
C’EST GRAVE, OUI TRÈS GRAVE.
Je viens de voir sur la toile tout à l’heure, Dominique Dramane, accompagnée de la fameuse Kandia Camara, à Anyama, à une cérémonie, où Dominique est venue remettre 600.000 extraits de naissance, à des enfants censés être du primaire, et dont Kandia affirme n’avoir pas d’extrait de naissance.
Comment cet acte de Dominique peut-il etre possible? A moins que le rdr nous explique la faisabilité de cet acte hautement grave, qui s’est passe sous nos yeux.
Ces 600000 familles sont elles ivoiriennes? sinon,ont-elles fait appel soit à la justice ou à la mairie ou sont nés ces enfants? Pourquoi sans information à l’Assemblée Nationale, sans information de la justice, sans information au Ministère de l’Interieur, sans un mot au Journal Officiel, une distribution d’extraits de naissance gratuite peut-elle être possible, dans un pays où le débat sur l’obtention de la nationalité fait rage, ou en flagrant délit criard, la complicité du régime a octroyé cette nationalité, à vil prix aux étrangers, voire même gratuitement; cela est dénoncée par les ivoiriens.
Quand on sait que la ville d’Anyama, un fief du rdr après Abobo, ou ont été convoyé de fortes communautés étrangères, cette cérémonie officielle du braquage de la nationalité donne froid dans le dos. Les ivoiriens attendent des explications claires de cette opération par Dominique Dramane,qui n’en a rien à cirer de l’inquietude des ivoiriens qui voient la disparition de leur état civil devenu un produit vendu au marche d’Abobo,d’Adjame et d’Anyama..
Nous attendons patiemment qu’on nous eclaire sur la distribution de ces 600000 extraits de naissance gratuitement à des enfants dit du primaire à Anyama, fief du rdr. Notre existence, notre avenir, celui de nos enfants et de nos petits enfants est en danger grave.
Ivoiriens, Ivoiriennes, réveillons-nous. L’opposition ivoirienne doit se saisir de cette affaire et informer les Ivoiriens de la réalité de ces extraits gratuits donnés à des enfants dont on ignore la nationalité réelle des parents.
Nous savons tous en Côte d’Ivoire, que pour inscrire ton enfant à l’école, tu présentes à son inscription son extrait de naissance; Alors comment ont-ils pu être inscrits ,si ce sont des enfants effectivement du primaire?????. That is the real question.
Juste la voix de l artiste
Serges Kassy