la république en danger
Lu sur le net…
Ceux qui nous gouvernent sont trop éloignés du peuple. Ils sont réduits désormais à de simples instruments de la domination nationale. Leurs projets politiques et ses enjeux n’ont plus de rapports avec la vie et le destin de la nation. Ils sont devenus de pures intrigues, polémiques et machinations.
Ces hommes veulent coûte que coûte croire aux vertus dormitives de leurs discours. Malheureusement il n’en est plus rien à l’aune de la cruauté ravageuse au coût, économiquement et humainement, exorbitant que connaît le peuple.
Et pourtant nous avons connu des bombardements et des tueries à grande échelle. Au nom d’une prétendue instauration fondamentale de la démocratie qu’on attend toujours, désespérément, dans sa concrétion.
La réalité a beau couper les ailes à l’espérance, elles ont le devoir de repousser.
Mandats d’arrêts auréolés des peines d’emprisonnement à deux chiffres font encore parti de notre quotidien. Malgré tout, nous allons à la réconciliation. Quelle pantalonnade ?
Le port d’Abidjan, poumon de l’économie, est grippé avec une dette de 800 milliards. Les recettes des régies financières déclinent. Le budget national est donc déficitaire mais on annonce quand même une croissance à deux chiffres. Quel paradoxe ?
L’ivoirien a le vague à l’âme, le spleen, dans ce monde aux jours blafards. Il court dans tous les sens, juste pour donner le tournis au sang. Mais le tournevis rouillé, ne fonctionne plus. Rien ne passe comme une lettre à la poste.
Dans cette ambiance malsaine, certains se donnent du culot en s’affichant dans les pagnes kita au détriment des boubous pour lesquels ils ont pris les armes. Quel mépris ?
D’autres veulent porter la culotte en brandissant des taux de chômage quasi nul pour un pays où les jeunes meurent dans la méditerranée en fuyant la misère. Quelles injures ?
C’est à se perdre en conjectures sur ces motivations. Trop de convulsions dans cette Côte d’Ivoire gérée à la petite semaine.
Mais en fait, à quand la bonne jonction avec ces taxes aux coups exorbitants et ces démolitions tous azimuts, qui nous étouffent comme les odeurs des déchets toxiques.
Aucun arrangement ne tient debout. La compilation n’a pas le bon rythme. Le disque est vraiment rayé !
Est-ce pour cela, Hélène Eté Yapo, professeur agrégé en médecine légale, première de sa génération, a-t-elle accepté d’être une tête d’affiche de cette scène comique qui se passe à la CPI. ?
Voilà un spectacle affligeant qui peut être amusant pour certains citoyens lambda, des consciences moyennes.
Que de souillures dans le Landerneau politique.
Le microcosme a une haleine fétide et le microscope peine à suivre.
La vie politique et sociale est devenue un vrai didiga. On ne nous sert que des mensonges « digba » (gros).
La vertu a foutu le camp. Notre République est désormais une dépouille !
Comment et quand allons nous renaître de nouveau ?
Excellent week-end !
Gilles Christ Djedje