la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples s’intéresse à la nouvelle CEI ivoirienne
LA COUR AFRICAINE DES DROITS DE L’HOMME VIENT DE PRENDRE UNE IMPORTANTE DÉCISION CONTRE ALASSANE DRAMANE OUATTARA
Saisie par l’opposition ivoirienne, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADPH) a inscrit en jugement l’affaire de la nouvelle CEI à l’ouverture de sa prochaine session prévue le vendredi 1er novembre 2019.
Le bras de fer entre le gouvernement ivoirien et l’opposition autour de la loi portant recomposition de la nouvelle CEI, connait un nouveau rebondissement. La cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) a inscrit l’affaire en jugement à l’ouverture de sa prochaine session.
Saisie par l’opposition ivoirienne, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADPH) a inscrit en jugement l’affaire de la nouvelle CEI à l’ouverture de sa prochaine session prévue le vendredi 1er novembre 2019.
C’est l’honorable Maruis Konan, député PDCI-RDA d’Attiégouakro, qui livre l’information dans une publication sur sa Page Facebook. « La CADHP a d’ailleurs inscrit l’affaire en jugement lors de la prochaine session qui s’ouvrira le 1er Novembre 2019 », a informé le cadre du PDCI-RDA.
Dans sa publication, le député d’Attiégouakro explique que cette action intentée contre le gouvernement ivoirien est « motivée par la volonté de l’opposition d’aider la Côte d’Ivoire à se doter d’une structure consensuelle, capable de convaincre les ivoiriens de la sincérité des résultats des prochaines élections.
L’opposition significative juge la nouvelle CEI inféodée au pouvoir et donc incapable de garantir la tenue d’élections paisibles, transparentes et crédibles. Guillaume Soro, candidat à la prochaine élection présidentielle ivoirienne, tirait d’ailleurs la sonnette d’alarme, mi-octobre dernier, sur les antennes de France 24.
«Tout le monde sait que cette CEI est estampillée et aux ordres. Tout le monde sait que cette CEI va brûler la Côte d’Ivoire, et vous tous, vous faites semblant de ne pas voir », avait-il alerté.
Du côté du gouvernement, point n’est besoin de s’inquiéter. Pour Alassane Ouattara et son régime, la composition de la nouvelle CEI, respecte « l’esprit et la lettre » de l’arrêt rendu en novembre 2016 par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.
Il serait donc hors de question de faire droit aux « caprices » de l’opposition. Les membres de la commission centrale de la CEI ont d’ores et déjà été nommés, et le magistrat Coulibaly Kuibiert a même été porté à la tête de l’institution au grand dam de l’opposition.