les journalistes toujours en prison
JOURNALISTES EMPRISONNÉS ET SÉVÈREMENT TORTURÉS !
Voilà les journalistes kidnappés hier par la tyrannie abidjanaise . Ils sont encore au camp de la gendarmerie d’Agban. . Ils n’ont pas droit aux visites (torture psychologique) Depuis hier Dieu seul sait ce qu’ils subissent.
Ce que nous autres nous savons, c’est qu’il y a deux parmi eux qui ont les pieds déjà très enflés. En tout cas , ils sont vraiment chez les gendarmes. Je reconnaîs le camarade Yacouba Gbané DP de Le Temps juste devant en bleu et monsieur Vamara au téléphone DP de Soir Info. Prions pour eux ! Gala Kolebi (image Fier Ivoirien II)
La presse bleue en parle, la presse d’état l’ignore…
Une presse malade de sa division politique
Vamara Coulibaly, DP du groupe Olympe (Soir Info et L’Inter), Yacouba Gbané, DP du groupe Cyclone (Le Temps et LG Infos), Bamba Frank Mamadou, DP de Notre Voie, Hamadou Ziao, rédacteur en chef de L’Inter, Jean Bedel Gnagno, journaliste à Soir Info, et Ferdinand Bailly, journaliste au Temps, ont été interpellés par la Justice ivoirienne.
Le procureur de la République près le Tribunal de 1ère instance d’Abidjan-Plateau les accuse de divulguer «de fausses informations de nature à inciter les soldats à la révolte», car ils ont affirmé que les 2600 éléments des Forces spéciales ont obtenu ou vont obtenir 17 millions de nos francs après leur mutinerie à Adiaké, à l’instar des 8400 soudards. «Ces agissements tombent sur le coup de la loi qui réprime l’incitation des militaires à l’insoumission et à la rébellion, les atteintes à l’autorité de l’État et la publication d’informations fausses se rapportant au secret de la défense et de la sûreté de l’État» poursuit-il.
Le criant manque de solidarité traduit que les journalistes ivoiriens exercent sans doute le même métier, mais sont chacun de leur côté… politique. Les preuves crèvent les yeux.
Les organisations professionnelles (l’UNJCI et l’OJPCI) sont encore dans le starting-block; ils se donnent le temps de mûres réflexions avant de réagir.
Tous les organes de presse proches du Pouvoir ivoirien, à commencer par le quotidien Fraternité Matin, journal de service public, font le black out sur ces arrestations à leur Une. Mot d’ordre: ne pas ternir l’image du régime Ouattara, malmené par les mutineries, sans écarter le sentiment du «c’est bien fait pour eux».
Les journaux dits bleus, proches de l’Opposition, en font des gorges chaudes (Cf. Notre Voie, à g). Ils veulent dénoncer, après les nombreuses interdictions de parution, le harcèlement et maintenant la non application du régime juridique de la presse qui «exclut en particulier, selon le porte-parole du Gouvernement Koné Nabagné Bruno, la peine d’emprisonnement pour des faits qualifiés de délits de la presse, la garde à vue et la détention préventive».
La véritable curiosité est ailleurs: les organes indépendants du groupe Olympe, dont le Directeur de publication et deux journalistes sont aux arrêts, font aussi le black out à la Une (Cf. Soir Info, à d). Ils ont choisi de rester dans leur coquille afin de ne pas trop tirer sur la corde.
Bally Ferro
JFPI / Solidarité agissante :
24 h après l’arrestation de plusieurs journalistes par le régime, cet après midi, la jeunesse du Front Populaire Ivoirien à rendu une visite de compassion au groupe cyclone dont le directeur de publication Yacouba Gbané est actuellement détenu à la brigade de recherche de la gendarmerie .
Si à travers cette répression le régime entend museler la presse, par cette visite la JFPI veut traduire toute sa compassion à cette presse victime des errements de pouvoir d’Abidjan.
Aime Tibet au nom chef de la JFPI ; 《Nous sommes venus vous traduire tout notre compassion et vous dire que la JFPI est à votre côté. Ne vous laissez surtout pas intimider gardé toujours votre ligne éditoriale, restez dans le combat, celui de rétablir la vérité. Le SN Auguste Abraham Dieti fera très bientôt une déclaration en vue de soutenir le presse. 》
KONAN KOUASSI Maurice, secrétaire Général de la rédaction de LG info;《Quand on reçoit une visite comme celle là on ne peut qu’être réconforté, nous remercions la JFPI et son secrétaire national DIÉTI Abraham pour son action. Nous voulons vous rassurer qu’aucune intimidation de ce genre ne peut nous détourner ni de notre ligne éditoriale, ni du combat que nous avons engagé et que nous avons presque gagné. 》
Pythagore
Serge Koffi
Sont emprisonnés avec mon frère Yacouba Gbané Directeur de publications de Le Temps et LG Infos, Coulibaly Vamara, Directeur de publication de Soir Info et de l’Inter ;
Bamba Franck Mamadou, Directeur de publication de Notre Voie ;
Hamadou Ziao, Rédacteur en chef de l’Inter ;
Ferdinand Bailly, Journaliste à Le Temps
Jean Bédel Gnago, Correspondant de Soir Info à Aboisso.
Ci joint en boubou blanc, mon ex patron Bamba Frank Mamadou Directeur de publication de Notre voie, très malade cependant emprisonné malgré son état très alarmant.
N’Cataix Léa