Les CNI payantes en attente d’être achetées…

un malheureux incident technique, résolu maintenant grâce à l’intervention diligente d’un ami informaticien me permet de retrouver ma plume, mais malheureusement une semaine d’articles mis en ligne a disparu, et ne peut être récupérée.

CÔTE D’IVOIRE : LE PAYS DES SANS-PAPIERS

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes assisesContrairement à ce que pensent certains, je n’en veux pas à ceux des Ivoiriens qui militent à ce jour au RDR. On a tous le droit de faire un choix totalement bêta au moins une fois dans notre parcours de vie. Ce qui me turlupine par contre, c’est leur amour pour l’illogisme. C’est à croire que toutes les nuits, l’inconséquence, la nigauderie et la mauvaiseté s’accouplent dans leur cerveau pour donner naissance aux réflexions que nous lisons sur les réseaux sociaux.

Prenons le cas de l’enrôlement ! Comment un ivoirien conscient peut justifier qu’on donne 118 centres d’enrôlement en 2020 alors que la carte d’identité est payante là où nous en avions 11.000 quand elle était gratuite en 2009. Mais revenons aux fondamentaux. De ma petite vie, c’est la première fois que je vois dans un pays où tous les citoyens se retrouvent tous ensemble sans papiers à la même date. Au cas où vous ne le saviez pas, ce sont 6,3 millions d’Ivoiriens qui détiennent les CNI arrivées à expiration en juin 2019 puis prorogées jusqu’au 30 juin 2020. Donc, à compter du 30 juin, tous les Ivoiriens seront « sans papiers ». Paradoxale pour un pouvoir qui a fait de la délivrance de la carte d’identité son cheval de bataille.

Mais bien plus, nous avons des organismes qui sont payés à ne rien faire. Quand la CEI a fini d’organiser les élections, qu’est-ce qu’elle fait les années restantes. La présidentielle et les élections locales se tiennent en moyenne sur deux ans. Que font ces gens de la CEI les trois autres années du mandat ? Ils sont payés à se ronger les pouces. Quant à l’ONI, n’en parlons même. Ces gens, pendant 10 ans ont été incapables de produire de simples cartes d’identité et on veut nous faire croire qu’on réussira à produire 11 millions de pièces en huit mois avec 118 centres ? En Côte d’Ivoire, nous avons 201 communes et 509 sous-préfectures pour 118 centres d’enrôlement.
Ce qui veut dire que certaines communes et certaines sous-préfectures en sont dépourvus. Les habitants de ces lieux devront donc payer le transport et venir passer plusieurs jours dans une autre ville pour espérer avoir une pièce d’identité ? Allah n’est pas obligé !

J’ai lu un nigaud écrire que c’est une prouesse technologique parce que les gens, 45 jours après l’enrôlement pourront avoir leur pièce. Si attendre 45 jours est une prouesse, que dire du processus ghanéen où sur le champ vous repartez chez vous avec votre carte d’identité ? Damné de damnation ! Bâtard de bâtardise !
La solution est simple sur cette question : prorogeons les cartes d’identité jusqu’après les élections. Le processus actuel concernera les nouveaux majeurs, les personnes jamais enrôlées et celles qui ont perdu leurs pièces. On réduira ainsi le nombre de pétitionnaires. On gagnera en temps et en argent.

Terminons avec le dialogue politique où le RDR a érigé la mauvaise foi en doctrine. On convoque l’opposition non pas pour faire avancer les choses mais se donner l’illusion de discuter et pour gagner du temps. Dois-je rappeler que sous l’ex-président Laurent Gbagbo, le RDR avait exigé une révision du code électoral afin de participer aux élections locales ? À titre d’exemple, le FPI proposait que le nombre de députés d’une circonscription soit fonction du nombre d’habitants. Le RDR exigeait que soit tenu compte de la superficie de la circonscription. A la fin, un consensus fut obtenu et des coefficients furent affectés. Ainsi, la population représentait 75% et la superficie 25 %. C’est sur cette base consensuelle que le nombre d’élus locaux par localité fut arrêté de concert avec tous les partis politiques. Voici comment on mène des discussions quand on est démocrate et ouvert à la paix. Ce qui se passe sous nos yeux est la haute plaisanterie. Et l’opposition devra se résoudre à prendre ses responsabilités.

