la parodie de Justice continue…
« PROCÈS DE L’IMAGINAIRE »
Charles Blé Goudé (photo avec son avocat N’Dry Claver) passe, ce mercredi 23 octobre 2019, en procès devant la justice ivoirienne. Il est poursuivi pour « crime contre des prisonniers de guerre ».
Vous avez bien lu le chef d’accusation: crime contre des prisonniers de guerre. Or, Blé Goudé, parti en exil au Ghana après la crise post-électorale, a été arrêté, le 17 janvier 2013 à Tema, banlieue d’Accra, et aussitôt extradé.
l’État ivoirien a préféré le mettre à la disposition de la justice internationale. Et dans un communiqué, il annonçait le transfèrement du « Général de la rue », le 22 mars 2014, devant la CPI où il a rejoint le président Laurent Gbagbo pour les accusations de « crime de guerre et de crime contre l’humanité ».
Mais l’affaire est en train de tourner en eau de boudin. Le 15 janvier 2019, après presque trois ans d’un procès entamé le 26 janvier 2016, Gbagbo et Blé Goudé ont été innocentés des charges retenues contre eux.
Malgré un dossier vide, la procureure de la Cour, Fatou Bensouda, a interjeté appel, le 16 octobre de la même année, avec pour objectif une hypothétique annulation du procès et, donc, sa reprise.
C’est en ce moment que l’État engage des poursuites contre Charles Blé Goudé, avec une nouvelle inculpation. Car, il existe un kit d’accusations aux mains de l’État pour les partisans et sympathisants de Gbagbo, les empêcheurs de régner en rond.
Ce dernier, transféré, le 30 novembre 2011, à la CPI a été condamné par contumace, le 19 janvier 2019 par la justice ivoirienne, à 20 ans de prison pour le « braquage de la BCEAO ».
Le 17 juillet 2017, l’ex-ministre Assoa Adou, rentré d’exil le 23 novembre 2014 pour être le directeur de campagne de Laurent Gbagbo pour le 4è Congrès ordinaire du FPI (initialement prévu les 12, 13 et 14 décembre 2014 avant d’être annulé par une décision de justice), est condamné à quatre ans de prison pour « troubles à l’ordre public ».
Car fautes de preuves, la Cour d’assises a requalifié arbitrairement les faits, selon Me Dadjé, pour le sanctionner. Assoa Adou a, en effet, été arrêté, le 7 janvier 2015, pour « complot contre l’autorité de l’État, détention illégale d’armes à feu, organisation de bandes armées et complicité ».
L’ex-ministre Hubert Oulaye, rentré lui aussi d’exil le même 23 novembre 2014 et président du Comité de contrôle du FPI qui a autorisé la candidature de Gbagbo au 4è Congrès du parti, n’a pas échappé aux foudres de l’État.
Arrêté en avril 2015 après le Congrès extraordinaire des partisans de Gbagbo appelés GOR, dans la crise au FPI, il a été condamné, le 26 décembre 2017, à 20 ans de prison, pour « complicité d’assassinat de 18 personnes dont 7 soldats de l’ONU » en juin 2012, à Guiglo (chef-lieu de la région du Cavally, à l’ouest).
Le tour de Charles Blé Goudé est arrivé dans ce qu’un avocat d’Assoa Adou a appelé les « procès de l’imaginaire », qui sont en réalité des « procès politiques » pour tenter de neutraliser des adversaires. Afin que 2020 soit vraiment « bouclé, calé et géré ».
F. M. Bally
Bally Ferro
Enfin… Il ne manquait plus que Charles Blé Goudé
Après le président Gbagbo, le ministre Charles Blé Goudé aura aussi sa condamnation en Côte d’Ivoire. Ce procès pour « crimes contre des prisonniers de guerre » dit-on, commandé sur mesure, révèle sans aucun doute une bonne ou mauvaise nouvelle (si l’on se situe du côté du pouvoir) qui fait paniquer le régime Ouattara : la libération imminente des deux ex-célèbres prisonniers de la Cour pénale internationale (CPI).
Alors que Charles Blé Goudé était dans ses fers à Abidjan ou encore dans les geôles de la CPI, le pouvoir Ouattara n’avait pas trouvé opportun de le juger comme ce fut le cas Gbagbo. Pourquoi cette célérité suscitée par un argument aussi grotesque que répugnant sorti de nul part maintenant, pour le conduire devant les tribunaux ivoiriens, le juger à la va vite et le condamner à la peine maximale ? Quels sont ces prisonniers de guerre contre qui Charles Blé Goudé a perpétré directement ou indirectement un crime ? Dans la même cellule que lui durant les 14 mois qu’il a passés dans la chaudière de la DST à Abidjan ou à Accra lorsqu’il y était en exil ?
