CPI,le témoin le plus attendu va lâcher une bombe…
Enfin, le MANGOU en question : De quel territoire disposerait l’homme pour larguer sa prétendue «bombe» ?
J’avoue qu’après le passage, devant la CPI, de ses plus proches collaborateurs au sein du Conseil des Généraux, et surtout, l’imparable déposition du général GUIAI Bi Poin, je m’étais sincèrement inscrit au nombre des ivoiriens qui croyaient dorénavant, dur comme acier, que le soldat Mangou trouverait-là, matière à se racheter devant l’histoire de sa patrie, en ne se présentant plus devant cette vénéneuse Cour Pénale Internationale, surtout, sur une liste de témoins dite à charge contre Gbagbo Laurent.
Malheureusement, la comparution de l’homme, devant cette Cpi, semble une évidence, pour ce lundi 25 septembre 2017.
Plus intéressant, Mangou aurait même confié à ses nouveaux partenaires du camp rebelle, qu’il n’y irait pas les mains ballantes. Il y débarquera, porteur d’une certaine «bombe» de destruction massive contre GBAGBO Laurent.
Mais, sans nul recours à l’art divinatoire, lorsqu’au tour de ce Magou, on ne parlera pas d’autre chose, devant cette Cour, que de notre même Côte d’Ivoire, de cette même tragédie soufferte par le peuple ivoirien, de ses mêmes causes profondes et notoires, de son déroulement connu, des instruments régaliens ayant vocation à juguler ses effets, et de ses ravages, Mangou serait-il vraiment ce témoin Marsien, capable de démontrer que le Président Laurent GBAGBO avait méticuleusement pensé un plan commun visant l’extermination des partisans de Dramane OUATTARA, en vue de la confiscation du pouvoir ?
Mangou sera-t-il en capacité de démontrer, à partir de ce lundi 25 septembre 2017, que c’est dans le cadre de ce prétendu plan commun, concocté par le Président Laurent GBAGBO, que ses parents, à lui Mangou, d’Anonkoi-Kouté, ont été nuitamment massacrés, incinérés ?
Par ailleurs, sur l’énigmatique cas des 7 marcheuses pacifistes d’Abobo, cas ayant, à lui tout seul, justifié une Résolution de l’Onu, comme blanc seing à GnriColas SARKOZY, pour massacrer les ivoiriens, avant d’imposer un Président aux ivoiriens, Mangou viendra-t-il, enfin, dire et étayer, l’ordre exprès que Gbagbo lui aurait donné, contre son gré à lui Mangou, à l’effet de massacrer ces soi-disant marcheuses d’Abobo, le 3 mars 2011, et dont, au demeurant, la situation n’a pu, à ce jour, être élucidée, à dires d’experts ? Le cas échéant, ne sera-ce pas la seule occasion, pour Mangou, de donner les légitimes motivations de l’exécution d’un tel ordre censé illégal, sans se démettre depuis cette date du 3 mars 2011 ?
Mangou va-t-il enfin nous dire l’étendue de son serment de soldat chargé de la défense du peuple ivoirien, et qui exclurait la sécurisation prioritaire dudit peuple ivoirien, à l’ambassade de l’Afrique du Sud, avant celle de sa seule famille ?
Cette phase n’offrira-t-elle pas l’occasion inouïe, à la planète toute entière, de se bercer aux airs mélodieux et envoûtants des cantiques entonnés par un chef d’état-major des armée, d’un pays en pleine guerre, avec l’avantage que cela permettra à tous les gouvernants du monde entier d’en prendre de la graine pour éviter de nommer n’importe qui à des postes éminemment stratégiques ?
Au total, le peuple ivoirien est tout ouïe pour apprécier l’espace territorial que sieur Mangou s’aménagera pour larguer sa fameuse bombe.
Tchedjougou OUATTARA
Roger Dakouri Ledj