#ÉpiCèTout
#DaïshiGirl
#TueuseDeMouton et Assimilés
Kyria Doukoure

DECOUPAGE ELECTORAL : ARNAQUE POLITIQUE OU NECESSITÉ ADMINISTRATIVE ?

Cette semaine, un texte du Prof Mamadou Koulibaly, datant de quelques années a refait surface et ravivé la polémique sur le découpage électoral en vigueur dans notre pays. Il convient dès lors de porter la réflexion sur celui-ci au moment où des discussions ont lieu entre le régime de M. Ouattara et l’opposition.

Pour rappel, dès l’indépendance du pays et sous l’impulsion du président Felix Houphouët Boigny, plusieurs lois et notamment la loi n°78-07 du 9 janvier 1978 portant institution des communes de plein exercice en Côte d’Ivoire, la loi n°80-1182 du 17 octobre 1980 et la loi n°85-1085 du 17 octobre 1985 vont porter le nombre de communes dans notre pays a 136.

Avec le décret n°95-941 du 13 décembre 1995, le président Henri Konan Bédié instaure 61 nouvelles communes. Notre pays passera par la suite à 198 communes par décret n°98-157 du 02 avril 1998.

Sous le président Laurent Gbagbo, le nombre de commune va littéralement exploser. En effet, ce dernier pour répondre à sa politique de décentralisation et pour respecter les normes internationales en termes de représentativité va à travers trois décrets porter successivement le nombre de commune à 719. Selon Me Émile Boga Doudou qui pilote ce projet, il s’agit de faire en sorte que le ratio maire/Habitants soit le même sur toute l’étendue du territoire national.

A sa prise de pouvoir en 2011, M. Ouattara, par ordonnance n°2011-262 du 28 septembre 2011, le nombre de commune est ramené à 197. Il signera par la suite d’autres décrets qui vont supprimer environ 1126 communes. Dans les faits, toutes les communes créées sous l’administration Gbagbo sont supprimées sans que l’on ne donne les raisons de cet acte. Pour finir, M. Ouattara portera le nombre de communes à 201.

Quelle est donc la répartition actuelle ?

– Le NORD (Folon, Bagoué, Kabadougou, Poro, Tchologo, Worodougou, Béré, Hambol, Bounkani) : 67 communes pour 398 261 électeurs.

– LE SUD (San-Pedro, Nawa, Gbôklé, Goh, Loh-Guiboua, Agnéby-Tiassa, La Mé, Les Grands-Ponts, Sud-Comoé, District autonome d’Abidjan) : 59 communes pour 2 584 858 electeurs.

– OUEST (Bafing, Tonkpi, Haut-Sassandra, Guémon, Cavally) : 31 communes pour 468 778 électeurs.

– CENTRE (Gbêkê, Bélier, Marahoué, N’Zi, District autonome de Yamoussoukro) : 24 communes pour 551 956 électeurs.

– EST : (Gontougo, Iffou, Indénié-Djuablin, Moronou) : 21 communes pour 253 292 electeurs.

Quelle est la logique d’un tel découpage administratif et électoral ?

Comme vous pouvez le constater, d’une région à une autre le ratio est différent. Ainsi :
NORD : 1 Maire = 5.945 Électeurs
SUD : 1 Maire = 43.812 Électeurs
OUEST : 1 Maire = 15.122 Électeurs
CENTRE : 1 Maire = 22.999 Électeurs
EST : 1 Maire = 12.062 Électeurs

Quand le RDR s’appuie sur le nombre de ses élus pour prétendre qu’il est majoritaire en Côte d’Ivoire, voici sous vos yeux le découpage qui favorise cette arnaque parce qu’il est clair que ce parti est majoritaire au nord du pays là où le ratio lui donne un avantage considérable sur les autres partis politiques. La bonne politique administrative serait que le ratio soit le même sur toute l’étendue du territoire national et on verrait ainsi qui est majoritaire ou pas.
Voici les imperfections qu’il nous apparait nécessaires de corriger pour avoir des élections libres, démocratiques et transparentes. La sous représentativité des autres populations est un déni de leur existence en tant que membres de notre nation.

