M’Bahiakro: Un prisonnier avoue avoir violé et tué l’élève de 5e
La petite ville de M’bahiakro est encore sous le choc après la découverte tôt ce lundi de la dépouille de Glahou Edmond Chanceline, en classe de 5e au lycée moderne. Un meurtre que beaucoup n’arrivent pas à expliquer surtout qu’il s’est produit presque dans l’enceinte de la prison civile de la ville, censé être sous surveillance. Pour comprendre ce drame, Cotedivoire News a dépêché une équipe sur place.
Selon nos investigations sur place à M’bahiakro, Glahou Edmond Chanceline a été violée puis étranglée par un prisonnier. Les faits remontent à la veille de son assassinat ou autour de 16 heures elle va raccompagner une de ses amies de classe venue lui rendre visite.
À son retour, selon le témoignage de son frère qui l’a rencontrée en cours de route, ils vont cheminer ensemble pour rejoindre la maison familiale. Près de la cour de la prison, un monsieur va les interpeler et demander au garçon de lui acheter quelque chose à la boutique; car il faut faire remarquer que leur habitation fait partie du domaine de la prison ou leur père est agent. Le monsieur en question n’est qu’un prisonnier en observation qui bientôt va quitter la prison pour peine accomplie. Il a réussi à éloigner le jeune homme alors il s’est retrouvé seul avec la petite élève.
Il va l’entraîner dans une des bâtisses abandonnées puis va abuser de la jeune fille de 14 ans. Après l’avoir violé de peur qu’elle le dénonce il va lui donner la mort et l’abandonner dans la maison en ruine. Avec la pénombre il va se faufiler et aller se changer pour venir dormir.
À la découverte du corps de la jeune fille ce lundi matin, et dans les recherches entamées pour trouver le coupable tous les prisonniers vont être passés en revue. Comme tout crime, il n’est jamais parfait. On retrouvera ses vêtements tachés de sang cachés dans le fond de son sac.
Passé à l’interrogatoire il ne fera pas de difficultés pour reconnaitre son odieux crime sur la fille de Glahou Franck Delphin, garde pénitencier dans la prison civile de M’bahiakro.
C’est avec la douleur au cœur que les élèves de la ville ont protesté ce lundi.
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