Et pendant ce temps…Affi
Le Président du Front Populaire Ivoirien (FPI) 1er Ministre Pascal Affi N’guessan devant les populations de Boudépé, Biasso, Agou, Andé, Ananguié, Moapé, Bouapé, Grand-Akoudzin, Bécédi-Brignan,
Lors de sa récente tournée dans le département d’Adzopé du 22 au 24 Avril 2019 au contact de la population, le Président du FPI Pascal Affi N’guessan a tenu à faire quelques éclairages sur la supposée trahison dont l’accusent les dissidents du FPI. Quelques extraits :
« On m’accuse de de vendu, de rouler pour Ouattara, de tourner la page de Gbagbo et puis quoi d’autres encore ? Pourtant, c’est bien moi Affi N’guessan qui ai été le premier à dire que c’est un coup d’état que Ouattara venait de faire. Pendant ce temps, tous ceux qui me combattent aujourd’hui avaient déjà quitté Abidjan. Or c’était en ce moment-là que ma parole valait des milliards. Ouattara m’a envoyé deux fois Adama Bictogo pour que je fasse une déclaration d’allégeance avec prime beaucoup d’argent. J’ai refusé et j’ai dit à Bictogo que l’argent de Ouattara ne m’intéresse pas. C’est pourquoi j’ai appelé Philippe Mangou pour l’empêcher d’aller faire allégeance u Golf. C’est pourquoi, lorsque j’ai vu Amadou Koulibaly et Paul Yao N’dré au Golf, je les ‘ai appelés pour leur dire que leurs actes peut semer le trouble dans l’esprit des militants du FPI en particulier et des Ivoiriens en général qui nous soutiennent. Je leur ai dit même si Ouattara a réussi son coup d’État, il n’a pas encore l’effectivité du pouvoir et s’il n’a pas l’allégeance du Président de l’Assemblée National, de celui du Conseil Constitutionnel et du Chef d’État-Major de l’armée, on peut encore discuter avec lui pour que tous nos camarades qui ont été arrêtés puissent être libérés. Et lorsque tout le monde fuyait d’Abidjan, les Lazare Koffi Koffi et bien d’autres membres de la Direction du parti me montraient des pistes par lesquelles je pouvais fuir. Je leur ai dit qu’en ma qualité de Président du FPI, il n’est pas de mon devoir de fuir. Parce que quand tu es président ce n’est pas pour seulement quand c’est doux. Mais tu dois aussi supporter quand ça devient amer. Et donc, c’est comme ça que je suis resté sur place et je me suis retrouvé à la Pergola où l’ONUCI s’était proposée de nous protéger et suite à la conférence de presse que j’ai faite pour dénoncer le coup d’état que venait d’opérer Ouattara contre Gbagbo, j’ai été arrêté, trimbalé dans les escaliers pour être amené au Golf Hôtel ou j’ai été enfermé pendant trois jours d’où les rebelles nous ont conduits à la prison de Bouna ».
Propos recueillis par Djimi Dilanaud sur place.