Fête de la liberté, la suite en ce vendredi
L’arrivé des congressistes. Voilà échantillon de DUEKOUÉ. Demain avec la présence de toutes les délégations vous verrez la capacité de mobilisation du FPI de GBAGBO , un hyper parti.
DUEKOUE 2019
AGNES MONNET :
» Comme il est bon de retourner à la maison. Je me sens libre et libérée ».
Lazare Koffi Koffi
maitre Ange Rodrigue Dadgé, avocat de madame Gbgabo entouré des jumelles du couple Gbgabo.
Au fond, le lac sur la propriété du ministre de l’AIRD, Eric Kahé qui doit être baptisé demain « Lac laurent Gbgabo »
DUEKOUE 2019
GÉNOCIDE WE
#Duekoue2019 : LA 20ÈME ÉDITION DE LA FÊTE DE LA LIBERTÉ EST DÉCLARÉE OUVERTE.
Après son discours d’ouverture et la coupure du ruban, la 2ème vice présidente SIMONE GBAGBO a déclaré la 20ème édition de la fête de la liberté ouverte. Le sens principale de cette édition est d’honorer la mémoire des victimes wê à l’occasion de la crise poste électorale.
Pour rappel , dans leur progression les 28 et 29 mars 2011, les rebelles ont fait officiellement 800 morts dans la ville de Duekoué. Tout est ouvert à présent . Ainsi, la fête va suivre son déroulé normal jusqu’à demain 15 h.
Dans un discours bref mais dense prononcé lors de la séance inaugurale de la Fête de la Liberté organisée par le Front populaire ivoirien cette année à Duekoue, la première Dame Simone Ehivet Gbagbo, 2ème Vice-président de ce parti a appelé le pouvoir actuel du RHDP, à reconnaitre le génocide wê, à réparer tous les préjudices faits à ce peuple martyre, et à organiser la restitution de tous ses biens. Il est vrai, a-t-elle poursuivi, que plusieurs régions et plusieurs autres peuples de la Côte d’Ivoire notamment les Gouro de Sinfra, les Baoulé de Sakassou, les Godié, les Ebrié etc. ont connu diverses exactions et autres formes de violences lors de la crise postélectorale, mais ce qui s’est passé dans la région ouest de notre pays, dépasse l’entendement humain. Le peuple wê a particulièrement payé de son sang un large tribut dans l’expropriation programmée de ses terres. C’est pourquoi, au nom du Front populaire ivoirien, dans un discours au ton ferme, elle a demandé au gouvernement, afin que cela ne se reproduise plus jamais dans notre pays, de reconnaître que ce qui s’est passé dans le pays wê est un véritable génocide. Et, pour donner un sens à la réconciliation, il faut, selon elle, que le pouvoir s’engage fermement à mettre en chantier un programme de réparation des torts faits à ce peuple et à organiser la restitution de toutes ses terres occupées.
Lazare Koffi Koffi