CPI, le burlesque juridiquecontinue…
CPI: un Nigérian élu nouveau président
Le juge nigérian Chile Eboe-Osuji devient le nouveau président de la Cour pénale internationale (CPI), en remplacement de la juge argentine Silvia Fernández de Gurmendi.
Chile Eboe-Osuji est élu pour un mandat de 3 ans, a indiqué une note transmise aux médias par le bureau de la CPI.
celui-là même qui préside cette cour d’Appel pour statuer sur le cas LG/CBG
• Des Révélations troublantes et inquiétantes sur le juge d’origine Nigériane présidant la chambre d’appel qui a suspendu la libération de LAURENT GBAGBO et Blé Goude
• Source Nicoletta Fagiolo
« Oui, je le connais très très bien. Il était l’un des procureurs du TPIR (Arusha pour le Rwanda) à l’origine du crime commis contre mon client, le général Ndindiliyimana – 14 ans de prison pour rien. Je l’ai rencontré pour la première fois à Toronto. Il a obtenu un emploi dans le cabinet d’avocat dans lequel je travaillais depuis trois mois, totalement incompétent. Il venait dans mon bureau et me demandait comment rédiger un document. Je lui dirais que deux jours plus tard, il me le demanderait à nouveau. Pas très brillant vraiment. Puis j’ai entendu dire qu’il avait décroché un emploi dans une grande firme à Ottawa – mais cela a duré environ un an – et que je n’ai plus entendu parler de lui jusqu’à ce que je me rende à Arusha en 2000, je constate qu’il s’est fait un travail de procureur. Là il as essayé de me charmer en plaidant mon homme coupable, quand nous avons refusé, il a commencé à jouer à toutes sortes de jeux. Un avocat militaire expérimenté de la CIA et des États-Unis, qui travaillait là-bas, m’a dit plus tard que c’était Chili qui avait inventé toutes les fausses accusations. Ensuite, il m’a demandé une référence il y a quelques années, car il souhaitait devenir juge de la CPI. J’ai ri. Mais il doit avoir eu l’aide de son pays d’origine et peut-être du Canada pour l’obtenir – il fera ce qu’ils veulent. Quand j’ai entendu dire qu’il avait été nommé juge puis président, il m’a vraiment énervé, alors que je suis bloqué pour ne jamais avoir affaire à un cas là-bas et qu’il est un criminel «
Comme tout le monde, j’ai voulu écouter la fin du roman judiciaire à rallonges, lié au sort du président Gbagbo et de son « acolyte » CBG, comme l’ont osé certains médias qui ne peuvent cacher leur mépris.
Je n’étais pas en avance et donc nous étions encore autour de la table du petit déjeuner avec notre dernier fils, qui nous fait la joie de sa présence. Grâce à mes amis facebooker, je comprends que la séance a déja commencé, et nous saisissons entre deux bouchées et gorgées que la CPI a une lourde responsabilité; Ce qui motive dame Fatou, la procureure en chef, qui enfin nous gratifie de sa présence, c’est la justice, rien que la justice, et sa compassion infinie pour les victimes; pas moins de 123 pays la suivent sur son chemin étroit et aride du Droit qui mène jusqu’à Rome, pardon son traité!!!
Mon fils se penchant, lorsque le bâtonnier prend la parole, me dit, « mais on est dans une messe ou un culte », oui, vraiment outre le costume, il a la voix et les intonations d’un prédicateur. sa grand-mère à côté dit aussi, « ah oui, c’est un pasteur ».
Effectivement la réforme luthérienne (précédent d’une génération la réforme calviniste) a voulu couper court à la doctrine catholique du prêtre médiateur entre Dieu et les hommes. Le réformateur allemand a mis l’accent sur l’instruction et la bible qui font du prédicateur, celui qui enseigne et fait grandir le peuple de l’Eglise dans la connaissance; d’où le choix des robes de juristes pour les pasteurs. Fermons là la parenthèse.
Oui cela avait vraiment l’air d’une grand messe, la chorale finoise au milieu de ces jeux de robes donnait l’impression d’un chœur des anges au coeur d’une assemblée qui apportait le ciel sur la terre.
Mais voilà, la fin fut abrupte. Mon époux et son fils qui se demandaient si l’annonce de la fin du feuilleton qui nous intéresse, se ferait au milieu des annonces ou lors de la collecte, restèrent sur leur faim. Le dernier chant de la chorale parlait de la magie, évoquait une atmosphère magique ou je ne sais quoi de magique. Sur ce, le juge qui est aussi le président de la cour d’appel chargée de la parole que nous attendons, a répondu que la cour avait besoin de cette magie pour bien remplir son rôle tout au long de cette nouvelle année judiciaire 2019.