Sous vos yeux, vous avez des chiffres clairs et qui sont disponibles à la CEI pour tous ceux qui souhaitent les consulter. Je ne veux donc pas de débats creux et ignorants. Pourquoi avoir supprimé les communes instaurées entre 2001 et 2010 qui rétablissaient l’équité représentative et pourquoi s’accrocher à ce découpage injuste et injustifié ?

Le débat est ouvert.

NB : un article détaillé sur cette question est disponible ici : https://www.7info.ci/factchecking-le-decoupage-electoral-e…/
Kyria Doukoure

RENDEZ-NOUS NOS CARTES D’IDENTITÉ

• EN 2009, SOUS LE RÉGIME GBAGBO : 11 000 centres d’enrôlement ont été ouvert. Au total, 6.300.000 de personnes ont été enrôlé en 08 mois. L’opération a débuté en Novembre 2008 et a pris fin en Juin 2009 (soit à 16 mois de la présidentielle de 2010).

• EN 2020, SOUS LE RÉGIME OUATTARA : Seulement 118 centres d’enrôlement ont été ouvert. Il leur a été confié la tache d’enrôler 11 millions d’ivoiriens avec la même technologie que celle utilisée en 2009.
15 à 20 min : c’est la durée qu’il faut pour enrôler un individu.

UN PEU D’ARITHMÉTIQUE : Chaque centre sur les 118 dispose de 03 machines d’enrôlement. Et si l’on considère que chaque centre travaille de 08h00 à 17h00 (09h de travail sans pause), alors on a « 9 x 60 x 3 / 15 = 108 personnes par jour ». Ce qui veut dire que (par jour) sur l’ensemble du territoire national, on a « 108 x 118 = 12 744 personnes enrôlées ».
Ceci dit, pour enrôler 11 millions de personnes, on a 11 000 000 / 12 744 = 863 jours. Soit « 02 années, 01 mois et 07 jours ».
Rappelons que nous sommes à seulement 08 mois de la présidentielle.

Rappelons aussi qu’en Côte d’Ivoire, nous avons 201 communes et 509 sous-préfectures. Avec de telles dispositions, il faut déjà comprendre que la bijection qui voudrait qu’on associe à une (01) commune au moins un (01) centre d’enrôlement n’est pas établie. La commune de Yopougon, peuplée de près de 2 millions d’habitants, dispose d’un seul centre d’enrôlement là où en 2009 il a fallu plusieurs centaines de centres d’enrôlement lorsque la population était estimée à 1 million d’habitants.

La carte nationale d’identité (CNI) est le document administratif le plus important pour le citoyen lambda ; son obtention est une obligation pour celui-ci. Les conditions de son obtention devraient cependant être facilitées afin que tous les ivoiriens puissent y avoir accès. En plus de l’avoir rendue payante (7.500 F CFA / personne), M. Ouattara vient de poser ainsi les prémices d’un désordre autour de l’obtention de la CNI puisque cette situation va probablement susciter :
– La naissance d’un très vaste réseau de corruption autour de l’opération d’enrôlement.
– Une injustice sociale (de plus) en prélude du scrutin présidentiel d’Octobre 2020 vu qu’il est clair tout le monde ne pourra pas se faire enrôler à temps et bénéficier de sa CNI. Or les conditions de ces élections nous imposent d’avoir la fameuse clé avant d’y prendre part.