Fatou Bensouda a fait ce qu’elle avait à faire. Elle a même poussé le ridicule jusqu’à exiger la reprise d’un procès qu’elle disait, avec sa quatre-vingtaine de témoins à charge, être à sa portée. Elle a joué sa dernière carte qui, malheureusement pour ses mandants, n’a eu aucune vigueur pour entraîner l’adhésion massive de l’opinion. Le juge Cuno Tarfusser est même resté droit dans ses bottes en déclarant que son dossier est « exceptionnellement léger ».
Il revient désormais aux mandants de prendre leurs responsabilités.
Le procès de Charles Blé Goudé ressemble très bien à ce scénario mal ficelé. Gbagbo a écopé de 20ans de prisons en Côte d’Ivoire, Charles Blé Goudé sans doute, vu la gravité de l’accusation qui vient de lui être collée, écopera de cette même peine. Ainsi, après avoir surmonté le goulot d’étranglement de la justice internationale, seront-ils face à celle de leur pays. Une justice qui n’est juste que quand elle restreint les libertés des opposants, maintient les empêcheurs de tourner en rond de Ouattara et compagnies dans les prisons du pays.
Cette énième manœuvre, après les cas Akossi Bendjo, Mangoua Jacques, etc. révèle la nature guerrière, violente de ce régime qui, derrière les slogans « 2020 c’est géré, c’est bouclé » se prépare à en découdre aveuglément et brutalement pour espérer passer le cap des prochaines joutes présidentielles.
L’actuel président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, qui a exigé une « éternité » à Ouattara au pouvoir, nous avait averti : « Celui qui s’attaque à Ouattara se retrouvera au cimetière. »
Charles Blé Goudé, libre de tous ses mouvements en Côte d’Ivoire, fait-il aussi peur à Alassane Ouattara ?
A bientôt !!
Saint-Claver Oula
BLÉ GOUDE JUGÉ POUR CRIMES CONTRE DES PRISONNIERS DE GUERRE : ALASSANE OUATTARA DEVIENT UN MALADE MENTAL À INTERNER !
Peut on raisonnablement poursuivre Blé Goude pour crimes de guerre et laisser en liberté un Ex Chef d’État Major Philippe Mangou et l’ancien ministre de la défense Alain Dogou ?
Le premier vit dans les grâces du régime puisqu’il vient d être nommé ambassadeur de OUATTARA en Allemagne. Après avoir passé 8 ans au Gabon comme ambassadeur . Tout ceci en guise de recompense pour sa trahison envers le peuple IVOIRIEN dont il avait la charge morale et militaire de protéger. IL EN PAIERA LE LOURD TRIBUT DANS UN FUTUR PROCHE .
Le deuxième Alain Dogou en sa qualité de ministre de la défense pendant la crise post électorale était donc un haut responsable du système de sécurité et militaire mis en place pour défendre le peuple Ivorien face à la horde barbares et sanguinaires soutenus par la FRANCE et l’ONU qui déferlaient sur Abidjan pour détruire toute forme de vie humaine.
Il occupe aujourd’hui le poste de représentant du sieur et opposant de pacotille Affi Nguessan dans la CEI récemment modifiée selon les humeurs du régime RHDP .
Il est clairement évident que Ble Goudé n’aurait pu agir sans l’aval de ces deux individus au cœur de commandement des opérations militaires. Une fois de plus, on doit amèrement constater que ce régime totalitaire et sa justice dirigée par des magistrats irresponsables ne cesseront jamais de nous interloquer par leur bêtise moyenâgeuse digne des procès expéditives sous l’Inquisition .
Le seul enseignement qui découle de ces agissements à la Pinochet est que OUATTARA a décidé durcir nos cœurs, nous pousser à nourrir des intentions les plus lugubres, accentuer la division entre IVOIRIENS car sa stratégie est celle de la terre brûlée. En gros elle consiste à plonger ce pays dans le chaos total s’il n’est pas élu en 2020 pour un troisième mandat inconstitutionnel. Ce personnage ténébreux n aime pas ce pays. Celui qui pense lui succéder par des élections démocratiques et transparentes peut encore rejoindre Alice aux pays merveilles.
La philosophie politique de cet être exécrable repose sur la VIOLENCE, LE SANG ET LA MORT.
A bon entendeur…..