le FPI siffle la fin de la mascarade judiciaire à La Haye

DÉCLARATION DU FRONT POPULAIRE IVOIRIEN SUR LA FIN DU PROCÈS CONTRE LE PRESIDENT LAURENT GBAGBO ET LE MINISTRE CHARLES BLE GOUDE A LA CPI

1. Le lundi 29 mai 2017 , le professeur ATE KLOUSTERMAN, 45ème témoin de l’accusation, spécialiste en ADN à l’institut médico légal des Pays-Bas était à la barre à la CPI.

2. Lors de son interrogatoire et contre interrogatoire sur le rapport de son institut, relativement à la prétendue tuerie des femmes d’Abobo, le professeur KLOUSTERMAN a révélé: « Je vais m’expliquer un peu : nous avons fait les tests pour déterminer s’il y avait des traces de sang. Nous avons vu des tâches suspicieuses sur les tee-shirts. Nous avons fait des tests pour déterminer si c’était du sang et tous les tests étaient négatifs …Sur quinze (15) victimes, les ADN de douze (12) ne concordaient pas avec celui des familles supposées. Et les effets vestimentaires étaient trop neufs pour des corps supposés dater de 2010».

3. Le FPI rappelle qu’hier comme aujourd’hui, c’est sur la base de mensonges d’Etat que certains chefs d’Etat, parrains de monsieur Alassane OUATTARA, lui-même dans le moule du mensonge permanent, ont manipulé l’opinion internationale afin de perpétrer le coup d’Etat contre le Président Laurent GBAGBO pour le déporter à la prison de la CPI.

4. Le FPI constate que dans ce complot impérialiste, monsieur Alassane OUATTARA, ses parrains et le bureau du procureur de la CPI ont fabriqué des faits de toutes pièces et manipulé des personnes physiques et morales pour les accompagner dans leur plan « commun» machiavélique.

5. Le FPI fait observer que le prétendu massacre des femmes à Abobo est l’un de ces faits fabriqués qui vient d’être mis à nu aux yeux du monde entier par l’expert en ADN lors de son audition.

6. Le FPI constate encore qu’aucun témoin à charge n’a jusqu’à présent apporté la moindre preuve tangible de la culpabilité des accusés. Les témoins ont au contraire relevé pour certains, l’innocence des accusés et dévoilé pour d’autres le montage et les mensonges grossiers de l’accusation ; ils ont établi pour d’autres enfin, la culpabilité de la France, de l’ONUCI et de monsieur Alassane Dramane OUATTARA et son camp.

7. Le FPI relève que c’est sur la base de ces mêmes faits fabriqués que la Première Dame Simone EHIVET GBAGBO a été jugée et acquittée par la Cour d’Assise d’Abidjan. Cependant, elle est toujours illégalement détenue.

8. Le FPI demande en conséquence au juge président de la CPI et sa cour de prendre leur responsabilités devant l’histoire pour mettre fin à cette parodie de justice et libérer maintenant le Président Laurent GBAGBO et le Ministre Charles BLE GOUDE.

9. Le FPI invite dès lors le Conseil de Sécurité de l’ONU à tout mettre en œuvre promptement pour que la libération du Président Laurent GBAGBO et du Ministre Charles BLE GOUDE soit effective.

Pour le FRONT POPULAIRE IVOIRIEN

Le SECRÉTAIRE GÉNÉRAL par Intérim et Porte parole du Parti

KONE Boubakar