décès d’Aboudramane Sangaré, chef de file du FPI

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SIMONE GBAGBO :

« Le FPI a perdu ce jour un Grand Homme, un pilier, Aboudramane Sangaré, mais le FPI reste debout.
J’ai convoqué a cet effet, d’urgence une réunion du Secrétariat Général du FPI »

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🇨🇮Il n’était pas seulement le Gardien du Temple, mais le TEMPLE lui même, le Temple entier.
🇨🇮Il était le dernier rempart pour la sauvegarde des valeurs. Il pouvait faire reculer l’appétit des uns et des autres, par son seul regard.
🇨🇮Son silence était aussi redoutable que sa prise de parole qui intervenait quand les valeurs de Gauche étaient mises à mal, comme le cas du Casino, scellé en Conseil de Gouvernement, par sa seule et limpide indignation.
🇨🇮Il était le Maître de la parole par le silence, le Maître discret que personne, ni rien ne pouvait désavouer.
Parce qu’il est allé jusqu’au bout, jusqu’au bout je le pleurerai en le célébrant.
Sangui, Quel deuil pour Laurent!
Eric Kahe
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Il fallait s’y s’attendre, l’homme était malade, très fatigué, à ses côtés, nous sentions qu’il luttait. Un jour il m’a dit : Danny, je sais que je m’en vais mais je dois accomplir une mission., la mission que Dieu a donné à Gbagbo et que Gbagbo m’a donnée. Je sais que ma santé ne me permet d’y arriver mais je ferais avec le peu de force qu’il me reste.

Papa était malade, même quand il faisait ses discours, il était déjà très faible.
Tu as combattu le bon combat Papa, je t’aime et je t’aimerai toujours.

😥😥 RIP isangaré ❤️❤️
Mande Massa

 

RTI, ça me pose un problème d’éthique…

Ignorer une personnalité politique de l’opposition dont les retombées du combat rejaillirait forcément sur nous ou sur notre descendance, ignorer les brimades qu’elle a subies, etc. puis se rappeler soudainement d’elle dès qu’elle meurt, et la présenter sous ses bonnes auspices en suscitant des hommages pompeux.
N’aurait-il pas été objectif de demeurer dans sa logique d’ignorer et le vivant et le mort ?

Ça me fatigue !!!
Saint-Claver Oula

SANGARE : Modèle ordinaire imitable ou pièce unique ?

Qu’on appartienne au lot de ses admirateurs que nous sommes ou de celui de ses pires ennemis, personne ne s’imaginait que cette sombre date du samedi 3 novembre 2018 signerait la fin de cet amour ou de cette haine.

Néanmoins, l’ignoble réalité, à laquelle nous autres résistons encore, est là, implacable : celui en qui nous avons, à juste titre, et inconditionnellement placé nos espoirs, en ces temps qui tanguent dans notre pays, a désormais élu domicile dans le monde des invisibles.

Trahison de sa part ? Ou, SANGARE, lui-même, trahi, par la vie ?

Mais, pourquoi tous sont-ils ainsi unanimes pour verser des larmes…sincères, à la disparition de l’homme ? Pourquoi, même, ses pires ennemis regrettent-ils un tel départ précoce de l’homme ?

Tout simplement, parce qu’à l’ère de la duplicité, de l’égocentrisme, de la course aux intérêts personnels, l’homme, durant toute son existence, s’est révélé, pièce unique. Oui, pièce unique !

Car, que ce soit dans le milieu syndical ou dans le milieu politique, qui, comme Gbagbo Laurent, pourrait-il s’enorgueillir d’avoir eu l’appui sincère, pendant plusieurs décennies, d’un camarade de lutte, au départ, se métamorphosant finalement, plus qu’en frère ? Vous disant la vérité quand il le faut ? Excusant vos erreurs, vos fautes ? Acceptant de subir le martyr avec vous, pour vous, afin que vous, et vous seul, soyez élevé ?

Qui, parmi nous, accepterait de souffrir, pour tous, comme ABOU Drahamane SANGARE, des fessées déshumanisantes à la matraque, après avoir été violemment dénudé par des policiers, sur injonctions de leur gourou, un certain Ouassenan KONÉ, alors ministre de la Sécurité Intérieure, en ses bureaux ? Pour une banale UNE intitulée «AFAKAYA», d’un journal dénommé «Bol Kôtch », parce que simple Directeur de Publication de ce quotidien appartenant à son parti ?

