L’armée française fait des manœuvres « suspectes »
Côte d’Ivoire : Que prépare l’armée française? Des mouvements suspects au centre
Des populations ont empêché l’armée française de sortir des armes lourdes de leur camp au centre de la Côte d’Ivoire. C’est ce qui est la vérité. Parce que cette sortie d’armes lourdes ne se justifie pas au moment où les cœurs des Ivoiriens se désarment avec la libération de Simone Gbagbo et de plusieurs prisonniers politiques.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les mouvements de l’armée française sont suspects dans le centre de la Côte d’Ivoire. Des populations sont même inquiètes et s’opposent aux manœuvres militaires de l’armée coloniale installée depuis 1976 à Lomo Nord, à 185 km du département de Toumodi.
Même si cette armée rassure les populations, il faut toujours craindre que la vérité n’ait jamais caractérisé le colon en Afrique. Il a toujours dit le contraire de ce qu’il pense. En 2004, alors que cette armée avait reçu des consignes de l’Occident pour déstabiliser le régime Gbagbo, elle dira qu’elle s’est trompée de chemin. Pourtant elle partait tout droit vers la résidence de l’ex-président ivoirien, injustement incarcéré à la CPI.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les mouvements de l’armée française sont suspects dans le centre de la Côte d’Ivoire. Des populations sont même inquiètes et s’opposent aux manœuvres militaires de l’armée coloniale installée depuis 1976 à Lomo Nord, à 185 km du département de Toumodi.
Même si cette armée rassure les populations, il faut toujours craindre que la vérité n’ait jamais caractérisé le colon en Afrique. Il a toujours dit le contraire de ce qu’il pense. En 2004, alors que cette armée avait reçu des consignes de l’Occident pour déstabiliser le régime Gbagbo, elle dira qu’elle s’est trompée de chemin. Pourtant elle partait tout droit vers la résidence de l’ex-président ivoirien, injustement incarcéré à la CPI.
L’armée française prétendait tester deux armes lourdes dans ce village. A quoi un test d’armes de destruction massive de portée de 40 km peut-il servir au moment où la Côte d’Ivoire n’est plus en guerre ?
Des jeunes se sont opposés à cette sortie d’armes en observant un sit-in devant le camp dans le but d’empêcher la sortie de ces armes. Parce que pour ces jeunes une fois que ces armes sortent, elles peuvent prendre d’autres directions.
Il a fallu l’intervention de la gendarmerie de Yamoussoukro et de Toumodi pour que le calme revienne à Lomo Nord. Les armes ne sont pas sorties. Voilà en clair le système colonial que nous combattons. Ce que la France doit retenir, c’est que la Côte d’Ivoire n’a plus besoin d’un coup d’état français pour installer un sous-préfet colon à la tête de ce pays. Ce que nous demandons à nos partenaires, c’est de nous aider à organiser des élections transparentes dans ce pays avec une commission électorale reformée. Que l’appareil électoral ne soit plus détenu par le régime RDR.
Date de mise en ligne : 2018-08-14