Meeting de protestation avec Abou Cissé et une vingtaines d’associations civiles
FACE AUX DÉRIVES DU RÉGIME , ABOU CISSE , LE REZOPANACOM ET 20 ONG ANNONCENT UN MEETING CE SAMEDI A LA PLACE CP1 DE YOPOUGON…
Ne plus laisser seulement aux seuls partis politiques de l’opposition, l’initiative de faire front aux dérives du régime. C’est la mission que s’est assignée le doyen Abou Cissé qui a réuni le samedi 10 mars 2018, à Yopougon, une vingtaine d’organisations de la société civile.
Pour former une grande plate-forme pouvant occuper le devant de la lutte. Il se propose de ce fait un giga meeting le samedi 17 mars 2018 à Yopougon. «L’initiative qui a été prise est celle du doyen Abou Cissé qui estime que les Ivoiriens ont assez souffert depuis le 11 avril 2011. Et aujourd’hui, pas de solutions pour changer les conditions de vie des Ivoiriens. Et comme le régime semble faire la sourde d’oreille aux appels des politiques pour la bonne marche de la nation, Abou Cissé estime qu’il est temps que la société civile prenne ses responsabilités et son destin en mains», fait savoir Djédjé Allo Éric, alias Djédjé Panel, président du mouvement Peuple d’Afrique né pour l’excellence et la liberté (Panel).
À la table de séance, il y avait une forte présence de responsables mouvements et organisations de la société civile, qui ont répondu à l’appel d’Abou Cissé. «Je m’adresse au peuple de Côte d’Ivoire, aux cultivateurs, aux syndicats, aux fonctionnaires, aux partis politiques. Je m’adresse à eux parce que la situation est grave. Je m’adresse à vous parce que, lorsqu’un pouvoir refuse de parler à son peuple, et se cache de façon impensable dans un système autocratique, il est bien évident que le peuple qui sent la douleur décide de s’adresser directement à celui qui refuse tout dialogue», explique-t-il. Non sans ajouter que le mutisme du régime face aux revendications de l’opposition est la preuve que Ouattara est décidé à ne pas se prêter au jeu démocratique. «Le pouvoir met de côté l’opposition. En lieu et place, la liberté d’expression sous toutes ses formes est étouffée. Tout ceci constitue un danger pour les Ivoiriens dans leur ensemble et le peuple va prendre ses responsabilités », martèle Abou Cissé, avant d’appeler tous les Ivoiriens au meeting du samedi 17 mars.
«Le peuple veut s’adresser directement aux dirigeants pour lui dire que la situation est très grave», conclue-t-il, en présence de vingt représentants de structures de la société civile que sont entre autres, le Panel (Peuple d’Afrique né pour l’excellence et la liberté), 2 millions de filles, le Cofed (Collectif des femmes des détenus); le mouvement Gbagbo Kafissa, Le Sénat de Gbagbo, l’Ong Boya, la Cici (Coalition des indignés de Cote d’Ivoire), le Cnj (Congrès national de la jeunesse),le mouvement Gbagboïste de Côte d’Ivoire, le Rezopanacom.
Léo Ahile & Abou Cissé.