Le FPI, tendance Sangaré félicite la journaliste Fanny Pigeaud de Médiapart
DÉCLARATION RELATIVE A L’ENTRETIEN DU PRÉSIDENT LAURENT GBAGBO AVEC MEDIAPART
1- A l’issue de l’élection présidentielle du 28 Novembre 2010, le Conseil Constitutionnel de la République de Côte d’Ivoire, en sa décision N°
CI-2010- EP-34/03-12/CC/SG du 3 Décembre 2010, a proclamé le candidat Laurent GBAGBO, vainqueur de ladite élection à 51,45 % des suffrages exprimés, contre 48,55 % à son adversaire monsieur Alassane Dramane OUATTARA ;
2- Monsieur Alassane Dramane OUATTARA appuyé par ses parrains de la communauté dite internationale, principalement la France de Nicolas SARKOZY et ses valets africains, a perpétré le coup d’Etat qui a renversé le Président Laurent GBAGBO, le 11 Avril 2011 ;
3- Du déclenchement de la crise politico-militaire, le 19 Septembre 2002 jusqu’à l’arrestation le 11 Avril 2011 et à la déportation à La Haye, le 28 Novembre 2011 du Président Laurent GBAGBO, les puissances impérialistes ont cru bon exercer sur lui des menaces et des pressions indécentes en vue de l’amener à la capitulation ;
4- Ces pressions se poursuivent à ce jour par le non respect des droits de l’accusé qui se traduit par le non respect du principe de la présomption d’innocence, par le refus systématique de sa mise en liberté provisoire, par sa trop longue détention préventive, avant le début de son procès et par l’ouverture de celui-ci, alors même que la chambre préliminaire avait trouvé les preuves insuffisantes ;
5- Malgré le bombardement de sa résidence présidentielle pendant qu’il s’y trouvait, sa déportation dans des conditions humiliantes et inhumaines, les pressions morales, physiques et psychologiques de toutes sortes, le Président Laurent GBAGBO est resté digne, courageux et fidèle à ses convictions, fidèle à l’amour pour son peuple et pour son pays. Il s’est toujours tenu dans une posture résolue de lutte pour la vraie libération de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique ;
6- La dernière illustration de ses qualités et de ses valeurs d’Homme d’Etat ont été confirmées à travers l’entretien qu’il vient d’accorder, le 15 Mai 2017 à l’organe de presse Français Médiapart, depuis sa prison. Dans cet entretien, il fait un déballage offensif sur ses relations conflictuelles avec la France lors de sa présidence, sur les commanditaires et les soutiens actifs de la rébellion, sur l’ingérence criminelle de la France dans le processus de l’élection présidentielle ivoirienne de 2010, sur la complicité de la France dans le non désarmement des rebelles. Ce déballage porte également sur sa volonté de revoir l’Accord de Défense liant la Côte d’Ivoire à la France, sur la monnaie, sur le rôle décisif joué par l’armée française auprès des troupes levées par monsieur Alassane Dramane OUATTARA pour prendre le contrôle du pays et enfin sur son statut d’otage à La Haye ;
7- Par la présente déclaration, le Front Populaire Ivoirien, son parti :
– Félicite la journaliste Fanny PIGEAUD et l’organe de presse français Médiapart pour leur courage, leur professionnalisme et leur indépendance ;
– Les remercie d’avoir porté à la connaissance du monde entier la part de vérité du Président Laurent GBAGBO sur la crise ivoirienne ;
– Félicite et remercie chaleureusement le Président Laurent GBAGBO pour son courage et sa dignité dans l’épreuve ;
– Exprime sa reconnaissance et son soutien sans réserve aux propos du Président Laurent GBAGBO lors de cette interview et à sa posture de combat ;
– Encourage vivement les intellectuels, les journalistes et les militants à prolonger sans peur les vérités ainsi énoncées par le Président GBAGBO qui donne ici lui-même les grandes lignes du combat pour lequel il nous remet en mission ;
– Garde en conséquence la foi en la libération imminente du Président Laurent GBAGBO.
Fait à Abidjan, le 13 juin 2017
Pour le Front Populaire Ivoirien,
Le Secrétaire Général par intérim, Porte-parole du Parti
KONE Boubakar