Contre le coronavirus, buvez du quinquéliba, ou de l’armoise
Comme les autres continents, l’Afrique est aussi fortement touchée par le coronavirus considéré par certains scientifiques, comme la pandémie du siècle.
Les cas de personnes infectées s’accumulent du jour au lendemain, alors qu’un traitement spécifique de la maladie n’est pas encore disponible.
Pour se prémunir ou se débarrasser de cette maladie à virus mortel, le président de l’UFD invite les africains à recourir aux pratiques ancestrales.
Mamadou Bah Baadiko conseille donc à chacun de consommer régulièrement du quinquéliba, afin de vaincre le covid-19.
« Il faut que vous sachiez que les blancs qui nous ont colonisés, les premiers qui sont arrivés mouraient en masse, principalement de la malaria. C’est là où ils ont découvert que le quinquéliba soignait cela très bien, parce qu’il contient de la chloroquine. Je viens d’avoir des nouvelles du Cameroun qui disent que 6 tasses de quinquéliba sans sucre, par jour pendant 3 jours guérissent définitivement le coronavirus. Et moi-même qui vous parle, je ne suis pas malade, mais je ne fais que boire ça. C’est pour vous dire que c’est le retour à l’Afrique, parce qu’on n’a plus de repère. Aujourd’hui c’est le retour à nos valeurs qui va nous sortir de là » a conseillé Mamadou Bah Baadiko au micro de mosaiqueguinee.com.
Hadja Kadé Barry
Lekaloum.com
Quinquéliba où Kinkeliba, de son nom latin : Combretum micranthum (repris de Wikipédia.org)
| Règne | Plantae |
|---|---|
| Sous-règne | Tracheobionta |
| Division | Magnoliophyta |
| Classe | Magnoliopsida |
| Sous-classe | Rosidae |
| Ordre | Myrtales |
| Famille | Combretaceae |
| Genre | Combretum |
G. Don
| Clade | Angiospermes |
|---|---|
| Clade | Dicotylédones vraies |
| Clade | Rosidées |
| Ordre | Myrtales |
| Famille | Combretaceae |
Le kinkeliba (Combretum micranthum) fait partie de la grande famille des combrétacées, qui forme le fond arbustif et arboré des forêts de savane.
Description
Le kinkeliba prend la forme d’un arbrisseau touffu pouvant atteindre 4 ou 5 mètres, quelquefois réuni en buisson, dont l’extrémité des branches est volubile.
Les feuilles, courtement pétiolées, vert sombre, largement ovales, en pointe à l’extrémité, sont entières et coriaces.
Les fleurs sont petites et blanches, groupées en épis. Le fruit est une samare à quatre ailes membraneuses de 1,5 cm de long sur 1,5 cm de large.
Le kinkeliba pousse dans les pays du Sahel – Sénégal, Mali, Niger, Burkina Faso, Guinée, Guinée-Bissau – où ses feuilles séchées sont consommées en tisane. On le trouve également au Togo ou encore en Côte d’Ivoire1 et Soudan2.
Le kinkeliba contiendrait des tanins, de la bétaïne, du nitrate de potasse, des hétérosides, des polyphénols.
Le kinkeliba est réputé pour ses propriétés diurétiques, dépuratives et digestives. Il est parfois recommandé en accompagnement de jeûnes ou de diètes, ou en cas de constipation. On dit du kinkeliba qu’il est aussi un remède contre l’obésité.
Au Sénégal, les feuilles séchées sont vendues attachées en rameau et ficelées en gros cigares avec des lanières de palmes de rônier (Borassus).
Image : Vente au bord de la route (Sénégal)