(Alors en service en 1994 au Parquet d’Abidjan, nous avions personnellement eu le dossier judiciaire entre les mains, et donc vu les certificats médicaux et les photos des dégâts monstrueux causés par ces sauvages coups « ministériels » qui les appuyaient. Effroyable !)…

Et, qu’après toutes ces souffrances, lorsqu’arriva l’heure du «souper», en octobre 2000, et qu’on lui proposât le poste de Premier ministre, un tel martyr déclina proprement l’offre, au profit d’un plus jeune que lui, n’ayant jamais aussi tant offert pour l’organisation commune ?

Entre-nous, à part SANGARE, qui parmi nous, était, et est aujourd’hui capable d’une telle œuvre ? En ce monde égocentrique ?

Qui, parmi les contemporains égoïstes, de cette ère, accepterait de se voir encore spolié, après ce renoncement, de son pauvre poste de ministre des Affaires étrangères, sur l’autel de la rébellion à Marcousis, en 2003, pour ne se contenter que d’un strapontin d’Inspecteur Général d’État ?

Avec le constat que nous faisons partout, cela n’aurait-il pas valu une haine mortifère à Gbagbo Laurent ?

Un autre n’aurait-il pas applaudi, des deux mains, les meurtriers bombardements de Nicolas Sarkozy sur la résidence de Gbagbo en 2011 ?

Quel intérêt personnel, en dehors d’un amour pur, sans tâche, l’aurait-il encore motivé à se retrouver, affublé de sa génitrice, sous les bombes, aux côtés de son frère et les siens ?

Existe-t-il encore un seul parmi nous pour montrer de telles qualités, à cette ère de la course aux intérêts personnels ?

C’est à ce niveau que le Président SANGARE ne sera pas seulement irremplaçable pour le Président Laurent GBAGBO, mais pour nous tous, tant sans les qualités que l’homme concentrait entre ses seules mains, on n’assistera qu’à cette hypocrisie, cette trahison, cette haine gratuite, ces déviations, cette traîtrise, en tout cas cette honteuse transhumance politique.

En cela, SANGARE fut un modèle unique et quasi irremplaçable !

Pouvons-nous honorer sa mémoire en nous exerçant à l’imiter, en termes de sincérité et de désintéressement dans notre engagement politique ?

Plus que nos larmes, la mémoire de SANGARE ne sera honorée que lorsqu’une personne, au moins, parmi nous, aura pris de la graine de sa leçon d’amour désintéressé, et, de sincérité dans l’engagement !

Oui, SANGARE, tu fus la marque déposée du socialisme = Amour vrai = humilité = Partage = Don de soi = Intérêt collectif !

Tu n’as pas vécu inutile ! Gardien….

L’Activateur Tchedjougou OUATTARA
Roger Dakouri Diaz

 

DEUIL: LA CLÉ DU TEMPLE EST CASSÉE .

Les circonstances du décès selon Jeune Afrique.

<<Hospitalisé depuis plusieurs semaines, Aboudramane Sangaré est décédé ce 3 novembre au matin, à Abidjan.

Moins de deux semaines après la disparition de Marcel Gossio, ex-directeur général du port autonome d’Abidjan et pilier du pouvoir de Laurent Gbagbo, décédé d’un arrêt cardiaque le 21 octobre, le Front populaire ivoirien (FPI) est une nouvelle fois en deuil. Aboudramane Sangaré, président par intérim de la frange dirigée par Laurent Gbagbo, est décédé samedi 3 novembre à Abidjan, nous confirment plusieurs sources.

Selon nos sources, souffrant d’un cancer de la prostate, il avait été hospitalisé dans un état critique il y a quinze jours à l’Hôtel-Dieu. Opéré, il a ensuite été transféré à la polyclinique Farah vendredi dans la soirée. Il est décédé samedi au petit matin.

Gardien du temple

Fidèle camarade de Laurent Gbagbo, Sangaré était surnommé le gardien du temple. Il avait tenu les rênes du FPI lors de l’exil de Gbagbo, et depuis l’incarcération de l’ancien président ivoirien et de son épouse Simone.

Sa mort est un nouveau coup dur pour le FPI. Deuxième vice-présidente du parti derrière Sangaré et libérée le 8 août, Simone Gbagbo devrait naturellement lui succéder>>.

Jeune Afrique Titre: Gala Kolebi #CyberPolitiqueIvoirienCPI

Une pensée sur “décès d’Aboudramane Sangaré, chef de file du FPI

  • 06/11/2018 à 17:09
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    La mort de Monsieur Aboudramane Sangaré est une grosse perte surtout dans l’échiquier politique de la démocratie vraie, celle du dialogue et non des armes. Il fut un modèle parfait. Repose en paix mon Combattant démocrate.

Commentaires fermés.