Lynchage à mort de deux gendarmes à Bouna

depuis, il y a encore eu trois autres cas de policiers pris pour cible par la soit disante armée civilisée…

Ces crimes sont le symbole de l’affaissement de l’autorité de l’État et de l’établissement, dans certaines parties de ce pays, de zones de non droit.

Aucune autorité, jamais, ne devrait s’amuser à trouver quelque justification que ce soit à ce genre de crime. Il faut rechercher les auteurs avec la plus grande rigueur, les traduire devant les tribunaux et les sanctionner avec une sévérité telle que toute la Côte d’ivoire en soit emue. On ne peut pas accepter que des citoyens, sur le fumier constitué par l’impunite qui manifestement continue de couler de beaux jours dans ce pays, s’arrogent le droit d’ôter la vie de la facon la plus violente qui soit, sans que l’ensemble des autorités de ce pays, classés dans l’exécutif comme les élus (députés), chefs de partis (opposition comme mouvance présidentielle), ne s’indigent fortement.
Cela fait plusieurs mois que je l’écris. Ce pays est en train de s’effondrer.
Quel que soit le crime que ces gendarment auraient commis, encore que dans cette histoire ces deux gendarmes ont été tués alors qu’ils venaient simplement aux informations apres avoir ete appelles pas l’un de leur frere d’arme en difficulté, selon les premiers témoignages qui nous sont parvenus, c’est à l’État qu’il revient de rendre justice aux populations qui s’estiment victimes des agissements des forces de l’ordre. S’il faut envahir Bouna avec toutes les forces armées de Côte d’Ivoire pour retrouver les auteurs de ces crimes afin que tout Bouna et les autres parties de ce pays où les gens ont tendance à faire de la chasse aux forces de l’ordre une tradition, comprennent que dans une République, nul n’a le droit de se rendre justice. Les élus du nord, du sud, qui sont tous cachés ici à Abidjan et qui se taisent devant de tels crimes, de tels violences (Yamoussoukro), gagneraient à aller parler à leurs populations. C’est une honte ce qui se passe. Ils sont tous candidats aux législatives et dès leur élection, ils vont tous s’installer à Abidjan pendant cinq ans au lieu de participer à l’éducation civique de leurs populations. Honte à tous ces gens.

Tiémoko Antoine Assalé

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 » pour la plupart nos hommes sont les premiers à provoquer les populations , je déplore certe les morts mais policiers et gendarmes doivent revoir leur comportement et éviter le racket sur les populations . Je me rendrai personnellement à BOUNA et à Yamoussoukro pour demander pardon aux populations  »

HAMED BAKAYOKO , ministre de l’intérieur