Tout est dit, la messe est dite. Magie déployez-vous, suppôts des ténèbres gesticulez. Une chose est sûre, cet Éternel des armées que les Dozos de Côte d’Ivoire ont voulu à tout prix attraper en 2011, est là et invoqué par nous tous pour que cette comédie macabre finisse et que la vérité triomphe, celle de l’Eternel, et celle du D.ieu de Laurent Gbagbo et CBG, le nôtre aussi. Alors attendons.
C’est l’avocat de la Côte d’Ivoire, disons l’avocat français de Ouattara qui nous a induit en erreur, en faisant croire sur France 24 que nous en saurions plus sur l’appel du procureur contre nos frères et amis.
Oui, attendons calmement ce courrier qui doit nous en dire davantage, et continuons de mettre en avant notre foi, notre confiance, notre espérance dans la Justice, celle d’En Haut.
Shlomit
#CPI: EXTRAIT DE LA DÉCLARATION DES DEUX JUGES EN DÉSACCORD AVEC LA DÉCISION.
» Les considérations ne peuvent prévaloir sur le texte clair du Statut en ce qui concerne un droit fondamental (…) le droit à la liberté de la personne acquittée. Et même en cas de doute sur l’interprétation du texte juridique, il conviendrait de le régler en faveur de cette personne. »
Les Juge Howard Morrison et Piotr Hofmański de la chambre d’Appel de la CPI dans leur desaccord vis à vis des trois autres juges .
Donc si j’ai bien compris, trois juges sur les cinq de cette Cour d’Appel, dont le président, le juge nigérien, ont déclaré recevable cette nouvelle mascarade imposée par le bureau du Procureur.
Et comme par hasard, ceux qui ont voté utile, sont les juges au teint légèrement basané !
Tant que l’Afrique continuera de fournir des idiots utiles, des putes, à l’Occident, rien ne changera. Ce qu’on veut faire passer pour une élite africaine, latino-américaine, ce sont des petits kapos, qu’on a gonflés à bloc, et qui se prennent pour des bœufs, alors qu’ils sont juste vus par l’occident comme ce qu’ils sont, petits, malléables, aux ordres, minables, des grenouilles méprisables.
Pardonnez-moi cette sortie, mais j’en ai assez de cette Afrique prostituée qui ne fait rien, ne dit rien.
la procureure Fatou Bensouda nous rappelait ce matin qu’il y a encore 123 pays membres ayant ratifiés le traité de Rome. Mais petits pays, quand allez-vous claquer la porte de cette institution inique qui se présente comme le tribunal de Nuremberg des temps modernes?
Quand allez-vous prendre le gagne pain de ces guignols juges et magistrats non européens, qu’on a sorti individuellement de la misère pour les éduquer et les couper de leurs racines, à qui on apprend qu’ils sont là pour dire le droit de l’Empire et non celui de la justice?
Lors de la conférence de Wannsee en 1941, les nazis avaient planifié l’élimination totale des juifs, mais il fallait feutrer le vocabulaire, déplacement pour déportation, désinfection pour anéantissement.
Ne voyez-vous pas qu’il n’y a rien à attendre? certes oui, nous savons que la liberté prononcée par la Chambre 1 ne peut etre remise en question, mais là le temps presse, et ce temps qui passe, c’est pour aider l’occident, et en particulier la France et son petit protégé Ouattara à planifier un plan B, à faire croire que brusquement on a trouvé quelque chose qui rend cette liberté suspecte, et qui même salit maintenant l’honneur des juges Tarfusser et Henderson, qui fait d’eux des francs-tireurs se désolidarisant des grandes causes internationales !
Ces gesticulations seraient risibles si on n’avait pas ôté 8 ans de dignité à un Président de la Côte d’Ivoire,qui peut certes, garder la tête haute, mais qui accuse son âge.
Je suis dégoutée, mais je ne peux rien. Vous les africains, vous le pouvez. Quand Che Gevara est venu en Afrique, il a fait le douloureux constat qu’il ne pouvait rien faire, car les Africains restaient esclaves dans leur tête, et qu’une révolution était impossible.
« Impossible n’est pas français » déclare le dicton. Africains, Ivoiriens, relevez le défi, faites honte et mettez en déroute tous ces Kapos français ou africains dont la servilité fait mentir et rougir le peuple de France.
Shlomit Abel
Stéphanie Maupas envoyée de France 24 à la Haye:
– des diplomates ont assisté au délibéré de la chambre d’appel (du jamais vu)
– les autorités ivoiriennes ont eu la décision de la chambre d’appel avant même les accusés et leurs avocats
C’est SURRÉALISTE .
Communiqué de presse de la CPI
La Chambre d’appel de la CPI maintient Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé en détention et programme une audience sur leur détention le 1er février 2019
La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (« CPI » ou « la Cour »), à la majorité, les juges Howard Morrison et Piotr Hofmański joignant une opinion dissidente, a décidé que M. Laurent Gbagbo et M. Charles Blé Goudé resteront en détention dans l’attente de la décision de la Chambre d’appel sur l’appel de l’accusation contre la décision de la Chambre de première instance I concernant la mise en liberté de M. Gbagbo et M. Blé Goudé suite à leur acquittement.
