la France devra-t-elle s’exprimer au procès des disparus du Novotel?
C’est là que Ouattara va demander conseil à maitre Mignard, son avocat français, grand ami des « grands », sarkozy, Hollande… N’est-il pas le parrain du fils ainé de François Hollande et Ségolène Royal ?
Côte d’Ivoire : ‘Disparus du Novotel’, Tapéko innocente Dogbo Blé, Jean-Marc Simon bientôt à la barre ?
Le général Dogbo Blé Bruno n’est pas responsable dans l’affaire des ‘Disparus du Novotel’ d’Abidjan. Yoro Tapéko qui le chargeait depuis le début de l’instruction s’est mis à table en le dédouanant des crimes dont il était accusé. Jean-Marc Simon, l’ancien ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, qu’avait réclamé à la barre l’accusé va-t-il être convoqué par la justice ivoirienne ?
‘Disparus du Novotel’, Dogbo Blé vraiment coupable ?
Le général Dogbo Blé Bruno a clairement affirmé que la justice ivoirienne avait tout intérêt à entendre l’ex-ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire au moment des faits. Il réclame aussi une audition des soldats de l’ONUCI et de l’armée française qui surveillaient l’établissement au moment de l’enlèvement et l’assassinat du français « Yves Lamblin et ses compagnons.»
Un miracle s’est quasiment produit ce mardi au procès des ‘Disparus du Novotel‘ avec le passage à table de Yoro Tapéko, un des prévenus qui chargeait le Général et ses autres coaccusés d’avoir ordonné l’enlèvement des malheureux disparus. Usé par ce procès et tourmenté par ces crimes de sangs qu’il avoue avoir commis, l’ancien proche de l’ex-chef rebelle Chérif Ousmane a craqué devant le juge. Sanglotant dans le box des accusés, il a été convoqué à la barre par le juge qui voulait connaitre les raisons de son effondrement.
“Je n’en peux plus. J’en ai marre d’entendre parler de tous ces morts, tout ce sang versé, je n’en dors plus. Je vois des images horribles dans mes cauchemars. Il faut que ce procès s’arrête » déclare alors Yoro Tapéko avant de rajouter : « Les blancs ? C’est moi qui suis allé les chercher au Novotel pour les envoyer au palais Présidentiel et c’est moi qui les ai tués ».
Coup de tonnerre dans la salle. Surpris par ce qu’il venait d’entendre, le juge a eu une réaction plus qu’étrange. Plutôt que de poursuivre l’interrogatoire pour obtenir des aveux complets, avec nom des commanditaires de l’action dont s’accuse Tapéko, le juge a curieusement intimé l’ordre à ce dernier d’aller se rassoir. Mais déterminé à se libérer de ce lourd fardeau, cet homme poursuivra avec fermeté dans une posture de défiance vis-à-vis du juge : « C’est moi qui les ai tués. Il faut que ce procès s’arrête. J’avoue…»
Comme s’il ne voulait plus entendre la vérité qu’il dit rechercher, le juge Mourlaye Cissoko (en charge de ce procès des Disparus du Novotel) reviendra à la charge particulièrement en colère avant de suspendre brusquement la séance du jour.
Vous avez dit curieux ? Cette affaire l’est depuis son début.
Il faut savoir que la France de Nicolas Sarkozy était contre le pouvoir de Laurent Gbagbo. En plus de la propagande des médias français contre le régime du père du multipartisme ivoirien, elle avait prétexté une agression des populations par son armée pour justifier la série de bombardement de la résidence présidentielle par les forces françaises.
Les juges ivoiriens vont-ils convoquer Jean-Marc Simon comme préconisé par Dogbo Blé ?
Le regretté Yves Lamblin dont le nom a souvent été utilisé dans les propagandes anti-Gbagbo était pourtant un de ses fidèles amis. Le général Dogbo Blé l’a récemment rappelé à la barre lorsqu’il a réclamé la comparution de Jean-Marc Simon, l’ancien diplomate français qui se comportait, selon le général, comme un chef de guerre à l’époque des faits. Il accuse ce dernier d’en savoir beaucoup plus sur cette affaire des « disparus du Novotel ».
« Si Yves Lamblin et ses compagnons sont morts, c’est parce que la France et l’ONU voulaient absolument qu’ils meurent, et au palais présidentiel… (Ces forces) avaient tous les moyens pour empêcher les bandits qui ont opéré au Novotel.», avait lancé l’ancien patron de la Garde républicaine sous Gbagbo.
M. Jean-Marc Simon était défendu sur RFI, en déclarant : « Je ne voudrais pas m’ingérer dans une procédure judiciaire qui est en cours en ce moment à Abidjan. Néanmoins sur cette affaire, je rappelais que l’armée française, jusqu’à fin des événements, n’était pas au nord des ponts et restait dans ces établissements à Port-Bouet pour une raison simple, c’est qu’il ne fallait pas qu’elle manifeste ostensiblement sa présence qui aurait pu être jugée hostile par les forces de Laurent Gbagbo. C’était une manière de la protéger et c’était une manière aussi de protéger les ressortissants français. Et cela a fonctionné alors M. Dogbo Blé ne peut pas avoir reproché à la France d’avoir eu des militaires au Novotel et d’avoir envoyé ces hommes parce qu’il suspectait qu’il y en avait. Ça me parait un peu contradictoire. »
Après la sortie du jour de Yoro Tapéko dans ce procès des ‘Disparus du Novotel’ d’Abidjan, la justice ivoirienne qui a là de nouveaux éléments va-t-elle élargir ses recherches aux anciennes autorités françaises d’Abidjan ?
Afrique-sur-7
Voir cette courte vidéo sur la prise de la présidence et la place de jean-marc Simon, un ambassadeur qui comme par hasard se trouve toujours sur des champs de guerre !
https://www.facebook.com/sergepacome.abonga/videos/10206858766382340/
L’argumentaire du General Dogbo Ble paraitrait contradictoire au sieur Simon, ci-devant ambassadeur de la France en poste a Abidjan au moment des faits. A moi, c’est plutot la defense pour le moins mensongere de cette barbouze, pardon ex diplomate, qui est contradictoire avec la notoriete de l’engagement des forces francaises et onusiennes dans les evenements en Cote d’Ivoire. Si le juge Mourlaye Cissoko recherche vraiment la verite, qu’il prenne les dispositions pour entendre YoroTapeko au lieu de s’emporter a l’entame de ses aveux. Et, permettons nous de rever, qu’il ne se prive pas de convoquer Mr Simon a comparaitre. J’aurais bien ri de ce cirque si j’avais eu l’etat d’esprit de ce Mourlaye Cissoko, si je n’avais pas eu conscience de la gravite du drame que vivent les familles des victimes.