Que faisait Ouattara pendant les 10 années de ses deux (02) mandats alors qu’il pouvait organiser tranquillement ces opérations ? On aurait pu faire l’économie de tous ces risques de désordre. Pourquoi tout faire maintenant, et dans la précipitation alors qu’il a eu 10 années pour le faire ?
A qui profite cette situation ?
A Ouattara certainement. Un de ses lieutenants n’a pas manqué de signifier il y’a quelques mois de cela que le parti au pouvoir (son parti) n’aura aucune gêne à enrôler des non-ivoiriens pour se maintenir au pouvoir à l’issue du scrutin.
Le climat politique actuel est maussade. Des milliers d’ivoiriens sont en exile et avec eux leurs leaders d’opinion ; des Députés et des membres de l’Opposition sont faits prisonniers dans les geôles du régime d’Abidjan ; Le chef de l’Etat annonce une modification de la constitution le mois prochain, et aussi du code électoral à seulement quelques mois d’une élection présidentielle. Il promet à cet effet un ‘’forcing’’ en excluant l’opposition, et surtout le peuple souverain qui est consultable par voie référendaire.
Et pourtant, l’opposition ne demande simplement que soient prorogées l’ancienne CNI (qui expirera en Juin 2020) pour que les ivoiriens puissent prendre part à la présidentielle d’Octobre 2020 dans le calme, sans pression et sans procédé d’exclusion aucune.

Malan De Ford AKA,
Ingénieur Génie Logiciel, Certifié Oracle, Consultant en Communication Politique et marketing Digital,
Analyste politique Ivoirien

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LA GRAVE MANIPULATION ÉLECTORALE ORGANISÉE PAR ALASSANE OUATTARA QUE L OPPOSITION NE DOIT PAS LAISSER PASSER

●Petite estimation du nombre d’ enrôlés au terme du processus d’ identification : 1 000 000 personnes sur 10 millions de requérants .

110 Centres d ‘enrôlement ont été déployés sur tout le territoire national .
Un centre compte 3 opérateurs.
Chaque opérateur enrole en moyenne 1 personne en 20 minutes .
On obtient 9 enrôlés par heure . Soit 72 pour une journée de travail de 8 heures . Un total mensuel de 1500 personnes. L ‘opération ayant une durée de 7 mois , un centre d enrôlement aura enregistré que 10 000 personnes . Multiplié par les 110 centres , ce sont donc 1 000 000 de personnes qui obtiendront formellement leurs cartes d identité nationales . Soit 10% de l objectif programmé .

Voici comment le régime organise sciemment la faillite de cette opération dans l’ unique but avoir moins d ‘électeurs sur les listes électorales.
Ensuite , la deuxième phase du processus consistera à délivrer de fausses cartes d identité aux militants du régime après la date d’ expiration de l’opération prévue fin Août.
Ils auront ainsi des cartes d électeurs pour s’inscrire massivement au nom de ceux qui n’auront pas obtenu leurs cartes d identité à cause du faible nombre des centres l’ENROLEMENT et des lenteurs bureaucratiques.
Légalement, le régime pourra déclarer qu’il a gagné de manière » transparente  » l élection présidentielle apres avoir exclu une masse considérable de vrais électeurs du processus d identification en amont . Tel est le vrai sens de la formule « BOUCLÉ ET GÉRÉ  » . Il nous incombe à nous Ivoriens de prendre nos responsabilités pour exiger avec la dernière énergie- quitte a descendre dans rues – une augmentation des centres d enrôlement en les multipliant par 50 .
En 2009 , le président GBAGBO avait installé plus de 11 000 centres . Ce qui avait permis d enrôler plus de 6 millions d Ivoriens qui ont obtenu leurs cartes d identité pour voter aisément en 2010 .
Quand un dirigeant est majoritaire et aime son peuple, il agit de manière transparente et ne craint rien . Par contre ,quand on est minoritaire et vomi , on ruse et organise la supercherie à tous les étages du processus électoral au point de priver une bonne partie des IVOIRIENS de leur carte d identité. Alors qu’on a soit même pris les armes pour défendre le droit de « certains « IVORIIENS à disposer de ce sésame essentiel.
NOUS SOMMES ENCORE EN PRÉSENCE D ‘UNE AUTRE ESCROQUERIE D’ALASSANE OUATTARA.

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ACQUISITION DE LA CARTE D’IDENTITE: MAURICE KAKOU GUIKAHUE EXPLIQUE LA POLITIQUE DE L’EXCLUSION DE DRAMANE OUATTARA!

