Les économies des gendarmes placées dans un Fond de Prévoyance ont disparu
Voici une situation gênante et honteuse qui se passe depuis plusieurs années à la Police avec la complicité des hautes autorités de la Police Nationale de Côte d’Ivoire et du ministère de l’intérieur.
LES FAITS.
La police Nationale a un service appelé FPPN (Fond de Prévoyance de la Police Nationale) qui est une sorte de mutualité sociale en milieu policier. Un des services de cette mutuelle est de permettre aux policiers d’épargner une partie de leurs revenus durant une période de temps. Pour certain juste quelques années d’épargne, pour d’autres, jusqu’à la retraite. Le véritable problème, c’est que depuis plusieurs années maintenant, plusieurs contrats sont arrivés à expiration et le FPPN refuse de leur donner leur argent. Comment comprendre que un retraité qui aurait déjà dû toucher son épargne il y a 3 ou 4 ans, ne l’a pas encore touché ? Et c’est devenu un jeu du chat et de la souris entre le FPPN et les retraités policiers (Je précise que beaucoup de retraités n’ont même pas pu construire des maisons pour leur retraite, attendant ces épargnes qu’ils avaient prévues pour la circonstance).
Aujourd’hui, ils sont réduits au silence. Non seulement, il y a une volonté manifeste de ne pas leur verser leur propre épargne (argent), mais les autorités de ce pays leur ont formellement interdit de manifester, pour ne pas que ce scandale s’ébruite.
Au vu de tout ce qui précède, la question que nous nous poserons est la suivante :
OU EST DONC PASSÉ L’ARGENT QUE LES POLICIERS ONT ÉPARGNÉ DURANT PLUSIEURS ANNÉES JUSQU’A LA RETRAITE ? (Somme d’argent qui atteindrait plus milliard de nos francs)
EST-CE AVEC LA COMPLICITÉ DE L’ACTUEL GOUVERNEMENT ?
EST-CE LA MAUVAISE GESTION DES DIRIGEANTS DE FPPN ?
POURQUOI LES HAUTES AUTORITÉS POLICIÈRES ET LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR FONT TOUT POUR ÉTOUFFER LE SCANDALE ?
Autant de questions qui restent sans réponse. Mais pendant ce temps, bon nombre de retraités policiers vivent dans la précarité totale, sans toit..
C’est le lieu de demander au gouvernement ivoirien de se pencher sur la question afin que ce problème qui n’honore pas le pays puisse être réglé, et que soit redonné le sourire à nos policiers retraités qui ont servi ce pays.
Aussi, que ça serve de leçon aux policiers qui sont actuellement en fonction et qui déposent leur épargne au FPPN. Prenez vos dispositions.
Patrick Fieni #rezopanacom avec Jean Bony