La Chambre d’appel a suspendu l’effet de la décision de la Chambre de première instance I sur la mise en liberté de M. Gbagbo et M. Blé Goudé et a programmé une audience, le 1er février 2019, pour entendre d’autres arguments sur cet appel. La Chambre a ordonné la présentation du mémoire d’appel du Procureur au plus tard le 23 janvier 2019 ainsi que les réponses y afférentes de M. Gbagbo, M. Blé Goudé et des victimes participant à la procédure au plus tard le 29 janvier 2019.
Memel Lafoi
3 juges sur 5 ont décidé de la détention
La Chambre d’appel de la CPI maintient Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé en détention et programme une audience sur leur détention le 1er février 2019.
La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (« CPI » ou « la Cour »), à la majorité, les juges Howard Morrison et Piotr Hofmański joignant une opinion dissidente, a décidé que M. Laurent Gbagbo et M. Charles Blé Goudé resteront en détention dans l’attente de la décision de la Chambre d’appel sur l’appel de l’accusation contre la décision de la Chambre de première instance I concernant la mise en liberté de M. Gbagbo et M. Blé Goudé suite à leur acquittement.
La Chambre d’appel a suspendu l’effet de la décision de la Chambre de première instance I sur la mise en liberté de M. Gbagbo et M. Blé Goudé et a programmé une audience, le 1er février 2019, pour entendre d’autres arguments sur cet appel. La Chambre a ordonné la présentation du mémoire d’appel du Procureur au plus tard le 23 janvier 2019 ainsi que les réponses y afférentes de M. Gbagbo, M. Blé Goudé et des victimes participant à la procédure au plus tard le 29 janvier 2019.
Contexte : Le 15 janvier 2019, la Chambre, à la majorité, Mme la juge Herrera Carbuccia joignant une opinion dissidente, a acquitté M. Gbagbo et M. Blé Goudé de toutes les charges de crimes contre l’humanité prétendument perpétrés en Côte d’Ivoire en 2010 et 2011. Une décision dûment motivée sera rendue par écrit en temps voulu. Le Procureur peut faire appel de la décision après le dépôt de la décision motivée.
En vertu de l’article 81-3-c du Statut de Rome, en cas d’acquittement, l’accusé est immédiatement mis en liberté. Le Procureur peut toutefois demander à la Chambre de première instance d’ordonner le maintien en détention de l’accusé dans des circonstances exceptionnelles. Le procès dans cette affaire s’est ouvert le 28 janvier 2016 pour des charges de crimes contre l’humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire –tentative de meurtre, et persécution) prétendument perpétrés dans le contexte des violences post-électorales en Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. 231 jours d’audience ont été dédiés à la présentation des moyens de preuves du Procureur et 82 témoins du Bureau du Procureur ont déposé en audience ou par lien vidéo ; des milliers de documents ont été enregistrés en tant qu’éléments de preuve, et des centaines de requêtes et décisions ont été faites. Le 4 juin 2018, la Chambre a déclaré que la présentation des éléments de preuve du Procureur était désormais close.
Anabelle Ouégnin
Le système françafricain pilotée par la France gouvernementale a été totalement pris de court par la décision d’acquittement prononcée de la première chambre. La Françafrique est présentement est en train de réagir. Elle mobilise pour ce faire ses médias afin de communiquer sur les «risques» que générerait la mise en liberté de Gbagbo.
Depuis deux jours les journaux français ont repris du poil de la bête et communiquent sur le scénario auquel ils rêvent : celui d’une confrontation entre les Ivoiriens avec d’une part les «victimes» cornaquées par le pouvoir ivoirien et dirigées par un repris de justice du nom d’Issa Diaby. D’Anyama à Korhogo, en lieu et place d’une mobilisation on a assisté à la réunion de trois pelés et un tondu autrement dit une mobilisation confidentielle abusivement relayée par les médias locaux et français.
Aujourd’hui certains médias français ne cachent pas leur satisfaction de voir Laurent Gbagbo même totalement acquitté en prison. Tel est le cas de Vincent Hugeux qui savoure l’instant dans un article où il prévoit la prison une fois Gbagbo retourné en Côte d’Ivoire, au motif que Gbagbo aurait dirigé le casse de la bceao en 2011 «en d’autres termes la confiscation à l’époque, par un régime aux abois, d’un pactole colossal en cash.» dit il.
Alors que Laurent Gbagbo innocenté n’a fait part d’aucune ambition politique, la France continuer à la crainte et souffle allègrement sur les cendres dans le but d’embraser le pays. Seule situation chaotique qui justifierait le maintien en détention du président innocenté.
Wazi Guipié