#MauriceKakouGuikahue
« Je vais vous démontrer pourquoi les cartes d’identité doivent être gratuites. Et je félicite l’opposition d’avoir compris cela. Il y a un communiqué signé en bonne et due forme d’un député de la région du Poro qui, par hasard, est la région d’origine du Premier ministre. Ce communiqué demande aux populations de se mobiliser parce que le Conseil régional a décidé de payer les timbres pour tous les gens afin qu’ils aient leur carte d’identité, pour ne plus qu’il y ait des sans-papiers. Ce communiqué est signé par le député de Dikodougou

Cela veut dire quoi? Le Conseil régional fonctionne avec quoi? Il fonctionne avec les deniers de l’Etat qui sont nos impôts. Si le Conseil régional du Poro donne gratuitement les cartes d’identité à tous ceux qui habitent le Poro, pourquoi les habitants du Gôh n’auraient pas droit à cela aussi? que le chef de l’Etat prenne un décret pour dire que tous les timbres fiscaux, de tous les habitants de Côte d’Ivoire, sont à la charge des Conseils régionaux

(…) On dit c’est le Conseil régional qui paie, donc ce sont nos impôts qui paient. Parce que le Conseil régional du Poro fonctionne avec nos contributions, nos impôts. Si on accepte que le Conseil régional du Poro paye les timbres pour leurs populations, on doit aussi payer pour les régions du Haut-Sassandra, de la Mé, du Sud-Comoé, du district d’Abidjan… On doit payer pour tout le monde. Le gouvernement, par ce communiqué, vient de démontrer que c’est un gouvernement d’exclusion et de discrimination. On ne peut pas donner gratuitement les cartes d’identité aux gens du Nord et ne pas en donner aux gens du Sud. Eux qui parlent d’exclusion, voici un cas précis. Après l’exclusion des tabourets, voici l’exclusion des cartes nationales d’identité.»
#VRA #REZOPANACOM

Pourquoi nos dirigeants sont si méchants ? Je commence ce texte par une boutade révoltée. Je vais maintenant expliquer pourquoi. L’opération d’enrôlement pour les CNI a été lancée hier. Une bonne chose, quoique pour un pouvoir qui prétend avoir mené la lutte pour que des Ivoiriens aient une carte d’identité, c’est un échec cuisant que d’avoir été incapable de produire des CNI pour ses concitoyens durant deux mandats. Bref. Mon intervention est axée sur l’échec prématuré de cette opération d’enrôlement. Un échec bien programmé. Par méchanceté et manque de respect pour les masses laborieuses. Méchanceté pourquoi ? Parce qu’aucun dirigeant ne se réveillera à 2h du matin, pour aller faire la queue dans un rang. Eux, se sont faits déjà enrôlés par de belles hôtesses ou iront se faire enrôler accompagnés de garde du corps méprisants.
Parlons maintenant du manque de respect. En Terminale (sous Henri Konan Bédié), c’est dans un commissariat que j’ai établi ma carte d’identité. Il n’y avait pas de rang. En 2009 (sous Laurent Gbagbo), c’est dans une école que j’ai établi ma carte d’identité. Il y avait déjà un peu de monde. Notons qu’en 2009, 11 000 centres d’enrôlement ont été ouverts et au bout de quelques semaines, 6 000 000 d’Ivoiriens environ, ont pu avoir leur sésame. Au passage, j’ai toujours dit qu’il fallait éviter de politiser l’obtention de la CNI. C’est un document administratif normal et c’est dommage qu’on ne songe à le produire en masse, seulement que quand il y a des élections importantes.
Revenons au sujet. Savez-vous combien de centres d’enrôlement il y a cette année, sous Alassane Ouattara ? 118. Vous avez bien lu. Seulement 118 pour 11 millions d’Ivoiriens à enrôler. En Côte d’Ivoire, on a 201 communes et 509 sous-préfectures. C’est dire que nos dirigeants se foutent royalement que les Ivoiriens habitant dans certaines communes et sous-préfectures disposent d’une carte d’identité ou non. Pourtant, les habitants de ces communes et sous-préfectures méprisées auront les milles problèmes, s’ils n’ont pas une CNI à jour, dans quelques mois.
Faisons un calcul simple. L’Ivoirien de la sous-préfecture de Bengassou devra donc payer son transport, celui de sa femme et de ses enfants, pour aller faire le rang à Bocanda, y passer des jours (vu qu’il trouvera déjà un long rang) avant de se faire enrôler. Pourquoi vous infligez ça à votre peuple ? Pourquoi vous êtes si méchants ?
Faisons un autre calcul simple. A Yopougon il y a un seul centre d’enrôlement. Le seul centre dispose de trois machines. Yopougon, c’est plus d’un million d’habitants. Et comme tout le monde peut être enrôlé, y compris les enfants de 5 ans, ce sont au moins 500 000 Ivoiriens qui doivent se faire enrôler. Si une seule personne enrôle un pétitionnaire en 10 minutes, cela fait 6 personnes en une heure et 48 en une journée de travail de 8 heures, sans pause. Il faudrait alors 3472 jours à cet enrôleur, pour identifier le tiers des habitants de Yopougon, éligibles à la CNI. Soit près de dix ans, sans compter les jours de repos, de maladie et de congé.
Je répète : pourquoi êtes-vous si méchants ? Auriez-vous accepté cela quand vous étiez à l’opposition ? Personne ne vous a imposés une rébellion, mais regardez ce que vous êtes en train d’imposer aux Ivoiriens, pour une simple carte d’identité. Il aurait donc fallu que même pour la production d’une CNI, il y ait encore recul ? Dirigeants du RHDP, pourquoi faites-vous ça à votre peuple ? Pourquoi êtes-vous si méchants avec ces masses laborieuses ? On vous a fait quoi ?
Andre Silver Konan, journaliste

