L’Ua soutient un retrait de la Cpi
Alors que le nouveau chef d’état gambien (ancien garde du corps du président Yayah Jameh!!) décide de renouer avec la CPI, l’Union Africaine aimerait en sortir…
Shlomit
L’Union africaine soutient un retrait collectif des pays membres de la Cour pénale internationale. La décision a été prise à huis clos lors du dernier sommet à Addis Abeba. Elle n’est pas juridiquement contraignante pour les Etats membres
L’organisation continentale recommande aux pays membres de renforcer la Cour africaine de justice et des droits de l’homme. Plusieurs dirigeants du continent accusent la CPI de poursuites injustifiées.
L’Afrique du Sud, la Gambie et le Burundi se sont retirés de la CPI au cours de l’année 2016. Plusieurs dirigeants africains se plaignent de la « partialité de la CPI qui ne jugeraient que des leaders du continent.
La Gambienne Fatou Bensouda est la procureure spéciale de la CPI et Sidiki Kaba, le ministre sénégalais de la Justice, dirige l’assemblée des Etats parties de la CPI.
BBC.com
CPI : Un « machin » aux ordres ?
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C’est le président Burkinabè d’alors, Blaise Compaoré, celui par qui la rébellion a pris pied en Côte d’Ivoire, qui a été le premier à menacer le président Laurent Gbagbo de traduction devant la CPI.
Quand l’agresseur menace l’agressé et que cette menace est mise à exécution, il est loisible d’en conclure la crédibilité de la CPI.
Comment alors, s’étonner de la résolution – même juridiquement non contraignante – de l’Union Africaine en faveur d’un retrait collectif des pays africains ?
Le Général De Gaulle avait qualifié l’ONU de « machin ». Les Africains risquent d’en faire autant pour la CPI non sans conséquences.
Eric Kahe