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LE GHANA, UN PAYS MÊME PAS ENCORE ÉMERGENT DÉLIVRE GRATUITEMENT DES CARTES D’IDENTITÉ INTELLIGENTES À SON PEUPLE ESTIMÉ À ENVIRON 30 000 000 d’habitants.

L’image contient peut-être : 7 personnes, personnes souriantes, personnes debout

Depuis 2019, 28 millions de ghanéens sont appelés à se faire enrôler pour recevoir leurs nouvelles cartes d’identité. On pourrait plutôt parler de première carte, étant donné que dans ce pays, ce document n’a jamais été très populaire, ni exigé par l’État comme document de référence. Les ghanéens avaient jusque là l’habitude d’utiliser, soit leur permis de conduire pour ceux qui en étaient titulaires, soit leur carte de vote, ou celle d’assurance universelle. Tous ces documents étaient acceptées par l’administration publique et dans les banques.

The National Identification Authority (NIA) est en charge de ce processus. Il délivre des cartes d’identité intelligentes équipées de puces électroniques. Pour s’en procurer une, les personnes éligibles avaient le choix entre L’ENRÔLEMENT ONLINE (SUR INTERNET), L’ENRÔLEMENT PHYSIQUE dans l’un des 1000 CENTRES PRÉSENTS SUR LE TERRITOIRE NATIONAL, ou L’ENRÔLEMENT VIA LA TÉLÉPHONIE MOBILE. Ces differentes méthodes devaient permettre aussi aux ghanéens de l’étranger de pouvoir s’enroler sans devoir se deplacer. Pour les enrôlements physiques, LA DÉLIVRANCE DES CARTES FAIT DE FAÇON IMMÉDIATE, le jour, sur le lieu d’enrôlement. Pour les autres méthodes il faut compter en moyenne une semaine.

Ainsi, en 6 mois plus de 8 millions de cartes avaient été délivrées selon les données publiées par The National Identification Authority (NIA). Il faut noter que cet exercice a été instauré dans l’urgence des présidentielles qui se profilent cette année au Ghana.

Les CNI sont 100% gratuites, il n’y a strictement rien à payer ! La CI peut en faire autant.

https://nia.gov.gh/registration.html
De Jean Christian Konan
#Pyth #CONSORTIUM_CSA